
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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20 février 2007
À contre-courant de ce que tout le monde pense ou que l’on voudrait nous faire penser, des économistes, des chefs d’entreprise mais aussi l’ex-président de la Ccommission européenne Jacques Delors, ont signé une pétition en faveur des impôts...
En réaction aux promesses de Nicolas Sarkozy qui veut réduire la fiscalité et de quelques autres candidats à l’élection présidentielle, ils déclarent « Proposer des mesures démagogiques en matière fiscale et justifier la sécession sociale des plus riches nous consterne ».
Les signataires de cette pétition assurent consentir « à l’impôt, et [nous] récusons des baisses de la fiscalité dont la contrepartie serait l’insuffisance des moyens donnés à la protection sociale des plus pauvres, à l’éducation, à la recherche, à la santé, au logement ou encore à l’environnement », assurent ils.
La pétition a été mise en ligne sur le site du magazine “Alternatives économiques”, où il est possible de la signer.
Elle a reçu le soutien du quotidien “Libération”, qui y a consacré sa une, mardi, sous le titre "Vive l’impôt".
"Mesures démagogiques"
« Voir des candidats à la magistrature suprême proposer des mesures démagogiques en matière fiscale et justifier la sécession sociale des plus riches nous consterne », explique la pétition.
Les « dépenses ne sont pas seulement un coût, elles sont aussi un investissement, gage à la fois de justice et de dynamisme », poursuit le texte.
Sont notamment signataires de la pétition : Jacques Maire, membre du conseil de direction du groupe d’assurance Axa, Jacques Maillot, fondateur du voyagiste Nouvelles Frontières, Noël Bouttier, rédacteur en chef de “Témoignage chrétien”, Patrick Klugman, avocat, vice-président de SOS Racisme, les économistes Pierre Rosanvallon ou Dominique Méda.
Hausse pour les plus riches ?
Nicolas Sarkozy a promis une baisse des prélèvements obligatoires de quatre points en 10 ans. Il a aussi annoncé un dispositif pour réduire l’impact de l’impôt sur la fortune.
De son côté, Ségolène Royal n’a pas encore dévoilé ses choix en matière fiscale. Cependant une proposition de François Hollande, le premier secrétaire du PS, d’augmenter l’impôt sur le revenu à partir de 4.000 euros nets de salaire mensuel, a été accueilli avec perplexité au sein même du PS.
Dire la réalité, et à quoi servent les impôts que nous versons, permet de mieux comprendre le rôle de l’État, à qui par ailleurs on demande beaucoup, dans ses diverses fonctions d’éducation, de santé, de justice, de recherche, de logement, d’environnement... de service public.
A. J.
Appel : « Pourquoi nous consentons à l’impôt »
Nous, soussignés, assujettis à l’impôt sur le revenu, et pour certains d’entre nous, à l’impôt de solidarité sur la fortune, considérons ces prélèvements comme légitimes et sommes fiers d’apporter ainsi notre contribution aux dépenses publiques nécessaires au progrès, à la cohésion sociale et à la sécurité de la nation. Nous considérons également qu’un impôt progressif sur les successions est le corollaire indispensable des libertés économiques offertes par l’économie de marché. Le marché est facteur de progrès parce qu’il permet à l’esprit d’entreprise de s’exprimer. Mais les inégalités qu’il engendre sont mortifères pour la démocratie si aucune limite n’est mise à la transmission héréditaire de la richesse. Celle-ci doit être acquise par le travail, par le talent, et non par le simple fait d’avoir hérité de ses parents. Une société où le pouvoir économique se transmet par héritage, est une société condamnée à une croissance lente, où les rentiers l’emportent sur les créateurs et où travail et mérite perdent toute valeur.
L’État doit bien sûr savoir se réformer. Augmenter les impôts n’est pas une fin en soi et la liberté de chacun passe par la libre disposition d’une large part du fruit de son travail. Mais voir des candidats à la magistrature suprême proposer des mesures démagogiques en matière fiscale et justifier la sécession sociale des plus riches nous consterne. Car nos revenus ne proviennent pas seulement de notre talent personnel. Ils ont été acquis par notre travail, mais celui-ci ne porterait pas ses fruits sans le stock d’infrastructures, d’innovations, de savoir-faire, de goût d’entreprendre, de lien social, qui nous a été transmis par les générations qui nous ont précédés. C’est cet héritage commun qu’il nous revient de préserver et de développer en priorité afin d’assurer la qualité actuelle et future de notre vie individuelle et collective. Ce qui passe par un niveau élevé de dépenses publiques. Ces dépenses ne sont pas seulement un coût, elles sont aussi un investissement, gage à la fois de justice et de dynamisme. C’est pourquoi nous consentons à l’impôt et récusons des baisses de la fiscalité dont la contrepartie serait l’insuffisance des moyens donnés à la protection sociale des plus pauvres, à l’éducation, à la recherche, à la santé, au logement ou encore à l’environnement.
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