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Espagne
24 juillet 2012, par
Depuis le 11 juillet, les Espagnols se réunissent dans la rue pour contester les mesures prises par le gouvernement afin de réduire la dette publique de 65 milliards d’euros. Ce plan a été voté le 19 juillet par le Parlement espagnol, jour de la mobilisation massive vue dans 80 villes du pays.
D’après le ministre des finances allemand, Wolfgang Schaüble, les besoins d’aide de l’Espagne pourraient se chiffrer à 300 milliards d’euros d’ici à la fin 2014. Le Parlement allemand a fait adopter un plan d’aide européen de 100 milliards d’euros aux banques espagnoles, en contrepartie de mesures drastiques et des coupes budgétaires.
Pas de renflouement de l’État
« Les spéculations progressent sur un plan de soutien à grande échelle », ont résumé sur “Lepoint.fr” des économistes de Crédit Agricole CIB. En dépit des spéculations sur l’état des finances publiques, le ministre espagnol de l’Économie, Luis de Guindos, a exclu tout renflouement de l’État, en plus du plan de sauvetage des banques. Selon l’agence de presse “Reuters”, le rendement de l’emprunt espagnol à dix ans a dépassé 7,55% lundi 23 juillet, soit le seuil imposant à la Grèce, l’Irlande et au Portugal de demander un plan de renflouement.
Le ministre a indiqué devant la commission économique de la chambre des députés de l’Espagne que le pays « a la capacité de croissance et n’a pas les problèmes d’autres pays secourus et pour cela ne va pas être secouru ». Ce dernier a ajouté que « L’Espagne est un pays solvable. Et cette solvabilité va nous permettre de passer les difficultés dont nous souffrons en ce moment », a-t-il assuré.
L’inquiétude des marchés viendrait selon les économistes du Crédit Agricole, du « fait que deux régions espagnoles aient demandé de l’aide au gouvernement, avec d’autres en perspective, n’a fait que renforcer de telles inquiétudes ». En effet, le gouvernent madrilène a débloqué 18 milliards d’euros pour ses régions qui ont accès aux marchés de la dette. Avec un taux de rendement de plus de 7%, les investisseurs ont exprimé leurs inquiétudes face aux finances publiques des collectivités locales et de leurs répercussions sur le plan national. Au cœur de la crise, les collectivités locales ont fait état de leur déficit, qui se révélés être bien au-delà des estimations faites par l’état central.
D’après la presse, une demi-douzaine de gouvernements régionaux devrait faire appel à une aide financière de Madrid, car elles n’ont plus la capacité de se financer sur le marché. Les sommes débloquées par l’État devraient permettre aux régions de se refinancer, à hauteur de 36 milliards d’euros au total en 2012. Mais Madrid impose des conditions budgétaires extrêmement rigoureuses.
La rigueur espagnole depuis 2010
Le plan voté le 11 juillet est le quatrième depuis le début de la crise en 2008, les deux premiers ont été mis en place par le gouvernement socialiste, de José Luis Rodriguez Zapatero, et les deux derniers par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy. Le quotidien “Le Monde” a retracé les quatre plans entre mai 2010 et juillet 2012. Le premier plan, de José Luis Rodriguez Zapatero annonçait des mesures destinées à économiser 15 milliards d’euros. Cela s’est traduit par une baisse de 5% des salaires des fonctionnaires, le gèle des pensions, la suppression de l’aide de 2.500 euros mise en place en 2007 pour soutenir la natalité et la hausse de la TVA de base de 16 à 18%.
En août 2011, ce sont 5 milliards d’euros supplémentaires à économiser, à travers le déremboursement des médicaments, la privatisation des aéroports et le paiement avancé de l’impôt sur les sociétés aux grandes entreprises. Décembre 2012, le pays doit réduire sa dette de 16,5 milliards d’euros de plus. Le gouvernement de Mariano Rajoy fait adopter des mesures d’urgence telles qu’« embauche zéro » et non-remplacement en cas de départ dans la fonction publique, le gel des salaires des fonctionnaires et du SMIC (641,40 euros, l’un des plus faibles de l’UE) et la hausse temporaire de l’impôt sur le revenu pendant deux ans.
Dernier plan, juillet 2012, avec une économie annoncée de 65 milliards d’euros qui passe par la suppression de la "prime de Noël" (treizième mois) des fonctionnaires, la réduction des jours de congé des fonctionnaires, diminution du montant des indemnités chômage, augmentation de la TVA à 21% et la suppression des déductions fiscales pour l’achat d’un logement. Au total, ce sont plus de 100 milliards d’euros d’économie faite par l’État, dans un contexte de chômage à 25% et de perspective de croissance nulle.
Céline Tabou
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