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Après le premier tour des municipales
25 mars 2014, par
Le premier tour des élections municipales a mis en exergue un certain mal aise au sein de la classe politique. Une situation qui pourrait s’expliquer par la crise idéologique qui traverse les partis politiques de droite comme de gauche.
A La Réunion, comme en France, la droite s’effrite. Aujourd’hui sauvée par le vote sanction contre le gouvernement socialiste, les candidats sortants ont quasiment tous été réélus. A gauche, son de cloche différent : les socialistes payent la politique de François Hollande et certains partis peinent à se démarquer, tant les clivages politiques, aujourd’hui, sont brouillés.
La scène politique actuelle est décomposée idéologiquement. Signe de ce que certains observateurs qualifient de « bonne démocratie », l’apparition de nouveaux partis politiques permet au citoyen de se retrouver dans des valeurs et des principes qui lui sont chers. Cependant, le brouillage actuel contraint les électeurs, de plus en plus nombreux, à voter différemment. Notamment par contestation envers les partis traditionnels ou par défaitisme.
Au cours de la semaine dernière, une série d’articles a été réalisée [1] sur des points essentiels pour les Réunionnais tels que l’emploi, le logement, la précarité et les difficultés des agents territoriaux. Chacun d’eux a mis en évidence l’absence de proposition mais surtout d’analyse politique autour de ces problématiques. Les promesses électorales et le clientélisme sont plus faciles à user que la proposition d’un projet de développement pour une commune, pour l’île.
Cela peut donc s’expliquer par un manque de conviction et de vision d’avenir pour La Réunion, des représentants politiques actuels. Beaucoup d’intellectuels de droite comme de gauche, déplorent une « classe politique dominante à court d’idée » et « cette terrifiante absence de vision et de projet », a indiqué l’essayiste Jean-Claude Guillebaud. Dans un monde en plein bouleversement, où La Réunion doit rapidement s’intégrer à son environnement afin de s’assurer un développement économique, beaucoup de représentants politiques occultent la Politique, dans le sens « gouverner la cité », pour faire de la politique politicienne.
Le paysage politique s’agrandit, signe démocratique d’une pluralité d’opinions, mais quelle ligne politique ont ces formations ? Les « cyniques », comme l’a titré le quotidien français "Marianne", pour qualifier ces hommes et femmes politiques qui passent d’un parti à un autre, avec aisance. D’autres en créent pour pouvoir répondre à leurs intérêts politique mais pas seulement.
Aujourd’hui, cette absence d’idées, de visions et de projets découle d’un manque de connaissances idéologiques mais aussi de convictions. C’est par conviction que Nelson Mandela a décidé de prôner la fraternité et l’unité, et non la vengeance. Malcolm X a appelé au rassemblement pour lutter contre l’oppression blanche. Ce sont les convictions qui ont permis les changements, aujourd’hui le changement n’y est pas. Et les élections montrent par leurs résultats, qu’il en est encore loin.
D’ailleurs, la situation devient de plus en plus floue, les clivages s’effacent, faut de ligne idéologique et de projet politique. Les médias relatent chaque semaine les contradictions et les divisions au sein même des formations politiques. Ces problèmes internes aux partis ont des répercussions dans la population, qui ne sait plus qui choisir, ni même qui pensent quoi. Alors l’abstention et les votes par défaut se produisent, avec leur conséquence.
Faute de conviction et de ligne directrice, les formations politiques perdent en crédibilité, notamment lors de débats télévisés, où finalement, les problèmes de fond sont mis de côté, remplacés par des « batay coq ». Les promesses électorales alimentent les intérêts individuels au détriment de l’intérêt commun et les candidats et les responsables politiques persistent à promettre : « vote pou moin, ou nora travay, logement, ti contra »...
Et pourtant, La Réunion est connue et reconnue pour ses taux record de chômage (28,5%), d’illettrisme (116.000 personnes), de demandes de logement (25.000), de pauvreté (42%). Une situation économique et sociale qui demande l’unité de tous pour répondre à l’urgence sociale et aux défis à venir. Un principe partagé par tous, mais qui n’a pas d’intérêt électoraliste.
Sur une scène politique aussi confuse, les hommes et femmes politiques font face à une défiance des citoyens, liée à deux corollaires, d’un côté, une situation sociale aggravante et de l’autre, une classe politique en manque de crédibilité. Manifestation sociale, l’abstention traduit une volonté de changement, mais faute de projet de développement pour La Réunion, proposé par la plupart des partis politiques, les électeurs préfèrent voter pour des personnages familiers ou rester chez eux.
Céline Tabou
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Messages
25 mars 2014, 15:59, par titienne
MAIS COMMENT SE RETROUVER QUAND LES DISCOURS , MESSAGES, ÇA VA ETRE LE CAS DES MUNICIPALES A MON AVIS, MANQUE DE LISIBILITES SURTOUT QUAND ILS SONT SENSES DEFENDRE LE PEUPLE !
MI PENSE KAN DOFÉ LÉ DAN LA KAZ LA PRIORITÉ CÉ PA GADE KI SA LA METT É DIR LA PA MOIN LOTÈR, LÀ NON MES ZAMIS !
IN PEP’ EN LITTE I KONÉ KI SA LÉ POU LI ET KI SA LÉ KONT LI ET LI VÉ SOUS OKIN PRÉTEX ATOURN EN AYÈR