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Le ministre de l’Économie cible les chômeurs
14 octobre 2014, par
Dans une interview accordée au Journal du dimanche, le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, a assuré que la réforme sur l’assurance-chômage était “insuffisante”, laissant présager une diminution des allocations chômage en cas de réforme « plus approfondie ».
Dans la course aux économies, le gouvernement avait prévu une réforme de l’assurance-chômage, dont le déficit a atteint 4 milliards d’euros. Face à cela, le ministre avait estimé qu’il ne devait « pas y avoir de tabou ni de posture » sur l’assurance chômage.
Emmanuel Macron a également assuré qu’il y « a eu une réforme, elle est insuffisante. On ne pourra pas en rester là », ce dernier a invité les partenaires sociaux à « faire avancer les choses ». Le ministre a d’ailleurs averti : « comme l’État garantit financièrement le régime, il peut aussi reprendre la main si les blocages sont trop lourds ».
Face aux déclarations du ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, l’Élysée a réagi, lundi 13 octobre, sur la nécessité de réformer l’Assurance-chômage, en annonçant la mise en place d’une négociation qui « viendrait le moment venu », mais « pas immédiatement ».
Dans son communiqué, l’Élysée assure qu’il « y a bien un problème de déficit », estimant que cela relève de « la responsabilité des partenaires sociaux en lien avec l’État ». « Une convention a été signée en 2014 et une date a été fixée par les partenaires sociaux pour un nouveau rendez-vous en 2016 », d’ici là « il y a beaucoup de sujets de négociation à l’agenda des partenaires sociaux, notamment la négociation en cours sur la modernisation du dialogue social ».
Cette volonté de réformer en profondeur l’assurance chômage n’est pas nouvelle. Le 6 octobre dernier, le Premier ministre, Manuel Halls, avait lancé le débat à Londres, en estimant que la question du montant et de la durée de l’indemnisation du chômage devait « être posée ». Assurant directement que le montant de l’allocation chômage allait être revu.
En 2011, le gouvernement de François Fillon souhaitait également revoir l’indemnisation chômage des cadres, assurant par la voix de Bruno Le Maire, en charge du projet de la majorité pour 2012, qu’il était impossible de « garder un dispositif d’indemnisation du chômage parmi les plus généreux au monde, en particulier pour les cadres à hauts salaires ».
Dans une logique d’économies, il avait indiqué qu’il ne s’agissait pas de « savoir si on est trop généreux ou pas, mais de savoir ce que nous pouvons faire » pour « remettre de l’ordre dans nos finances publiques », a-t-il plaidé. Cette proposition avait suscité de nombreuses critiques à Droite et à Gauche. Cette fois-ci, les déclarations d’un ministre ont suscité une levée de bouclier.
Le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, s’est dit lundi 13 octobre “choqué” par les propos d’Emmanuel Macron, assurant sur Europe 1 que « ce qui me choque le plus c’est qu’il n’ait pas fait référence au fait qu“aujourd’hui un chômeur sur deux ne touche pas d’indemnités ». Ce dernier a également dénoncé « qu’on met au-devant de la scène l’idée que les chômeurs seraient des profiteurs alors que ce sont les principales victimes de la dégradation du marché de l’emploi et de la montée du chômage ».
De son côté, FO estime, dans un communiqué, que « le Premier ministre, le ministre de l’Économie et le ministre du Travail rivalisent d’imagination et de petites phrases sur la situation financière de l’assurance chômage et donc des demandeurs d’emploi. C’est inconséquent, irresponsable et quelque peu nauséabond ».
Dans la majorité, le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis, a ironisé : « la gauche n’a pas de tabous, mais elle a quelques totems, en particulier le fait que quand le président de la République s’exprime, les ministres appliquent ». Pour la ministre de la Santé, Marisol Touraine, Emmanuel Macron devrait « ne pas céder à l’empressement ». « Aucun sujet n’est tabou mais il faut savoir prendre le temps de la réflexion et associer les acteurs qui sont directement concernés », a-t-elle déclaré sur BFM TV.
Ségolène Royal a rappelé que « l’assurance chômage est un acquis social et ce n’est pas en période de crise qu’il faut toucher à un acquis social comme celui-ci (...)", a prévenu la ministre de l’Écologie sur France Inter. Cependant, Emmanuel Maurel, de « Maintenant la gauche », l’une des deux sensibilités de l’aile gauche socialiste, voit les choses différemment : « c’est une nouvelle provocation, ou une nouvelle boulette ou un nouveau couac. Et c’est regrettable ». « Il y a mieux à faire que de pointer du doigt la responsabilité individuelle des chômeurs », a ajouté Laurent Baumel.
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