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Maires et parlementaires de La Réunion rassemblés sur une question essentielle
10 août 2017
À l’appel de l’Association des maires de La Réunion, de nombreux élus se sont rassemblés devant la préfecture. La revendication d’un nombre minimal de 3298 emplois aidés pour assurer la sécurité dans les écoles. Dans ces conditions, la rentrée scolaire n’aura pas lieu à La Réunion le 18 août comme prévu. Les maires donnent au gouvernement jusqu’au 16 août pour faire des propositions. Pour sa part, le gouvernement a décidé d’organiser une visite du ministre de l’Éducation nationale à La Réunion le 17 août.
Hier, l’Association des maires de La Réunion appelait à un rassemblement devant la préfecture. Ce rassemblement a eu lieu au lendemain d’une rencontre entre une délégation de l’Association des maires et le préfet au sujet des emplois aidés. La décision définitive au sujet du quota du second semestre n’est pas encore prise. Mais les premières informations font état d’une baisse de 75 %. C’est une catastrophe pour toutes les familles pour qui un emploi aidé est la seule issue pour échapper temporairement au chômage de longue durée. C’est également un grave problème pour les collectivités car les travailleurs en contrat aidés ont un rôle important dans leur fonctionnement, notamment pour les écoles et les transports scolaires.
Tous les maires à l’exception de quatre étaient présents. L’absence de Gilbert Annette, maire de Saint-Denis, a rappelé qu’il est un soutien indéfectible d’Emmanuel Macron. Cette absence a le mérite de clarifier la situation pour les échéances à venir.
Plusieurs parlementaires étaient également aux côtés des maires, dont Gélita Hoarau, sénatrice de La Réunion, et Nathalie Bassire, députée de La Réunion. Absent en raison de l’agenda parlementaire, Jean-Hugues Ratenon a pour sa part posé hier une question orale au gouvernement à l’Assemblée nationale. C’est donc l’unanimité des élus pour rappeler à Paris l’importance des emplois aidés à La Réunion.
Mardi, le préfet a annoncé le déblocage de 1.800 emplois aidés pour la rentrée scolaire du 18 août. Devant la préfecture, Stéphane Fouassin, président de l’Association des maires de La Réunion, a donné lecture d’une motion que les élus allaient remettre au préfet. Pour que la rentrée se fasse dans des conditions minimales de sécurité, les communes ont besoin de 3.298 emplois aidés. Ce nombre ne prend pas en compte les besoins de la Région et du Département pour les lycées et les collèges. Les maires de La Réunion dénoncent également le désengagement de l’État dans la politique de l’emploi, ainsi que la réduction des dotations versées aux collectivités.
Par ailleurs, le quota attendu pour le second semestre est de 11.000 emplois aidés à La Réunion. Les 1.800 proposés sont donc bien loin du compte et correspondent à peine à la moitié du nombre minimal pour assurer la rentrée scolaire.
Ils demandent au gouvernement de prendre en compte l’urgence de la situation économique et sociale de La Réunion, et rappellent que la rentrée scolaire ne pourra avoir lieu le 18 août dans ces conditions.
La délégation composée des maires et des parlementaires a été reçue par le préfet à 11 heures. La rencontre a duré plus d’une heure pendant laquelle toutes les personnes présentes autour de la table ont pu s’exprimer. Au cours de cet échange, Maurice Gironcel, maire de Sainte-Suzanne et secrétaire général du PCR, a rappelé que la situation de La Réunion n’est pas celle de la France, en raison notamment de la démographie. Gélita Hoarau a montré l’inquiétude des parents qui voient les moyens affectés à la réussite scolaire diminuer.
À la sortie, Stéphane Fouassin a pu constater que l’État reste sur ses positions.
Dans ces conditions, « la rentrée ne se fera pas le 18 août dans l’état actuel », soulignent les maires de La Réunion. L’Association des maires se réunira le 16 août. Elle laisse au gouvernement ce délai pour formuler des propositions. De plus, les élus demandent des garanties pour que la rentrée scolaire de janvier 2018 puissent se dérouler.
Maires et parlementaires restent donc mobilisés pour que les problèmes de La Réunion soient pris en compte par le gouvernement.
M.M.
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