Une vague bleue en demi-teinte

18 juin 2007

La vague bleue tant attendue par les médias métropolitains n’a pas eu. Elle a échoué en raz campagne. Au moment où mettons sous presse, et selon des instituts de sondages, l’UMP garde une majorité avec entre 319 à 329 sièges.

Le Nouveau Centre, ex-UDF rallié à cette majorité présidentielle obtient entre 17 et 20 sièges. Le MoDem de François Bayrou subit sa rupture et son indépendance avec de 2 à 3 sièges. Les socialistes qu’on annonçait en perdition atteignent quand même de 202 à 210, voire 213 sièges. Et le PCF que certains enterraient déjà gagne de 12 à 19 sièges, résultat plus qu’honorable vu les circonstance. Les Verts eux obtiendraient de 3 à 4 sièges.
Si l’UMP peut se targuer d’une majorité, elle va trouver en face d’elle des opposants au nombre plus important auquel elle s’attendait. L’appel au "sursaut" adressé à un électorat fataliste et démobilisé au premier tour paraît avoir porté à gauche : les électeurs se sont déplacés pour contenir la vague bleue. Le gouvernement n’a pas eu le résultat escompté.
Les battus les plus importants : Alain Juppé, le magistrat Jean-Louis Bruguière, Renaud Donnedieu de Vabres, Alain Carignon et Arno Klarsfeld pour l’UMP, Jean-Pierre Chevénement et Vincent Peillon pour le PS, et (heureusement) Marine Le Pen pour le FN.


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