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Recomposition au sein de la droite locale
19 avril 2004
À Saint-André, la rumeur est de plus en plus persistante : on assure que le sénateur-maire - qui n’a pas pu obtenir la “tête” de Brigitte Girardin - est en train de s’éloigner de plus en plus de l’UMP. Il serait, dit-on, en contact avancé avec l’un des deux adversaires du clan chiraquien : Nicolas Sarkozy ou François Bayrou...
Ça tangue à l’UMP. La claque des élections régionales crée des mouvements qui agitent fortement le parti chiraquien, construit dans l’euphorie de l’après-présidentielle de 2002. Depuis, à l’intérieur de l’Union de la majorité présidentielle, les sensibilités s’organisent. Pierre Méhaignerie, le président du Conseil régional d’Alsace, Adrien Zeller, et Philippe Douste-Blazy ont annoncé la naissance d’un courant "démocrate et populaire". Les libéraux d’Alain Madelin estiment, eux, que "le moment est venu d’organiser au sein de l’UMP un grand courant réformateur libéral". Enfin, Nicolas Dupont-Aignan, le leader des souverainistes de l’UMP, met lui aussi la dernière main à sa tendance.
Un grand remue-ménage que Nicolas Sarkozy observe sereinement, assuré d’avoir des amis dans chaque camp et persuadé d’être capable de fédérer tout ce petit monde autour de sa petite personne, le moment venu : c’est-à-dire au congrès qui aura lieu à l’automne français (vers septembre).
Il en saura plus après le test grandeur nature de l’élection du président du groupe UMP à l’Assemblée nationale. Celui-ci devra remplacer Jacques Barrot, nommé à la Commission de Bruxelles à la place de Michel Barnier, devenu ministre des Affaires étrangères.
Christian Estrosi, porte-parole officieux de Nicolas Sarkozy, est candidat à ce poste. Son élection serait le signe que le ministre de l’Économie est en mesure de “déchiraquiser” l’UMP.
Par ailleurs, à l’extérieur de l’UMP, François Bayrou veille. Fort du succès rencontré par ses listes aux élections régionales, le patron de l’UDF veut consolider ses positions et marquer sa différence.
En arrière-fond de ces batailles se profile évidemment l’élection présidentielle de 2007 : les candidats potentiels au sein de la droite métropolitaine se préparent et mesurent leurs forces.
Tout ce jeu a nécessairement des incidences à La Réunion sur l’UMP et La Relève. Toute la droite locale doit en effet assumer la défaite des régionales, en même temps qu’elle se prend elle aussi au jeu de la présidentielle.
Selon le “Journal de l’Île” de vendredi dernier, un séminaire est prévu à la fin du mois "pour parler de l’avenir". "Au lendemain de la débâcle des régionales, certains au sein de l’UMP continuent à plaider pour l’union tout court. D’autres préconisent l’union “mais chacun sous sa bannière”, avec la reconnaissance officielle des divers courants de droite", écrit Yves Montrouge.
Or, parmi les défenseurs de cette dernière formule, on retrouve... Jean-Paul Virapoullé. Ce dernier "n’est plus le favori de Paris pour prendre en main l’UMP local", selon Margie Sudre. Le sénateur maire de Saint-André n’a qu’un seul objectif en tête : "Restructurer La Relève plus que jamais" .
Ce positionnement confirme une rumeur qui enfle à Saint-André. Dans le microcosme local, on raconte à l’envi que le sénateur-maire, mécontent de n’avoir pu obtenir “la tête” de Brigitte Girardin - comme il l’avait réclamé le soir du second tour -, est en train de jouer un mauvais tour au clan chiraquien : il a eu des contacts avancés avec l’un des deux adversaires déclarés de l’entourage de Jacques Chirac : Nicolas Sarkozy ou François Bayrou.
Sur le fond, que ce soit l’un ou l’autre ne change rien : on sait que ces deux dirigeants sont “objectivement unis”, puisqu’ils poursuivent le même but : mettre fin au règne du clan chiraquien. Jean-Paul Virapoullé, dit-on, attend son heure pour se dévoiler et faire connaître vers qui se portera son choix.
D. B.
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