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Le préfet quitte la table des négociations
2 avril 2009
Le départ du préfet de la table des négociations signifie l’échec d’une stratégie : vouloir imposer à tout prix aux Réunionnais un succédané d’accord Bino qui n’aurait fait qu’amplifier la crise. Le représentant de l’État va donc laisser les Réunionnais discuter entre eux. Que de temps perdu alors que cela aurait dû être dès le départ l’attitude du représentant de l’État. De quoi se poser des questions à la veille des États généraux.
Qu’est-ce que le volet salarial de l’accord Bino pour les bas revenus ? C’est une prime mensuelle pendant trois ans de 200 euros versée aux salariés du privé, abondée sous cette forme : 100 euros de l’État (RSTA), 50 euros du patronat et 50 euros des collectivités.
Dès le départ, le préfet a voulu imposer cette solution comme réponse à la revendication du COSPAR et l’a rendue publique. Cela a amené la réponse du président du Conseil régional, indiquant tout l’exotisme de la proposition. En effet, dans aucune région ou département de France, il n’est demandé aux collectivités de contribuer financièrement à un accord qui doit augmenter les revenus salariaux.
Une proposition qui ne satisfait personne
Devant le refus des collectivités de se plier à cette volonté, le préfet restructure sa proposition autour d’une augmentation de 150 euros, sommant les négociateurs de signer. Or, à La Réunion, le MEDEF est la seule organisation patronale à avoir dit être d’accord pour apporter les 50 euros demandés aux entreprises. Cet alignement sur la proposition du MEDEF a provoqué la réprobation de la CGPME. Du coup, le représentant de cette organisation a été sévèrement tancé par le préfet. Le représentant de l’État se faisait fort de signer uniquement avec le MEDEF, et d’obtenir l’extension à toutes les entreprises. Ce qui se passe en Guadeloupe montre où une telle décision aurait pu mener notre pays.
Car unanimement, les PME et les TPE affirment qu’elles n’ont pas les moyens d’amener 50 euros. C’est également l’avis des Chambres consulaires.
Alors le préfet persiste, et à la veille de la journée d’action du 19 mars, il s’invite sur les plateaux des deux journaux télévisés et prend à témoin l’opinion, affirmant être prêt à signer.
Malgré tout, le COSPAR maintient les manifestations. Puis il rédige et rend public samedi son protocole d’accord. Il le présente au préfet.
L’opinion est donc face à deux alternatives pour arriver à une hausse des revenus salariaux.
À la population de juger
D’un côté, le COSPAR présente une solution durable, solidaire, qui prend en compte les intérêts de tous et permet à tous les salariés de recevoir la même augmentation.
De l’autre, le préfet tente d’imposer un succédané de l’accord Bino qui ne marche pas.
Désormais, c’est à la population de juger.
Et lorsque lundi, le MEDEF se dit prêt à étudier le protocole du COSPAR, le préfet déclare se retirer et laisser les acteurs réunionnais discuter entre eux. Voilà l’attitude qui aurait dû être celle de l’État depuis le début. En effet, le rôle de l’État est d’accompagner et de responsabiliser les acteurs réunionnais, pas de faire à leur place. Et de plus en plus se propage l’idée qu’à situation exceptionnelle réunionnaise, il faut une solution réunionnaise.
Que de temps perdu, ne serait-ce que depuis la première séance de négociation qui a suivi la grande manifestation du 5 mars. Et il faudra tôt ou tard que Paris soit en phase avec ses proclamations.
Soit il y a une situation endogène, avec une réalité endogène et des solutions endogènes.
Soit il y a une situation endogène avec l’application de solutions décidée à Paris comme à une époque que l’on croyait révolue.
À la veille des États généraux, le moment est venu de fermer le chapitre de l’Histoire coloniale, à moins que cette opération ne soit qu’une opération de communication destinée à préserver le parisianisme ambiant.
M.M.
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