Saint-André

Une Section communiste en phase avec les valeurs et les idéaux de la reconstruction du PCR

8 octobre 2013

Samedi 5 octobre, des militants de la Section de Saint-André se sont réunis pour réfléchir et échanger sur les moyens de reconstruire le Parti.
Jean-Max Hoarau a rappelé brièvement comment et pourquoi est né le communisme réunionnais en retraçant les grandes lignes de l’histoire de La Réunion.

Des militants unis pour la reconstruction du Parti.

La deuxième moitié de l’année 2012 et tous les mois écoulés depuis le début 2013 ont été, pour les militants communistes de La Réunion, marqués par la réflexion puis la nécessité de l’action pour reconstruire leur Parti.

Le 8ème Congrès, tenu au début de juillet, a constitué une étape importante, mais loin de clore définitivement un processus. Au contraire ! La reconstruction continue d’avoir besoin d’une réflexion complémentaire et, surtout, d’actes concrets pour la mettre véritablement en œuvre.

C’est dans cet esprit et cette perspective que des militants saint-andréens se sont réunis samedi matin pour approfondir et préciser leur démarche. La remise en place d’une Section PCR à Saint-André ne relève pas de l’anecdote. Elle est au cœur de la résolution des militants de faire de leur Parti une réalité vivante, comme cela a été le cas pendant des dizaines d’années depuis le Dr Raymond Vergès. Il est vrai que, depuis plusieurs années, au vu de ce qui se passait à Saint-André, loin des traditions de lutte, de résistance, de désintéressement personnel, de solidarité, on était en droit de se demander ce que pouvait bien signifier être communiste aujourd’hui à La Réunion.

Gélita Hoarau, notamment, est intervenue lors de cette réunion et a parlé ce que la réalisation du respect de la dignité, de l’égalité peut apporter aux femmes.
(photo d’archives Toniox)

Loin d’une approche théorique abstraite, Jean-Max Hoarau a retracé les grandes lignes de ce qui a contribué, au cours de la courte, mais intense histoire de La Réunion, à faire naitre les valeurs de ce qui constitue les références d’une identité communiste réunionnaise : le refus de l’injustice et de la soumission, déjà manifeste dès les premiers temps du peuplement, avec les Malgaches « partis marron » dans la forêt ; la soif de liberté exprimée à travers la grande épopée du marronnage au XVIIIème siècle et concrétisée, même encore imparfaitement, par l’abolition de l’esclavage en 1848 ; la volonté d’égalité que devait apporter la loi de 1946, votée grâce à l’impulsion, du côté réunionnais, des deux députés communiste Léon de Lépervanche et Raymond Vergès.

« C’est de la pratique de chacun que dépend la reconstruction du Parti »

Nous sommes aujourd’hui les héritiers de toutes ces luttes et on ne saurait être un communiste réunionnais digne de ce nom sans avoir constamment à l’esprit et sans mettre en pratique ces valeurs : la reconnaissance de la dignité des Réunionnais, pas plus, mais pas moins qu’un autre, l’affirmation de son identité culturelle et linguistique propre, l’attachement indéfectible aux idéaux de liberté, d’égalité, de solidarité fraternelle.

Le Dr Raymond Vergès, né à Saint-André, a été le responsable politique qui a le plus marqué cette ville.

A partir de là, plusieurs camarades ont exprimé, chacun avec leurs mots, comment ils ont essayé de se retrouver au cours de leur vie militante en phase avec ces idéaux.

Adrien Larivière par exemple a montré ainsi quelle dose de conviction il fallait avoir dans l’idée de justice et de liberté pour résister à la fraude et aux violences électorales.

Gélita Hoarau a su dire elle aussi combien les femmes ont à gagner dans la mise en pratique et la réalisation du respect de la dignité, de l’égalité, etc.

Les différentes expériences personnelles des uns et des autres, avec la conviction qu’il convient toujours de s’améliorer, ont ainsi montré aux plus jeunes ce qu’il y a d’exaltant et de particulièrement enrichissant à essayer de se comporter en communiste.

C’est de la pratique de chacun que dépend finalement la reconstruction du Parti, spécialement à Saint-André. Etre sinon au cœur, mais en tout cas pleinement en phase avec ces exigences, telle est la stimulante ambition que se sont donné les militantes et militants de Saint-André.

Correspondant

A la Une de l’actuParti communiste réunionnais PCR

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La pès kabo

5 juillet, par Christian Fontaine

Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)


+ Lus