« Mesdames... Messieurs... Bonjour à Vous tous !...

Tout d’abord, permettez-moi de me présenter. Je m’appelle donc Thérèse Rica, et je suis née à Sainte-Thérèse, voilà 47 ans. Je suis mariée, mère de deux enfants, et déjà deux fois mamie. Je suis issue d’une famille nombreuse, mon père était cultivateur, ma mère femme de ménage et pour la petite histoire, je suis également petite-fille d’Ernest Lapinsonnière, un partisan de la 1ère heure de Roland Robert !

Voilà le décor de planté, pour vous dire des origines et des racines qui allaient, je pense, conditionner tout le reste. À commencer par vendre le journal “Témoignages”, quand j’avais 15 ans, l’occasion de découvrir vraiment mon Quartier et les alentours, mais surtout d’y rencontrer et d’y côtoyer les gens, et mieux les comprendre...

Mais ce travail a été d’abord pour moi comme un loisir, surtout qu’à cette époque, venant d’un milieu très modeste, les vrais loisirs payants étaient inaccessibles ! ... Et puis, au fur et à mesure, il est devenu comme une “école de la vie”, mes convictions ont commencé à prendre forme... Et les “Anciens” qui m’entouraient, grâce à leurs propres convictions et leur formidable expérience, eh bien ils ont su me conforter dans les idées que j’avais sur le Parti Communiste, mais en particulier sur le devoir d’être au service des plus défavorisés !...

En fait, j’ai toujours été proche de ces idées-là, aussi bien dans ma vie personnelle ou familiale, que dans ma vie professionnelle... une vie professionnelle qui m’a amenée à m’impliquer rapidement dans celle de la Cité et à travailler auprès de différents publics.., comme ce fut le cas, au Collège Jean Albany de La Possession, où j’étais en contact permanent avec les familles d’adolescents en grandes difficultés, et face aux problèmes d’absentéisme, d’échec scolaire ou de délinquance notamment...

Et même si je me trouvais souvent dans des équipes masculines, je peux dire, je crois, qu’en ma qualité de femme, j’ai su m’imposer grâce à cette foi qui me porte, et qui est constamment tournée vers les idées démocratiques de justice et de paix, mais aussi, tout simplement, de respect et d’écoute !...

Mais aujourd’hui, une nouvelle étape s’engage, à l’ombre hélas de multiples nuages, pas très nouveaux d’ailleurs, mais de plus en plus pesants, et qui ont pour noms la crise économique, le chômage, l’habitat, l’éducation, la violence faite aux femmes, la vie outrageusement chère, les carburants, etc...

Alors, plus qu’hier, j’ai donc décidé de franchir le pas, de braver en quelque sorte la vie publique, étant restée jusqu’à maintenant loin des feux des projecteurs... et de faire ainsi profiter, à mon tour, de ma modeste expérience... Mais surtout, et toujours aussi humblement, je veux être de la « bataille des femmes », de ces femmes qui voudraient, elles aussi, s’exprimer au grand jour et qui, pour multiples raisons, ne le veulent ou ne le peuvent pas...

Alors oui, je veux être leur voix... C’est un réel engagement !

C’est un vrai combat..

Et j’aime ça !

Et il va de soi que ce combat, cette envie de bousculer vraiment les choses, et ce refus de croire qu’il y a une fatalité en tout,
• que ce soit au nom de la femme,
• ou au nom de tous les laissés pour compte, les exclus du marché du travail ou du simple droit au logement,
• ou au nom de nous tous, qui sommes victimes permanentes, à la limite de l’escroquerie, et je pèse mes mots ! En tout ce qui touche à la politique des prix dans ce Département... Eh bien, il va de soi que cette lutte légitime, cet appétit de justice, et cette espérance lucide en des jours meilleurs, sont au cour du projet de notre Parti, et au cour de l’action de toujours, de notre ami et camarade Jean Yves Langenier, un “sage parmi les sages”, et dont j’ai la fierté et la chance d’être la suppléante, pour aller porter le même idéal !... Le Parti vert Réunionnais de Cyrille Lebon nous apporte aussi tout son soutien. Jean Yves Langenier, que je remercie, tout comme Roland Robert, pour la confiance qu’ils m’accordent ... Jean Yves Langenier, a qui je laisse donc à présent le soin de vous redire notre idéal commun... et tout l’enthousiasme qui est le nôtre pour le faire triompher !

Je vous remercie ! »