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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Les inégalités grandissent constamment
27 mai 2015
Alors que l’OIT (Organisation internationale du Travail) alerte sur la précarité de l’emploi dans le monde, l’OCDE tire la sonnette d’alarme sur l’accroissement des inégalités, dans le monde, et notamment en Europe. Une étude publiée mardi 26 mai par la banque suisse UBS et le cabinet conseil PricewaterhouseCoopers, révèle que les milliardaires européens sont plus riches que leurs homologues américains et asiatiques.
L’Europe est l’une des régions du monde où la contestation est constante contre les politiques d’austérité imposées par la troïka Commission européenne, Banque centrale européenne et FMI. Le taux de pauvreté grimpe d’année en année, depuis le début de la crise de la dette souveraine. Pourtant, les personnalités les plus riches du monde résident en Europe. Un contraste édifiant entre un peuple européen prit par la gorge et une exubérance financière des grands patrons.
Les milliardaires européens détiennent en moyenne une fortune de 5,7 milliards de dollars (4,9 milliards d’euros), révèle une étude. En comparaison, la moyenne pour les milliardaires américains se situe à 4,5 milliards de dollars (3,9 milliards d’euros), et celle des milliardaires asiatiques atteint un montant de 3,2 milliards (2,7 milliards d’euros).
L’étude a été réalisée sur un échantillon de 1 300 milliardaires et analyse les données recensées entre 1995 et 2014 sur les 14 principaux marchés de milliardaires, soit 75 % de leur fortune mondiale.
Les fortunes constituées au cours de ces 20 dernières années en Europe et en Asie viennent principalement de l’industrie des biens de consommation, à hauteur de 50 % pour les Européens et de 20 % pour les Asiatiques. Aux Etats-Unis, 30 % des nouveaux milliardaires tirent leur argent de secteur financier, a indiqué l’étude. La différence entre les milliardaires occidentaux et asiatiques est la moyenne d’âge. Les asiatiques ont un âge moyen plus bas, à savoir de 57 ans, soit 10 ans de moins, en moyenne que leurs homologues européens et américains.
Selon le classement annuel du magazine Forbes, publié au début de mars 2015, le monde compte un nombre record de 1.826 milliardaires en 2015, contre 1.645 l’année précédente. La première femme du classement est la française, Liliane Bettencourt, l’héritière de L’Oréal, dixième personne la plus riche au monde avec 40,1 milliards de dollars (4,8 milliards d’euros). Le Français Bernard Arnault, propriétaire du groupe de luxe LVMH, se situe à la treizième du classement, avec 37,2 milliards de dollars.
A contrario, près d’un quart de la population européenne est pauvre ou en exclusion sociale, soit plus de 122,6 millions de personnes dans l’Union européenne selon les derniers chiffres publiés par Eurostat, en décembre 2014. Ils étaient 68 millions en 2003. Cette évolution s’est surtout accentuée après 2010, lors du début de la crise de la dette souveraine, qui a fait porter les dettes des banques sur les Etats, et donc sur les contribuables.
Ces derniers paient les dépenses des banques, renflouées pour les gouvernements et les institutions financières (Fonds Monétaire International et Banque Mondiale), par des cures d’austérité drastiques, notamment en Grèce, qui est devenu le laboratoire des institutions en matières de remise en cause du droit du travail, de libéralisation du marché, de réforme des retraites, de baisses des salaires des fonctionnaires et suppression de poste.
Des mesures destinées à relancer l’économie, qui quatre ans après, est restée au même stade : la récession. En cause, « la politique menée par la plupart des Etats européens (qui, ndlr) va à l’encontre de ce qu’il faudrait faire », a expliqué en avril 2015, l’économiste Joseph Stieglitz. En effet, « la poursuite de l’austérité risque de créer jusqu’à 25 millions de nouveaux pauvres en Europe d’ici 2025 », note l’ONG Oxfam, qui a affirmé que « 25 ans pourraient être nécessaires pour renouer avec les niveaux de vie d’avant-crise ».
Les récentes victoires de partis anti-austérité pourraient changer les choses, mais la pression des institutions financières et des gouvernements libéraux sont parvenus à faire plier Syriza, en Grèce, sur certaines mesures. Cependant, l’arriver du parti Podemos en Espagne pourrait venir soutenir la démarche engagée par les Grecs.
L’étude d’UBS et du cabinet de conseil PwC met en évidence un tournant majeur dans la création des richesses. Ainsi, la création de richesses des milliardaires est passé de 4 700 milliards de dollars (4089 milliards d’euros) entre 1995 et 2014 au niveau mondial, à 5 400 milliards (4698 milliards d’euros).
Cependant, « nous vivons actuellement une période d’opportunités, marquée par une création accélérée de richesses, similaire à l’âge d’or de la fin du 19e au début du 20e siècle (…)", a expliqué à la presse, Josef Stadler, responsable mondial de la division « ultra-riches » d’UBS.
En 2014, 66 % des 1 300 milliardaires considérés dans l’étude ont fait fortune par eux-mêmes, et se situent à 36 % en Asie, 47 % aux Etats-Unis et 17 % en Europe. La création des richesses en Asie ne décroit pas, assurant la position de leader de certains pays comme la Chine et l’Inde. Mais le continent africain n’est pas à la traîne, loin de là, le développement de la classe moyenne et l’arrivée de nouveaux riches (29 milliardaires africains révélé au Classement Forbes 2015) contribuent au développement économique du continent, qui a encore des défis à relever.
Dans l’actuel tournant économique du monde, qui se centre vers l’Asie et l’Afrique, l’isolement de La Réunion pourrait lui coûter cher. D’une part, l’absence de La Réunion et notamment de ses représentants, dans les négociations économiques en Europe (APE) et au sein des instances de l’Océan indien (COI), freine les opportunités d’échanges économiques et commerciaux avec les pays concernés. D’autre part, la méconnaissance des enjeux et perspectives économiques et diplomatiques du gouvernement français vis-à-vis de La Réunion empêche un développement durable de l’île.
Pourtant, le passé commun avec ces continents, abritant d’importantes fortunes, pourrait être un moyen de commercer et créer un co-développement avec les pays de la Zone Océan indien, et de l’Asie et l’Afrique. Ces freins sont de l’ordre du politique, ils pourraient donc être levés pour permettre aux 10 000 jeunes réunionnais qui arrivent sur le marché du travail de trouver un emploi stable et dans la région. Idem, pour les plus de 175 000 Réunionnais inscrits à Pôle emploi, qui auraient la possibilité de contribuer au développement de leur île et des pays de la zone.
SaiLin
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