Un premier succès possible dès demain pour le contrat entre François Hollande et le peuple réunionnais

Une chance extraordinaire pour La Réunion

21 avril 2012

La majorité absolue dans notre pays dès le premier tour est envisageable pour François Hollande si la dynamique lancée par le Parti communiste réunionnais continue à s’amplifier. Notre île est la seule région de la République avec laquelle le futur président s’est engagé sur un plan de développement durable et solidaire. Dès demain, grâce à la mobilisation des Réunionnaises et des Réunionnais, ce sera la première grande étape du changement.

Il ne reste plus que 24 heures avant le début de ce scrutin capital. La campagne officielle du premier tour se termine, et les choses sont très claires.
Pour la première fois dans l’Histoire, un président sortant candidat à sa réélection risque de ne pas être en tête au premier tour. Depuis le début de la campagne, François Hollande a été toujours été en tête sauf rares exceptions, dans les sondages.
En France, les ralliements à François Hollande se multiplient : anciens ministres de Chirac et Sarkozy, universitaires, artistes et sportifs de haut niveau… A La Réunion, l’éditorialiste du "Journal de l’île de La Réunion" se permet même de titrer sur « la chute finale » de Sarkozy. C’est bien qu’une page est en train de se tourner.

Un enjeu très spécifique

Pour notre île, cette élection a un enjeu très spécifique. À l’invitation de la direction du Parti socialiste français, le Parti communiste réunionnais a décidé de s’impliquer dans la campagne en participant aux Forums des idées pour l’Outre-mer.
Sur cette base, le PCR s’attendait donc à être sollicité par la même direction pour participer aux Primaires citoyennes. C’est de François Hollande qu’est venue cette demande.
Ce dernier s’engageait à associer le Parti communiste réunionnais à l’élaboration de son projet présidentiel. Grâce au soutien du PCR, François Hollande arrive en tête des Primaires à La Réunion, puis l’emporte haut la main au second tour.

Le seul contrat de ce type dans la République

L’acte suivant est la conséquence de la démarche du PCR. À chaque élection présidentielle, ce Parti est la seule organisation politique dans l’île à demander aux candidats de se positionner sur des propositions réunionnaises.
En 2012, le PCR est au rendez-vous. Sa campagne présidentielle démarre en même temps que sa refondation, c’était le 19 février dernier à Sainte-Suzanne, lors de sa conférence extraordinaire.
Ce jour-là, les propositions du Parti sont adoptées par 1.500 délégués, puis adressées aux candidats à la présidentielle.
Deux d’entre eux répondent par écrit positivement : Jean-Luc Mélenchon puis François Hollande. Ce dernier remet à Élie Hoarau sa réponse en main propre. Puis en réponse à l’engagement loyal du PCR dans la campagne pour qu’il puisse battre Sarkozy, François Hollande vient faire un meeting à Saint-Louis où il se déclare clairement pour l’autonomie énergétique, pour le tram-train, pour l’autosuffisance alimentaire, pour la priorité à l’emploi des Réunionnais et les deux grands services publics, dans l’environnement et l’aide à la personne.
Aucune autre région de la République n’a pu obtenir un tel accord et un tel contrat de la part de celui qui a pour mission de battre Sarkozy.

C’est le tournant pour le changement

À partir de là, la dynamique lancée par le PCR s’est encore amplifiée. Il s’agit en effet de prendre clairement conscience qu’au lendemain de l’élection présidentielle, c’est de l’application concrète d’un plan de développement durable pour La Réunion qu’il sera question.
C’est donc un véritable contrat qui est noué entre la population et François Hollande. L’engagement des Réunionnais, c’est de le porter au plus haut, tandis que le candidat — une fois élu — appliquera ses engagements d’ores déjà pris envers la population réunionnaise.
Cette élection a donc pour les Réunionnais une perspective et un contenu d’abord réunionnais, et dès demain il sera nécessaire de marquer ce tournant en saisissant cette chance extraordinaire. En permettant à François Hollande d’obtenir la majorité absolue dès le premier tour à La Réunion par l’union de toutes les forces de progrès, et en lui donnant chez nous un score supérieur à 70% au second, le poids du contrat aura encore plus de force. Le peuple réunionnais apparaîtra alors comme un acteur décisif de la dynamique qui permettra à François Hollande de submerger Sarkozy.

M. M.


Sarkozy, le premier président sortant battu au premier tour ?

Depuis que l’élection du président de la République a lieu au suffrage universel, chaque fois qu’un sortant s’est présenté, il est arrivé en tête au premier tour. C’était le cas en 1965 avec le Général de Gaulle, en 1981 avec Valéry Giscard d’Estaing, en 1988 avec François Mitterrand et en 2002 avec Jacques Chirac.
Cette année, Nicolas Sarkozy est bien parti pour créer un précédent. À de rares exceptions, le sortant n’a jamais été en tête dans les sondages. Et les dernières enquêtes d’opinion font apparaître une légère avance pour François Hollande. Mais étant donné son bilan, Nicolas Sarkozy pouvait-il s’attendre à autre chose que réaliser le plus mauvais score d’un président-candidat ?

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