Réunion de travail entre la Région et la commune de Saint-Benoît

Une vision partagée du développement durable

13 décembre 2008

Après la pose de la première pierre du lycée de Saint-Benoît 4, une reunion de travail était organisée entre la Région et la commune de Saint-Benoît. Cet échange a permis de montrer une convergence de vues entre les deux collectivités dans de nombreux domaines concernant le développement durable.

Après avoir posé la première pierre du futur premier lycée à énergie positive de La Réunion, Paul Vergès et Jean-Claude Fruteau ont participé à une réunion de travail entre la Région et la commune de Saint-Benoît.

Cette rencontre a permis au député-maire d’exposer les grands projets portés par son équipe. Il a tout d’abord souligné l’importance de la cohérence de ces projets pour le développement de Saint-Benoît : la déviation de la RN2, l’endiguement de la rivière des Marsouins, la zone artisanale de Beauvallon, le port de pêche et de plaisance, l’aménagement de Sainte-Anne, l’extension du théâtre des Bambous et la construction d’une piscine à Sainte-Anne notamment.

Jean-Claude Fruteau et Paul Vergès ont posé hier la première pierre du lycée de Saint-Benoît 4, un outil au service du développement durable de la micro-région Est. (photo EP)

Concernant la déviation de la RN2, le tracé retenu est un tracé par les hauts, afin de ne pas couper la ville en deux. Ce choix ouvre également des perspectives d’extension de l’habitat vers les hauts.
Jean-Claude Fruteau a également expliqué l’enjeu de l’aménagement de Sainte-Anne, une « ville-relai » amenée à évoluer. Le lycée s’inscrit en effet dans un nouveau quartier situé à l’entrée Ouest de Sainte-Anne. L’endiguement de la rivière des Marsouins permettra quant à lui de gagner un foncier indispensable à des aménagements.
Pour sa part, Paul Vergès a noté que tous ces projets s’inscrivent dans le cadre du développement durable. Ils rejoignent la politique régionale. Dans son intervention, le président de la Région a insisté sur le rôle que peut jouer Saint-Benoît dans l’aménagement de la micro-région Est. Cette commune est en effet, avec Saint-André, un des deux pôles de développement de cette partie de l’île.

Des potentialités à exploiter

Il note que le développement durable de Saint-Benoît peut se conjuguer avec sa vocation initiale. En effet, Saint-Benoît était une ville qui accueillaient des industries importantes liées à la canne à sucre, à la vanille, aux épices. Elle est déjà une des plus importants centre de production d’énergie renouvelable, avec la centrale de Takamaka. Elle peut conforter cette position en misant sur l’éolien et le photovoltaïque. Paul Vergès a d’ailleurs rappelé que les crédits existent pour que les communes équipent les toits de leurs écoles en panneaux solaires, avec l’obligation de rachat de l’énergie par EDF.
Outre l’augmentation de la production électrique d’origine hydraulique par le biais de petits ouvrages, l’eau est un atout naturel qui peut être mis au service du développement de l’aquaculture dans les rivières.
Paul Vergès a également cité le pôle sanitaire Est actuellement en construction, qui pourra créer des emplois. En misant sur le développement des activités locales, Saint-Benoît pourra résoudre un problème de mobilité. La commune pourra également entraîner dans son sillage les autres villes de son arrière pays : Sainte-Rose et la Plaine des Palmistes. Elle pourra être la locomotive de cette partie de la micro-région, devenant un pôle d’activités important pour La Réunion.
L’échange d’hier a donc permis de dégager une convergence de vues sur l’essentiel : un accord sur un développement durable partagé, dans le respect des compétences des différents partenaires. Cette volonté politique commune est un atout pour étudier les conditions de programmation de ces différents investissements.


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