
Mal-do-mèr dann sarèt
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Ce que révèle la crise grecque
11 mai 2010, par
La crise grecque est souvent présentée comme résultant d’une fatalité : un discours taillé sur mesure pour les apôtres des plans dits “de réformes structurelles” -c’est-à-dire de casse sociale- porteurs de “sacrifices” qui ne seront supportés que par la population.
L’austérité extrême qui va frapper la Grèce est sans doute la première manifestation d’une politique du choc organisé, qui vise à réduire à néant ce qui reste d’Etat social en Europe…et remettre en selle le grand capital européen.
Face à la crise, l’Union européenne s’est engagée dans une politique de fuite en avant, accélérant les politiques ultralibérales qui sont pourtant à l’origine de l’effondrement de l’édifice économique et financier. Sous la pression de la crise, plusieurs Etats ont partiellement infléchi leurs options économiques : aux USA, les Démocrates sont ainsi parvenus à mettre en place une couverture sociale qui, bien qu’ embryonnaire et minimale, constitue néanmoins un réel progrès pour les travailleurs pauvres des Etats-Unis.
Orthodoxie ultralibérale
Sur le continent européen, on maintient le cap ultralibéral : de concert avec les institutions financières et internationales, les sommets de l’UE et les Gouvernements qui la composent adhèrent plus que jamais à une orthodoxie économique qui voit dans un dispositif qui combine licenciements massifs, fragilisation de la position des salariés vis-à-vis des employeurs et abaissement sans fin du coût du travail, l’unique solution pour retrouver la croissance et pour venir à bout des déficits budgétaires. Dogme pourtant battu en brèche par l’effondrement de l’économie, qui montre que ces “programmes structurels” accroissent au contraire les tendances à la récession… sans parler des coûts sociaux immenses que génèrent l’explosion du chômage et la précarité que provoque la marche forcée à la “flexibilité”.
Chantage à l’écroulement
Ainsi, les mesures appliquées à la Grèce n’ont rien de “nouveau” sous le ciel européen : elles constituent simplement un concentré extrême de l’ultralibéralisme, que le peuple grec se voit sommé d’avaler sous la menace d’un écroulement généralisé, brandie par des partenaires européens dont la “solidarité” est bien calculée.
Contrairement à ce qu’affirment ensemble des commentateurs indignés de la gauche dite “radicale” et des partisans bien pensants des réformes “raisonnées”, ce n’est pas par acharnement idéologique au sommet que l’Europe perdure dans cette voie : si elle apparaît contraire aux intérêts du plus grand nombre, l’orientation des politiques économiques de “rigueur” est par contre très favorable à ceux des grands intérêts économiques d’Europe.
Logique du profit
En réalité, ceux-ci ont aujourd’hui un besoin urgent de “réformes” telles que celles qui vont être appliquées à la Grèce… car malgré la mise en place d’un agenda concerté dans le cadre de la “stratégie de Lisbonne” en 2000, le grand capital d’Europe craint aujourd’hui un déclin significatif des profits, conséquence de son échec à obtenir de véritables gains de productivité, celle-ci n’ayant pas sensiblement augmenté dans les pays-phares de la zone euro. Cause majeure de cette stagnation : l’incapacité des intérêts économiques dominants et de leurs représentants politiques à réduire suffisamment les protections sociales pour faire baisser le coût du travail, malgré des attaques répétées contre les systèmes sociaux qui existent encore dans de nombreux pays d’Europe.
Contrairement aux Etats-Unis, où trente années de révolution conservatrice ont réussi à faire table rase de l’Etat social, l’Europe garde encore des structures de redistribution sociale, héritées d’un siècle de vastes mobilisations et de combats politiques. Si les intérêts économiques américains peuvent se permettre d’introduire des programmes très “mesurés” d’assurance médicale, le capital européen a au contraire besoin d’accroître la pression sur les systèmes sociaux, qui freinent l’augmentation des profits...au prix d’une récession dont la facture sera assumée par les peuples.
Ainsi, le cas de la Grèce n’a rien de conjoncturel. Les mesures de rigueur n’ont certainement pas un caractère exceptionnel : elles constituent le premier acte d’une offensive renouvelée contre les protections sociales qui demeurent en Europe.
Geoffroy Géraud-Legros
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Messages
11 mai 2010, 09:00, par richardon
comment peut-on soutenir les mesures prises ces jours-ci pour "sauver" l’europe ,le PS soutient ces mesures certes avec quelques critiques, mais qui va payer la note ? cerainement pas le cac 40 et les gents fortunés ! mais bien la population la plus démunie, c’est à dire l’immense majorité des européens ! la "crise" grec à été fabriquée de longue date car c’était le seul moyen d’essayer de faire accepter des mesures difficiles par les populations, mesures qui comme d’habitude vont profiter aux multinationales et au patronat ! nous devons réagir à cela et ne plus rester dans l’inaction !