
Désaccord entre les canniers et les usiniers, toujours pas de date pour la récolte
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Sur le Blog de Paul Vergès
19 avril 2011
La semaine dernière, en continuité d’ailleurs avec la précédente, a été marquée par les préoccupations, réactions et manifestations diverses concernant l’augmentation du prix des carburants.
En l’absence de transports collectifs suffisants, dans un contexte du “tout automobile” qui gangrène l’aménagement de notre pays depuis des décennies, ce prix de l’essence est un problème clé. Il a des conséquences importantes sur notre économie fragile et sur le fonctionnement de toute notre société.
L’augmentation constante du prix de l’essence a nécessairement un impact sur le coût des marchandises transportées, sur les déplacements des individus, que ce soit en 2 ou 4 roues, que ce soit par bateau, que ce soit par avion où la facture est particulièrement lourde.
Une ressource de plus en plus rare
Par ailleurs, la demande sans cesse croissante de carburants de la part des grands pays émergents a également des effets sur le prix d’une ressource qui risque de devenir rare. Et ce, d’autant plus qu’il apparaît que dès 2006 a eu lieu le Peak Oil. Information sérieuse émanant de l’Agence Internationale de l’Énergie. Ce “pic pétrolier” désigne le moment où les réserves de pétrole commencent à régresser et annoncent à plus ou moins long terme la fin totale de ce liquide qui a pris dans le monde une telle place dans les sociétés et modes de vie. Dans un premier temps, assez proche, on nous annonce le litre d’essence à 2€ et puis, et puis, plus rien, dans 50 ans, peut-être avant.
Quand, de plus, on sait, que l’utilisation des énergies fossiles a des effets néfastes sur notre environnement, c’est un cri d’alarme qu’il faut lancer. L’impasse est totale… si nous ne réagissons pas.
La responsabilité des politiques est en jeu : il s’agit de faire face dans l’immédiat et de trouver des solutions définitives pour l’avenir proche.
L’île de La Réunion est concernée. La planète Terre est concernée.
La solution n’est certainement pas dans la création d’un fonds spécial constitué sur les fonds propres de la Région qui lance également un appel aux communes. Les collectivités locales, dont les ressources sont en constante diminution, n’ont pas à se substituer à l’État. Être responsable, ce n’est pas vouloir l’être à la place des autres : à chacun ses responsabilités !
D’autres solutions, durables, sont possibles.
Les atouts d’une île tropicale
Dès 1999, dans une conférence qui s’est tenue au siège parisien de l’UNESCO, en présence du premier ministre, Lionel Jospin, nous avions avancé une solution à ce problème fondamental. C’était l’autonomie énergétique à l’horizon 2025 par le recours aux énergies renouvelables d’une île tropicale et volcanique : le soleil, le vent, la mer, la géothermie, la biomasse.
Rapidement, grâce à des mesures incitatives mises en place par la direction politique précédente, 110.000 chauffe-eau solaires ont été installés pour économiser l’électricité. L’étude de la faisabilité d’un mix énergétique 100% renouvelable est apparue très prometteuse et réaliste. Nous pouvions être assurés de produire vers 2025 assez d’électricité pour satisfaire les besoins d’une population réunionnaise estimée à 1 million d’habitants, à partir de nos atouts énergétiques propres.
Ces possibilités, ces espoirs ont été mis à mal, il y a un an, quand le refus de l’union et la division ont livré la Région Réunion à l’UMP.
Et l’on a commencé par supprimer le Tram-Train à traction électrique qui avait un large soutien de l’opinion consciente, perpétuant ainsi de manière irresponsable la politique néfaste du “tout automobile”.
Insulte à l’avenir
Et puis on a annoncé un nouveau projet de route littorale : une route à 6 voies, plus un tracé virtuel pour un chemin de fer éventuel (alors même que le projet tram-train avait été retiré !). Or, quelles sont les garanties de sécurité de cette route par rapport au risque des cyclones d’ampleur aggravée et surtout au risque d’élévation du niveau de l’océan au cours des décennies à venir ? Les réunions internationales de Kyoto, de Copenhague, de Cancún et, sans doute à la fin de l’année, de Durban mettent en garde contre l’élévation accrue du niveau des mers, d’abord prévue autour de 70 cm à la fin du siècle, puis d’un mètre ou plus si se poursuivent les fontes des glaciers aux deux pôles.
De plus, on peut supposer que le coût final de cette route sera supérieur à la dotation budgétaire du gouvernement pour le premier projet et que celle-ci ne sera pas abondée pour le passage à six voies plus une voie ferrée.
Suppression d’un mode de transport collectif propre, construction retardée d’une route désormais sans sécurité garantie, voilà deux impasses dans lesquelles La Réunion est plongée. N’est-ce pas une insulte à l’avenir de notre île et de sa population ? Nous avons appelé plusieurs fois chaque Réunionnaise et chaque Réunionnais à prendre ses responsabilités. Mais, là, ne sommes-nous pas face à l’irresponsabilité ? Qui plus est à un poste où, précisément, un minimum de responsabilité est attendu, exigible.
Aussi, quand on voit comment un incident de séance – à la Commission permanente – se transforme en événement médiatique, avec ordre de filmer la séance, interruption de la Commission, conférence de presse et menace d’un dépôt de plainte, on se dit que la politique spectacle a remplacé la politique au service des citoyens. Est-ce une manière de tenter de faire oublier les vrais problèmes ? Pas sérieux tout cela !
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