Muncipales de Saint-Louis : annonce de la candidature de la liste conduite par le secrétaire général du PCR

Yvan Dejean : « conduire la population vers la victoire »

7 octobre 2019

30 ans après ses premiers pas de militants, Yvan Dejean conduira une liste aux prochaines municipales à Saint-Louis. Le secrétaire général du PCR inscrit la candidature de sa liste dans les pas de Paul Vergès, dans une ville riche d’histoires de luttes revendicatives, et qu’Yvan Dejean compte mettre sur les rails du développement pour que chaque jeune puisse voir son avenir à Saint-Louis. Cette annonce s’est faite en présence d’Elie Hoarau, président du PCR, de Maurice Gironcel, prédecesseur d’Yvan Dejean et maire de Sainte-Suzanne, et de nombreux autres militants.

Hier à Saint-Louis, Yvan Dejean, secrétaire général du PCR, a annoncé qu’il sera candidat à la succession du maire Patrick Malet à l’occasion des prochaines élections municipales en mars 2020.
« Je souhaite sincèrement que chaque jeune Saint-Louisien, chaque jeune Saint-Louisienne puisse regarder son avenir ici, sans inquiétudes et avec sérénité », indique Yvan Dejean, car « la ville a besoin de bouger, elle en a assez des duels imposés, elle en a assez de la violence à chaque campagne électorale, elle en a assez des têtes d’affiche qui ne changent pas et la population en a assez qu’elle fasse des efforts sans fin ».
Le secrétaire général du PCR détermine 4 enjeux spécifiques à l’élection municipale de Saint-Louis : un service public plus performant, un environnement de qualité et sain, la sécurité de tous les biens et des personnes et la dignité humaine tout le long de la vie.

Poursuivre les combats

« Saint-Louis est un des points cardinaux de l’histoire communiste réunionnaise, à l’égal de Saint-André, du Port, de Saint-Paul, de La Possession et de Sainte-Suzanne », rappelle-t-il, « c’est à Saint-Louis que se sont déroulés les épisodes les plus intenses de l’histoire du PCR. Les contradictions ont toujours été plus aiguisées à Saint-Louis et à La Rivière plus qu’ailleurs », à l’Etang du Gol, révolte des esclaves menée par le Père Lafosse dont le cimetière d’entrée de ville porte son nom, luttes ouvrières de l’usine, luttes paysannes des Riviérois. « Des jeunes, hélas, ont aussi payé de leur vie le prix de la lutte et je pense ici à Thomas Soundarom ».
Cet héritage a été sorti de l’ombre, exalté par le PCR, poursuit-il, tout comme le maloya et « nos ancêtres morts sans sépulture pour lesquels Paul Vergès a inauguré une stèle dans ce même cimetière du père Lafosse ».
Rappelant un autre héritage, celui du CRADS dirigé par Raymond Vergès, Yvan Dejean plaide pour un large rassemblement des forces vives, à l’image de celui qui permit l’abolition du statut colonial en 1946 à La Réunion.
Yvan Dejean annonce d’ailleurs qu’un événement aura lieu le 21 octobre à Saint-Louis, pour rappeler que c’est le 21 octobre 1945 que furent élus les deux députés réunionnais à l’origine de la loi de décolonisation, Raymond Vergès et Léon de Lepervanche.

Une charte d’éthique

Sa liste comprendra « des hommes et des femmes qui s’engagent pour faire avancer le pays, le territoire, le quartier et qui s’engagent non pas sur des étiquettes mais sur des idées ». « Pas de sectarisme, pour nous toutes les bonnes volonté sont les bienvenues et notre équipe porte des valeurs que nous allons matérialisé dans une charte des valeurs, une charte d’éthique », précise le secrétaire général du PCR, « c’est d’ailleurs une des revendications portées par les gilets jaunes ».
« La lutte, aujourd’hui, c’est le combat pour la responsabilité. Les Réunionnais doivent pouvoir gérer leurs affaires et appréhender leur destin à tous les niveaux dans la République. Les Réunionnais doivent pouvoir décider de ce qui est bon pour eux et pour leur pays non pas en imposant mais dans le dialogue. Nous puisons notre force et nos convictions dans des valeurs d’égalité, de fraternité, de solidarité, de justice sociale », ajoute-t-il, « c’est en cela que notre candidature s’inscrit dans les pas de Paul Vergès ».
Et de conclure : « Les élections doivent s’apprécier au-delà du simple territoire communal. Elles doivent s’apprécier en termes de générations pour identifier les nouveaux besoins publics générateurs d’activités, de richesses et d’emplois.
Profitons du chamboulement pour tout régler à la fois. C’est l’appel lancé pour un projet global et cohérent.

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