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Manifestation anti-jeunes à Saint-Paul
1er décembre 2012
L’inauguration de l’Unité éducative en milieu ouvert a conduit à une manifestation de représentants du Premier monde contre cette institution. Considèrent-ils que les jeunes qui fréquenteront ce centre doivent être marqués à vie ? Ces jeunes seront-ils interdits d’avoir le droit de travailler à la mairie ? Et pourquoi vouloir exiler ce centre dans un autre quartier sans consulter la population concernée ?
Jeudi, le directeur de la protection judiciaire était à Saint-Paul pour inaugurer l’Unité éducative en milieu ouvert située à quelques dizaines de mètres d’une autre institution publique : la mairie. L’UEMO est installé dans les anciens locaux de la gendarmerie.
Cette inauguration a été l’occasion pour des représentants du Premier monde de se montrer comme les grands opposants de la création de cette structure. En clair, ils ne veulent pas qu’un centre chargé d’accueillir des jeunes suivis par la justice s’installe entre la mairie et une rue commerciale. Ils demandent que ce centre déménage du centre-ville pour que l’ancienne gendarmerie puisse être reconvertie en parking ou en boutiques.
Oui aux forces de répression, non aux éducateurs
Manifestement, ces personnes qui pensent faire partie de la classe dominante ont la mémoire courte. Quand les gendarmes occupaient ce bâtiment, il accueillait déjà des jeunes suivis par la justice, puisque les personnes convoquées à la caserne faisaient souvent l’objet d’une procédure judiciaire.
Aujourd’hui, le seul changement, c’est que des éducateurs remplacent les gendarmes, mais le public accueilli est toujours en lien avec une procédure judiciaire. Autrement dit, les représentants du Premier monde disent oui aux forces de répression, non aux éducateurs.
C’est là que l’on constate que les masques tombent. Car parmi les opposants à ce centre éducatif figuraient jeudi des élus qui s’autoproclamaient encore communistes voici peu de temps.
Aujourd’hui, ils montrent clairement qu’ils agissent en faveur de la division de notre société en deux camps qui ne doivent pas vivre ensemble. Leur attitude montre leur refus de voir des jeunes du Deuxième monde fréquenter des lieux où le Premier monde se sent chez lui. Cette volonté de vouloir séparer des êtres humains en fonction d’un critère social, c’est l’apartheid social.
Ils ne seront plus jamais communistes
Le discours d’intolérance est terrible : les jeunes n’ont qu’à aller ailleurs, loin du centre-ville, loin des yeux… les représentants du Premier monde voudraient les reléguer dans une école désaffectée des Hauts, ou dans les murs de l’ancien asile. Drôle de manière de traiter la jeunesse.
Ces manifestants considèrent-ils que les jeunes suivis par l’UEMO sont marqués à vie parce qu’ils ont eu un jour affaire à la justice ? Ces jeunes seront-ils interdits d’avoir des contrats à la Mairie de Saint-Paul ?
Les communistes savent que tous leurs dirigeants ont été condamnés par la justice. Nombreux ont été aussi les militants condamnés à cause de leur engagement politique pour la liberté du peuple réunionnais.
C’est donc une certitude : il n’y avait aucun communiste parmi les participants et les organisateurs de la manifestation contre les jeunes et leurs éducateurs. Les fauteurs de trouble ont choisi leur camp : la solidarité de classe avec le Premier monde. Ils ne veulent donc plus changer la société, ils ne seront plus jamais communistes.
M.M.
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