Actualité politique à La Plaine des Cafres

Une vie avant et surtout après TAK

16 janvier 2006

Il a créé la surprise lorsqu’au second tour des élections cantonales de 2004, avec l’appui de l’Alliance, il remporte son siège de conseiller général de La Plaine des Cafres avec 62% des voix contre Maryse Mussard, candidate de la municipalité “takienne”. Alors que TAK met en place sa stratégie, Maurice Hoarau se lance dans la préparation des municipales de 2008.

Pendant plus de 20 années, Maurice Hoarau a travaillé au service de la population de la 3ème circonscription, dont 12 ans aux côtés d’André Thien-Ah-Koon. En 2001, il est démis de sa fonction d’adjoint au maire, pour retrouver un poste de conseiller municipal au sein de l’opposition.

"Une surprise de taille"

À l’évidence, cette méthode de mise en touche brutale est d’usage chez le maire démissionnaire du Tampon. En proposant à sa succession Didier Robert, son 10ème adjoint, TAK tire un trait sur ses 9 plus proches collaborateurs, sur la reconnaissance de leurs combats à ses côtés. Mais cette stratégie pourrait se retourner contre lui. C’est ce que Maurice Hoarau souhaite, et il ne s’en cache pas, réservant ainsi à TAK "une surprise de taille" le 20 janvier, lors de l’élection interne anticipée du nouveau maire (voir encadré) .

Les Tamponnais "n’ont plus peur"

L’homme de terrain Hoarau, celui-là même qui s’est soulevé aux côtés des militants associatifs culturels pour que La Plaine des Cafres garde son nom, son identité, son histoire, poursuit quant à lui sa route, "prépare l’avenir".
Bien que pourvu de peu de moyens, sa permanence de Bois-Court, inaugurée en août 2004, est un lieu d’accueil et d’écoute pour la population, une interface vers les collectivités, mais aussi un moyen pour Maurice Hoarau et ses colistiers de préparer activement les municipales et les 2 cantons renouvelables (Trois-Mares et centre-ville/Petit Tampon) de 2008. Quand on lui demande de nous rapporter les réactions des Tamponnais face à la démission de TAK, il nous parle de "soulagement pour la population. Les gens se sentent aujourd’hui libérés, ils peuvent s’exprimer plus librement. Ils n’ont plus peur". Car si l’on n’est pas de son parti, c’est que l’on est forcément contre lui.
Maurice Hoarau dénonce cette opposition et pression systématiques de l’ancienne municipalité sur la population. Il se présente quant à lui aux échéances électorales de 2008, sans étiquette au premier tour, pour tenter d’unir le maximum de citoyens autour de ses idées, celles du renouveau politique.

Estéfani


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