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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Le président de la Région et 2006
24 décembre 2005
2006 sera une année décisive pour La Réunion sur le plan économique. Paul Vergès le démontre en revenant sur les derniers rendez-vous qui ont fait l’actualité internationale : le budget européen, la rencontre de l’Organisation mondiale du commerce à Hong Kong. Il a également évoqué les rencontres de Montréal sur les changements climatiques. Le sucre, produit d’échange international, est soumis à la tendance qui conditionnera tout le siècle à venir : la mondialisation des échanges. Que peut espérer La Réunion ?
Le dispositif européen du marché sucrier est lié aux exigences de l’Organisation mondiale du commerce dont la dernière réunion s’est tenue à Hong Kong et qui confirme l’application de la mondialisation des échanges "tendance générale qui va dominer le siècle", celle d’un marché mondial unique et de libre concurrence.
Paul Vergès remarque que "nous sommes face à une tendance profonde qui entraîne une nouvelle division internationale de la production et donc du travail. L’application de la mondialisation pour le sucre, grand produit d’échange international, répond aux mêmes mécanismes." Si le prix européen du sucre a permis la garantie d’un prix fixe et élevé par rapport au coût mondial, sur lequel Maurice a bâti son essor, la plainte du Brésil et d’autres pays est venu le remettre en cause.
Bras de fer : agriculture contre services et industries
"Dans les pays dits sous-développés, l’économie est basée sur la production agricole qui ne représente que 3% des échanges mondiaux mais 50% du marché du travail. Ces pays remettent en cause le système établi par les milieux économiques dominants et bloquent les accords sur les produits industriels et de services (70% du PIB des produits développés)." Si la France estime que l’agriculture garantit la souveraineté nationale et défend le sort des agriculteurs, l’Europe doit accepter la mondialisation du marché agricole pour aboutir à un libre-échange dans les deux autres secteurs.
C’est pourquoi affirme Paul Vergès : "la réforme du sucre n’est qu’une étape vers la mondialisation des échanges et pour les pays agricoles les concessions actuelles sont insuffisantes. Le produit doit s’aligner sur le prix mondial." Il poursuit : "cette tendance acceptée par les pays européens, est aussi considérée comme inévitables par les pays ACP."
Exception réunionnaise
Seule La Réunion fait figure d’exception. Lors de sa précédente conférence de presse dans son bureau du Conseil régional, le président Paul Vergès s’étonnait de la satisfaction réunionnaise de l’issue des négociations sur l’organisation communautaire du marché du sucre alors que les autres bénéficiaires de ce marché jusqu’alors protégés, dont Maurice, exprimaient une insatisfaction générale.
Paul Vergès poursuit : "Nous, nous continuons à nous battre pour atteindre les 300.000 tonnes alors que nous n’en produisons que 200.000 pour l’instant. Mais comment La Réunion va réussir à s’opposer à un mouvement mondial ? Nous sommes pour une augmentation de notre production et nous croyons à une compensation à 100% alors que la réforme de la politique agricole commune sera discutée en 2013. Quelle est notre perspective ? Comment maintenir le prix de notre sucre ? Que nous y arrivions, c’est mon vœu pour le nouvel an. Il faut faire reculer tout le monde. Pourrons-nous éviter la deuxième étape ? L’idée commence à germer dans la tête des planteurs qu’ils devraient être intéressés par les autres sous-produits de la canne. Usiniers et planteurs sont frères siamois, parviendront-ils à s’entendre ? La survie de l’un dépend de celle de l’autre."
La fin des marchés protégés
Les pays développés craignaient un nouveau front d’opposition à la réunion de l’OMC à Hong Kong. Ce front n’a pas eu lieu et un accord minium sur la libéralisation des échanges mondiaux a été fait. Mais Hong Kong est venu aggraver la situation en donnant un cadre international au débat européen et 2013 pourrait se traduire par la suppression totale des subventions et des barrières européennes en matière d’agriculture.
Le président de Région indique encore que la coopérative des betteraviers Français ne s’inquiète pas outre mesure car elle produit du sucre au Brésil, et les Allemands en Australie. Il note encore que cette même coopérative est majoritaire dans les usines réunionnaises. Dans notre zone, Maurice et La Réunion s’entendent pour relancer le sucre à Madagascar, au Mozambique ou en Tanzanie.
Cette fin d’année doit nous amener à réfléchir sur les années à venir et d’envisager l’étendue de la lutte, qui sera celle de ce siècle, pour faire échec à la constitution d’un marché mondial unique.
Eiffel
Budget européen et négociation pour la période 2007-2013
Baisse prévisible des fonds consacrés aux régions d’objectif 1
L’élargissement de l’Europe a causé une augmentation de 20% de la population pour une augmentation des richesses qui n’est que de 5%. En France il n’y a que les départements d’Outre-mer qui du fait de leur retard, sont reconnus d’objectif 1. L’élargissement a causé un doublement des pays d’objectif 1 ce qui pose un problème de budget. L’Europe consacre à ces pays 1% de son budget, pour suivre le nombre croissant des pays, cette participation devrait s’élever à 1,21% si on veut préserver la situation actuelle. Après un premier compromis ramenant cette hausse à 1,06%, un deuxième taux a été annoncé à 1,03%, puis finalement à 1,04%. Pour répondre aux besoins des pays, l’Europe pourrait puiser dans les fonds structurels, or le FEDER sert à la construction des collèges, lycées, aux travaux du port et de l’aéroport...
Baisse conséquente du prochain DOCUP
Des diminutions sont à craindre dans le cadre des prochaines discussions du contrat avec l’Europe pour la période 2007-2013. Une baisse moyenne est estimée à 20%. Le Conseil régional crée une commission ad hoc sur ce problème et demande que les discussions se poursuivent ; pour Paul Vergès, la problématique est la suivante : "Comment la France va-t-elle répartir une dotation en diminution entre ses quatre régions ultrapériphériques ? Nous espérons faire respecter les critères d’attributions qui sont la population, et La Réunion connaît la population la plus forte, le PIB, le nôtre est le plus faible, et le chômage où nous enregistrons le taux le plus élevé."
Après les réunions à Montréal
S’adapter aux changements climatiques
Alors que le protocole de Kyoto devient applicable, Bush se refuse toujours à le ratifier. Les rencontres de Montréal rassemblant plus de 10.000 représentants des gouvernements, ainsi que des organisations non gouvernementales et des experts internationaux ont cependant amené les États-Unis à des concessions et les discussions continuent dans le cadre d’un développement durable planétaire.
La situation est de plus en plus préoccupante et les bouleversements climatiques vont faire disparaître l’Arctique d’ici 2070. Le gulf stream prendra fin et Paris pourrait connaître au cours de ce siècle le climat actuel du Canada.
Quel développement durable pour la planète ?
La Région Réunion a eu une rencontre avec les îles des Caraïbes, ils s’orientent vers une conférence sur les systèmes climatiques extrêmes. Le président de la Région a également rencontré le ministre de l’environnement de Polynésie qui voit 80% de ses atolls menacés d’immersion.
Le littoral européen est celui qui est le plus en danger et c’est sous l’impulsion de la Région Réunion que se tiendra à Marseille au cours de la première semaine de février une conférence des régions maritimes d’Europe sur les dangers à venir pour discuter de ce qui doit impérativement être mis en place dans les décennies à venir. Ces rencontres rejoignent le thème principal de Montréal qui est celui de l’adaptation aux changements climatiques.
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