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Les élections législatives en France
19 juin 2007
Le résultat du deuxième tour des Législatives en France rend possible la constitution d’un groupe de rassemblement autour des députés du PCF. D’ores et déjà, les Verts ont fait part de leur volonté de participer à ce groupe qui serait une des quatre forces politiques de l’Assemblée Nationale.
« Les élections de 2007 viennent d’ouvrir une période nouvelle, pour notre pays, pour notre société et son avenir », affirme Didier Laurent, membre de la direction du PCF dans une déclaration lue à la publication des résultats dimanche. « Les députés, les élus, les militantes et militants communistes sont déterminés à se mobiliser pour contribuer à rassembler le plus largement dans la résistance aux mauvais coups et arracher tout ce qui pourra l’être (...) pour tirer tous les enseignements de ce qui vient de se passer et ouvrir, ensemble, une perspective nouvelle pour la gauche, pour un changement réel ».
Pour le PCF, les résultats du deuxième tour des Législatives ouvrent de nouvelles perspectives. En effet, la secrétaire nationale du Parti communiste, Marie-George Buffet, s’est dite dimanche soir « très sereine » d’avoir une « forte présence » de députés communistes à l’Assemblée nationale. Candidate dans la 4e circonscription de Seine-Saint-Denis, elle a été réélue avec 56% des suffrages, selon le ministère de l’Intérieur.
« Nous aurons la quatrième force à l’Assemblée nationale » avec 18-19 députés PCF, selon les estimations des instituts de sondage, et « nous allons mettre cette force au service des exigences populaires et au service d’un réveil de la gauche », a-t-elle dit sur TF1.
« Nous serons ouverts à tous ceux et toutes celles qui voudraient rejoindre ce groupe », a conclu Marie-George Buffet.
Le PCF est désormais proche de son but qui est de maintenir un groupe au Palais-Bourbon, alors que le minimum requis est de 20 députés. Du côté des Verts, plusieurs dirigeants se sont dits favorables à la constitution d’un groupe de rassemblement.
Déjà en 1997, des députés communistes, Verts et MRC s’étaient associés dans un groupe (RCV), présidé par Alain Bocquet.
« La démocratie exige que la voix des députes communistes puisse être entendue demain à l’Assemblée par la reconnaissance d’un groupe des députés communistes et apparentés », a affirmé dans un communiqué Michel Laurent, responsable de la Vie du PCF. « Les conditions sont désormais réunies pour un groupe communiste », a affirmé à l’AFP le porte-parole du PCF Olivier Dartigolles. Il a bon espoir que des députés non-inscrits rejoignent le groupe communiste.
Olivier Rozenberg, chercheur au Cevipof, rappelle que « l’avantage d’un groupe n’est pas seulement symbolique : c’est essentiel pour l’accès au temps de parole et aux ressources », c’est-à-dire aux aides publiques. Pour Vincent Tiberj du Cevipof, le résultat démontre « l’importante capacité de résistance du PCF dans ses bastions ». Le parti est sauvé par son ancrage local : « le communisme existe non plus nationalement, mais localement » et le doit « au communisme municipal » et « aux travaux faits les communistes au niveau local », relève ce chercheur.
Les Verts pour un groupe avec le PCF
Dominique Voynet a jugé "logique" lundi que les députés des Verts et du Parti communiste joignent leurs forces dans la nouvelle Assemblée nationale afin de pouvoir former un groupe parlementaire, sans que cela ne signifie un « accord politique » entre les deux partis.
« Il serait logique de permettre qu’un nouveau groupe existe à l’Assemblée nationale », a jugé l’ancienne candidate des Verts à la Présidentielle sur LCI. « Le fait qu’il n’y ait que deux groupes, trois peut-être, à l’Assemblée nationale ne serait pas sain ».
« Un groupe communiste et Verts, ce n’est pas anormal », a-t-elle ajouté, tout en soulignant qu’il s’agirait d’un "groupe technique", et non d’un "accord politique".
« Quand on n’a pas les moyens, effectivement, de faire un groupe parlementaire, le fait de mettre en commun ses moyens pour permettre et aux communistes, et aux Verts, d’exister ne serait pas scandaleux. L’accord politique n’existe pas pour autant », a-t-elle précisé.
Le député de Paris Yves Cochet a également déclaré, sur i>Télé, qu’il espérait « plusieurs groupes de gauche ». Selon lui, les Verts vont discuter avec le Parti radical de gauche et le Parti communiste français.
Pour sa part, le député-maire Vert Noël Mamère, réelu, s’est dit dimanche favorable à la constitution d’un groupe parlementaire commun avec le PCF. Les Verts auront quatre députés dans la nouvelle Assemblée.
Alain Juppé annonce sa démission
Battu dans la 2e circonscription de la Gironde par la socialiste Michèle Delaunay, Alain Juppé, ministre de l’Ecologie et Numéro 2 du Gouvernement, a annoncé dimanche soir qu’il allait présenter sa démission à Nicolas Sarkozy.
Le Maire de Bordeaux a obtenu 49,07% des voix, contre 50,93% pour son adversaire socialiste Michèle Delaunay dans cette circonscription historiquement à droite, où il avait été élu pour la première fois en 1997.
Alain Juppé en a immédiatement tiré les conséquences. « Je présenterai dès demain matin au président de la République et au Premier ministre ma démission de mes fonctions de ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables », a-t-il annoncé dans une déclaration depuis Bordeaux.
Nicolas Sarkozy et François Fillon avaient fait savoir avant les élections que les ministres battus devraient démissionner du Gouvernement. Onze ministres étaient candidats, dont M. Fillon, élu dès le premier tour dans la Sarthe. Tous ont été élus excepté M. Juppé.
Alain Juppé était le plus menacé - Ségolène Royal avait obtenu 54,66% des voix dans sa circonscription le 6 mai - mais sa défaite constitue une énorme surprise. Dimanche dernier, il était sorti du premier tour avec 12 points d’avance sur Mme Delaunay, et 43,73% des voix.
Sa défaite va obliger Nicolas Sarkozy et François Fillon à un remaniement gouvernemental beaucoup plus important que prévu. À la tête d’un “super-ministère” de l’Écologie créé dans le cadre de la nouvelle architecture gouvernementale mise en place par le nouveau président, Alain Juppé avait la responsabilité de l’environnement, des transports et de l’énergie. Mais il était surtout l’un des poids lourds du gouvernement.
Revue de presse
• “L’Humanité”
« S’ils ont donné, comme on s’y attendait, une large majorité à l’UMP, les électeurs ont refusé le chèque en blanc que le parti de Nicolas Sarkozy leur demandait, escomptant ainsi avoir les mains totalement libres. Le niveau d’abstention reste très élevé, confirmant que pour des millions d’électeurs, l’essentiel s’est joué lors de la Présidentielle. Mais les urnes ont envoyé hier un message de rééquilibrage. L’UMP semblait espérer une vague bleue qui la mène vers les 400 sièges de députés et amplifie les marges de manœuvre dont elle disposait déjà depuis cinq ans. La situation sera inverse. La gauche disposera au total de plus de sièges qu’elle n’en avait durant le quinquennat écoulé. Les électeurs ont, semble-t-il, voulu donner à la gauche les moyens de se battre, ce qui prouve bien qu’à leurs yeux, les choix du gouvernement doivent rester à tout moment discutables. Après la polémique de l’entre-deux tours sur la TVA, c’est une leçon dont le nouveau pouvoir devra manifestement tenir compte. Non Monsieur Sarkozy, tout ne vous sera pas possible !(...) ».
Pierre Laurent
• “Libération”
« Les électeurs ont signifié leur refus d’une Chambre monocolore et d’un pouvoir total conféré à un seul homme. "Magic Sarkozy n’a pas tout à fait atteint ses objectifs. Avant même de commencer, l’état de grâce s’étiole quelque peu. Le président a remporté une victoire incontestable. Mais la France entre en Sarkozy les yeux ouverts, avec un soupçon de méfiance. Bonne nouvelle pour le débat démocratique, en tout cas. L’équipe du président confirme son intention d’avancer vite. La France en sortira-t-elle changée ? C’est évidemment l’intention du président. On hésite parfois entre Bonaparte et Thatcher. Un consulat libéral ? Un conservatisme de rupture ? Les comparaisons sont vaines : le sarkozysme est un phénomène nouveau dans la vie politique française.(...) »
Laurent Joffrin
• “Le Figaro”
« Est-ce l’effet de la polémique hâtivement montée en épingle sur la TVA sociale, ou les appels répétés à la résistance contre l’hégémonie sarkozienne ? Est-ce la dénonciation des "cadeaux fiscaux", la stigmatisation d’une "politique exclusivement conçue pour les riches" ou les noires prophéties sur le climat social et l’inévitable désordre civil ? L’opposition n’avait pas de projet, elle n’aura pas de majorité. Mais l’opposition a pilonné le seul programme qui existait, et elle s’en est trouvée renforcée. Ce qui s’est produit (hier) n’est certes pas un échec puisque Nicolas Sarkozy disposera d’une majorité claire, mais c’est assurément un avertissement.(...) »
Nicolas Beytout
• “La Croix”
« L’image de la vague a fait peur. Si le taux d’abstention est resté stable entre les deux tours, le profil de ceux qui se sont dérangés pour voter a changé. Ce sont plutôt les électeurs de gauche qui se sont mobilisés ; ils n’ont pas empêché la franche victoire de la majorité de Nicolas Sarkozy, mais ils ont voulu rééquilibrer le paysage politique de la France. Ils ont souhaité que le nouveau président élu avec une confortable avance n’ait pas, au Parlement, une sorte de pouvoir absolu. Le résultat (d’hier soir) ne doit pas surprendre, pourtant : il ne traduit pas une versatilité de l’électorat ; il confirme le rapport de forces issu de la Présidentielle. Un partage clair en faveur de la droite, certes, mais une opposition large et une bipolarisation accrue (...). »
Dominique Quinio
• “Ouest-France”
« Même les vagues s’étalent et... la gauche reprend de l’air. Le premier tour des Législatives avait confirmé - et même amplifié - les tendances observées lors de la Présidentielle : pour l’essentiel, une forte poussée de la droite - UMP et ses alliés centristes - et un PS en mauvaise posture. Le deuxième tour a marqué un net coup d’arrêt à ce que la plupart des instituts de sondages annonçaient comme un "tsunami" comparable à la déferlante rose qui avait submergé les Conseils régionaux en 2004. Le 10 juin, la Bretagne avait été pratiquement la seule à résister à cette "vague bleue". Cette fois, c’est dans toutes les régions que l’on a pu constater un rééquilibrage, parfois un renversement des tendances de la semaine précédente, même si, au total, la droite reste bel et bien majoritaire avec quelque 340 députés. Un échec symbolise, entre tous, ce qu’il faut bien appeler un revers pour le nouveau pouvoir : la défaite, à Bordeaux, de l’ancien Premier ministre, Alain Juppé, numéro 2 du gouvernement.(...) »
Jean-Yves Boulic
• “Nice-Matin”
« D’abord, le gouvernement devra compter avec une animation parlementaire entretenue par une opposition décidée. Ce n’est pas la même chose de gouverner avec une opposition groggy ou avec une opposition revigorée. Ensuite, et dès lors que les affrontements politiques seront, comme il se doit, engagés dans l’enceinte parlementaire, l’argument de l’illégitimité d’une opposition réduite à recourir "à la rue" sera plus difficile à invoquer. Enfin, sans doute le gouvernement et le président devront-ils évaluer la part prise dans ce résultat du second tour par "l’erreur" commise sur la TVA sociale. Sans doute est-elle au principe du sursaut de la gauche. Et le premier signe que la majorité élue, indiscutable, est d’ores et déjà sous contrôle.(...) »
Marc Chevanche
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