Adoption d’une motion présentée par le groupe PCR-Alliance

Unanimité de la Commission permanente du Conseil général pour défendre les plus pauvres

2 décembre 2011

Hier, la Commission permanente du Conseil général a adopté mercredi à l’unanimité une motion du groupe PCR-Alliance. Le texte appelle à la mobilisation, notamment des parlementaires, pour que les intérêts réunionnais soient défendus face au projet de nouveau plan d’austérité du gouvernement.

Cette motion “Austérité/Précarité : la double peine pour les plus vulnérables” relative au plan d’austérité du gouvernement a été présentée en “urgence demandée” lors de la commission permanente du 16 novembre. En voici, l’essentiel :

(…) Considérant la demande faite aux collectivités locales d’ « un effort de transparence » et de participation ; Ainsi, chaque année, les régions, départements et communes de plus de 50.000 habitants devront publier l’évolution de leurs effectifs et de leurs dépenses de train de vie.

Considérant les efforts déjà engagés par le Conseil Général quant à la maîtrise de ses dépenses, ainsi que la coupe de 200 millions d’euros dans les concours de l’État aux collectivités, déjà intervenue lors du premier plan d’austérité,

(…) Considérant le désengagement constant de l’État vis à vis du Conseil général de La Réunion en matière de non-compensations financières des transferts de compétences et personnel qui s’élève en cumulé depuis 2004 à plus de 500 millions d’euros,

(…) Considérant par ailleurs que les prestations sociales seront désormais indexées sur la croissance, soit 1%, chiffre inférieur à l’inflation, et que cette disposition affectera directement les ménages les plus modestes, comme celle concernant les dépenses de santé, dont la progression est ramenée de 2,8 à 2,5%

Les conseillers généraux du Groupe Alliance PCR (…)

(…) soulignent que les collectivités réunionnaises ne pourront plus supporter la pression sociale d’une ampleur sans précédent sans une solidarité exceptionnelle de l’État eu égard à la situation particulière de La Réunion.

Par conséquent, demandent au gouvernement :

(…) Que toute demande d’effort faite aux collectivités réunionnaises et plus particulièrement au département de La Réunion, s’accompagne en contrepartie légitime d’une compensation honorée par l’État suite au transfert de compétences et des dépenses de solidarité qui touchent les personnes les plus vulnérables (dépendance, handicap, précarité...)

(…) Sollicitent l’intervention des parlementaires de La Réunion et de l’outre-mer, à l’Assemblée nationale comme au Sénat, pour sauvegarder les modalités d’une solidarité nationale soutenue vis à vis de l’outre mer afin de ne pas aggraver la crise en cours qui conduira à davantage de précarité et par conséquent renchérira le coût social de cette crise, et impactera la situation financière des collectivités locales.

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