
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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18 août 2008
Lorsque Nicolas Sarkozy martelait son ambition de changer la politique, trop nombreux étaient ceux - moins aujourd’hui si l’on en croit les sondages - qui par leur vote ont voulu soutenir une politique pour l’intérêt des habitants de la cité et non pour celui de quelques partisans.
Disant tout et faisant son contraire, vantant l’écologie en développant le nucléaire, ouvrant le gouvernement à gauche pour voiler la droite extrême, donnant du pouvoir d’achat en bloquant les salaires, appelant à l’effort en doublant son salaire, combattant le déficit en triplant le budget de l’Elysée, réduisant les impôts en augmentant les prélèvements,... bref, le Président de la République agit comme un fouet électrique qui tenterait de faire monter du plâtre en neige.
Quel est le résultat, tout provisoire, de cette candeur des électeurs pour ce menteur haut en couleur.
Prenez votre respiration.
Selon les dernières informations attestées par de nombreuses dépêches, le moral des industriels est en berne, l’activité des entreprises en nette contraction. Selon les dernières données disponibles, publiées par l’Insee, le nombre de défaillances d’entreprises progresse de 9% sur un an. « Les perspectives pour la France s’assombrissent jour après jour », constate Gilles Moëc, économiste de Bank of America, pour qui la France n’est peut-être plus très loin de la récession. Même analyse pour Olivier Gasnier, économiste de la Société Générale. « On est en quasi-récession et cela fait longtemps qu’on a pas vu une détérioration aussi brutale, on peut remonter à 2001, même un peu au-delà ».
L’activité du secteur privé a de nouveau reculé en juillet, tombant à son plus bas niveau depuis plus de six ans. Recul de la consommation en produits manufacturés en juin, annoncé par l’Insee, sans parler des mauvais chiffres du bâtiment, de l’automobile, de l’immobilier.
Les emplois de service créés depuis deux ans sont, en moyenne, à 15 heures par semaine. La multiplication des temps partiels est telle que plus de 12% des salariés ont aujourd’hui un salaire inférieur au SMIC. Quant à l’intérim, il a augmenté de 12% en un an et emploie quelque 2 millions de personnes qui travaillent à mi-temps, en moyenne, sur l’année.
En 25 ans, la part qui revient aux salaires dans le total des richesses produites (PIB) dans le pays a baissé de 11% !
Dans un livre récent, Patrick Artus, directeur des études à la Caisse des dépôts, souligne le déséquilibre considérable qui se creuse sous nos yeux entre bénéfices et salaires : « Dans la zone euro, chaque année, les entreprises prennent l’équivalent de 1% du PIB dans la poche de leurs salariés, en plus de ce qu’elles ont fait les années précédentes. Dû à la perte de pouvoir de négociation des salariés, le transfert en faveur des profits est considérable ».
Vous pouvez reprendre votre souffle, mais ;
Malheureusement, ce n’est pas fini. La poste va être privatisée, la justice s’éloigne du citoyen, l’Université s’émancipe de la République, le projet de Loi Santé et Territoire prépare le terrain de la privatisation des hôpitaux publics.
Le déficit de la Sécurité sociale, que Jospin avait résorbé en 2002, retrouve un niveau qui va justifier, aux yeux de ce même gouvernement, la privatisation du système où chacun devra assurer son propre risque.
Comme aux Etats-Unis, où le coût de la santé est le double de celui que connaît la France, le citoyen paiera l’intégralité de la facture par la souscription d’assurances privées, qui sont, en France, tenues par les amis du Président.
Tout est au point pour livrer la France, les Français et leurs services publics au secteur marchand.
Certains fustigent l’Etat, les fonctionnaires et dénoncent dans le même temps les « magouilles » de nos dirigeants. Pour que l’Etat joue son rôle d’impartialité, les fonctionnaires sont indispensables. Le Gouvernement assouplit les règles de marché public, pourquoi ? Supprime des postes de fonctionnaires, pourquoi ? Lorsqu’il n’y aura plus de contrôles possibles, “les marchands” pourront encore amplifier le pillage, et toujours au détriment des mêmes.
Il ne reste plus qu’à confier physiquement la Présidence à Madame Parisot, et la France sera totalement livrée aux intérêts privés.
Les citoyens surendettés ne peuvent plus manifester, la droite anesthésie le peuple.
Il existe pourtant des solutions : Selon quelques spécialistes des questions sociales, économistes, syndicalistes, quelques mesures simples permettraient de garantir la qualité et la pérennité de nos régimes sociaux. Notons dans ces propositions : l’augmentation d’un point des salaires ; la compensation intégrale des exonérations de cotisations sociales patronales ; un point de cotisation supplémentaire, et enfin, soumettre à cotisation les « niches sociales » à hauteur de 3% des bénéfices non réinvestis.
Ces quelques mesures peuvent rapporter dans les caisses des régimes sociaux l’équivalent du « paquet fiscal » accordé par le gouvernement à ceux qui sont les moins défavorisés. C’est un choix politique que n’a pas fait ce gouvernement.
Galdarist, Agoravox
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