2éme canton de Saint-Benoît

Yves Gigan et Laétitia Morin, candidats PCR du canton 2

23 février 2011, par Edith Poulbassia

La section PCR de Saint-Benoît a choisi son candidat Yves Gigan, et sa suppléante Laétitia Morin pour les élections cantonales de mars prochain.

Le canton 2 de Saint-Benoît couvre un vaste territoire. De Petit-Saint-Pierre, Sainte-Anne, en passant par Beaufonds et Bras-Fusil. Un canton aux multiples facettes, qu’Yves Gigan, candidat PCR, et sa suppléante Laétitia Morin, ambitionnent de représenter au Conseil général en mars prochain. « Yves et Laétitia, c’est la synergie de l’urbain et du rural », affirme d’emblée Dominique Atchicanon, président de leur comité de soutien. C’est au quartier de Beaufonds que le candidat a choisi de se présenter et de dévoiler les grandes lignes de son programme hier.
Yves Gigan, 41 ans, est natif de Sainte-Anne, fils d’agriculteur. Il a d’ailleurs exercé comme formateur dans le domaine agricole avant de s’orienter vers la fonction territoriale. Il est depuis 10 ans directeur du service environnement à la mairie du Port. On le connaît aussi pour son engagement syndical : secrétaire général de la CGTR FPT, membre du Conseil supérieur de la FP.

L’occasion de dire non à la casse sociale

Sur le plan politique, il est conseiller municipal à Saint-Benoît et conseiller communautaire à la Cirest. Son engagement, Yves Gigan l’a construit au sein de la section communiste de Saint-Benoît. Il en est le secrétaire. « Yves est un membre de tous les combats, un congressiste. Il porte nos valeurs, celle du PCR et des forces de progrès », insiste Dominique Atchicanon, avant d’ajouter que le candidat et sa suppléante sont « des gars la cour, en prise avec la population ». Laétitia Morin vit à Bras-Fusil.
Pour le président du comité de soutien, « la campagne a bien pris » et le candidat bénéficie de soutiens syndicaux, associatifs, agricoles. Le soutien de la section PCR aussi puisque sa candidature a été validée. Il s’agit ainsi d’une « candidature naturelle » pour combattre les idées et les alliés de l’UMP.
Yves Gigan inscrit sa candidature dans un double contexte. D’abord, le contexte de « crise sociale sans précédent » amplifié par les mesures de « casse sociale » du gouvernement. Ensuite, les enjeux qui se profilent à l’horizon 2014 : la fin du régime sucrier et les programmes opérationnels européens. C’est pourquoi Yves Gigan veut proposer « un contrat cantonal ». « La population a l’occasion de dire non à la politique de casse sociale ; le Conseil général est un rempart pour atténuer la souffrance des plus démunis d’entre nous ».

EP


Des emplois pour les habitants du canton

Même si l’emploi n’est pas de la compétence directe du Conseil général, Yves Gigan veut croire à l’action de la collectivité en faveur de ce qu’il appelle le « développement cantogène ». Accompagner la création d’emplois qui profitent aux habitants du canton. Comment ? Le candidat a détaillé ses idées dans un programme, qu’il va porter sur le terrain, auprès de la population. L’essentiel consiste à valoriser le potentiel de cette partie de Saint-Benoît : la zone industrielle et artisanale de Beaufonds pour un développement de l’économie alternative et solidaire ; la préservation et la valorisation des ENS (Espace naturel sensible) ; l’aménagement via le Contrat de Coopération Communal ; le soutien et la diversification sur les 4900 hectares agricoles ; l’extension du réseau de déchetterie et de recyclage… « Chaque marché lancé par le Conseil général devra comporter une clause d’insertion », indique Yves Gigan. Le candidat veut aussi la création d’agents de développement économique pour aider les jeunes, les associations à monter des projets.


Objectif : 10 à 12 conseillers généraux PCR et Alliance

Maurice Gironcel était présent hier pour soutenir Yves Gigan et Laétitia Morin. Pour lui, il est évident que les cantonales sont « un prélude aux élections législatives et présidentielles de 2012. C’est l’occasion de sanctionner cette politique. 70% de la population s’est dit contre la réforme des retraites. Le gouvernement répond que la rue ne gouverne pas. Aujourd’hui, nous disons aux électeurs, si vous voulez condamner cette politique, faites-le dans les urnes. Balayez Sarkozy et ses alliés qui avancent masqués ». Dans les 25 cantons, le PCR soutient des candidats. L’objectif est d’obtenir 10 à 12 conseillers généraux PCR et Alliance au sein de la majorité.

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