Voter, oui, mais sans sacrifier la messe !

7 mai 2007

A 10h30, les paroissiens sortent de l’église de Saint-André. Les bureaux de vote ne sont pas loin, il suffit de traverser des deux côtés de la rue, vers la mairie et l’ancienne école. Il faut maintenant faire la queue pour pouvoir voter. Micheline, 36 ans, s’est directement dirigée vers la mairie avec son petit garçon. « Comme ça c’est fini, j’ai fait mes deux devoirs de la journée, envers Dieu et envers la République », explique t-elle. « Cet après-midi je peux tranquillement emmener les enfants promener ». Le choix de Micheline est clair, elle votera comme au premier tour. Le débat ? « Il n’a fait que conforter mon choix. Je vote pour le candidat qui veut plus d’égalité entre les citoyens ».
Jocelyn, 53 ans, rencontré avant la fin de la messe, « prend un peu l’air devant l’église ». Qu’on ne s’y trompe pas, il est bien venu assister à la messe. Il a voté très tôt le matin, comme à son habitude. « Tout le tan mi sava vot boner mwin, mi prefer, ben. Na poin demoun gran matin ». Ce que Jocelyn espère cette élection ? « Ben qui donn un pe travail ban jeune la, zot la besoin fé zot vie, mi comprend à zot. Pou ban gramoun, i faut occupe un peu mieux. Nana lé malad, la retraite lé trop ti pe pou soigner ».


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Témoignages - 80e année


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