Législatives : initiative de l’union PCR-France Insoumise à Saint-Denis

Zéro Déchet à Saint Denis : sensibiliser et alerter des dangers

6 juin 2017, par Correspondant Témoignages

Dans le cadre de la Journée Mondiale de l’environnement, ce 5 juin, les candidats de la 1ère circonscription, Julie Pontalba et Stéphane Ducamp, et les militants de la France Insoumise et du PCR, ont organisé, sous l’égide de l’association Surf Rider, une journée citoyenne autour de la protection de l’environnement, en ramassant les déchets sur le front de mer de Saint-Denis.

Près d’une trentaine de personnes se sont réunies, afin de nettoyer le front de mer de la capitale. En moins d’une heure, 33 sacs poubelles de déchets ont été ramassés. Pour Sonia, citoyenne engagée, « il y a beaucoup de mégots et de déchets de restauration ».

Il est possible de changer les choses avec de simples choses

Une aberration pour ces militants qui expliquent que « c’est facile d’acheter de la nourriture et de jeter par la balustrade, mais du coup cela fait beaucoup de déchets, comme tous ces mégots qui vont en mer ».

La jeune femme a indiqué que ceux-ci étaient « pleins de toxine », une fois rejetée dans l’océan, ils sont ingérés par les « poissons que nous mangeons ». Cette dernière préconise « un tout petit peu de civisme, des cendriers aux abords des voies de pique-nique, ou encore plus de poubelles,… »

« Il a y plein de petites choses simples à faire », a assuré cette militante de la protection de l’environnement. De son côté, Julie Pontalba a souligné que « l’action de cet après-midi est avant tout une action de sensibilisation sur ce que nous produisons comme déchets et que nous n’arrivons pas à traiter. La pollution est visuelle et olfactive aussi ».

Cette Journée Mondiale de l’Environnement, jumelée à cette action citoyenne, est « l’occasion de se rendre compte des problèmes liés à la santé publique, puisque tous les déchets attirent les nuisibles, et occasionnent la prolifération de maladies… »

« Là nous avons des gants, mais des enfants qui passent là tous les jours n’en n’ont pas », a déploré, la candidate mère d’un jeune garçon.

L’écologie, un axe primordial de la campagne

Militants du PCR et de la France Insoumise ont admis que la situation actuelle ne pouvait pas perdurer. Cette élection est le moment propice pour rappeler que « les députés décident et votent de l’avenir des sociétés françaises et de nos territoires ». Face à la prise de conscience générale de l’impact des déchets sur la santé, l’environnement et de manière générale le réchauffement climatique, « on ne peut plus agir comme d’habitude. Tout doit être fait pour changer notre modèle de civilisation », a assuré Julie Pontalba.

« Les députés de cette mandature doivent impérativement tirer les conséquences de l’Accord de Paris », d’autant plus qu’à « La Réunion, on est sur une île tropicale et les problèmes sont décuplés », a souligné la candidate de la 1ère circonscription de l’île.

Cette dernière et son suppléant Stéphane Ducamp assurent que « tous les politiques devraient formuler des propositions : Nous en avons quatre :

- créer un grand service de l’environnement et décliner les actions en 4 grands axes

- réduire notamment la production des déchets

- réemployer les déchets

- recycler et réhabiliter les déchets

Dans ce sens, nous proposons de cesser l’ère du tout jetable et d’entrer dans l’ère du tout recyclable ».

Correspondant

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Messages

  • Enfin une prise de conscience qui, on l’espère, perdurera au-delà du 18 Juin, que ce soit un autre appel, un appel pour réagir pour les futures générations de demain et les touristes d’aujourd’hui aussi. Je propose que l’on encourage les citoyens, électeurs ou pas (il y en a qui ne se sentent pas concernés par quoi que ce soit, c’est consternant, mis à part consommer, frimer... ) Comment ? En disposant des poubelles de tri de partout, comme par exemples aux intersections pour les fumeurs piétons, aux abris bus, comme au Japon, Nouvelle-Zélande où on est encouragé à mettre ses déchets là où c’est prévu : verre, aliminium, papier gras, mégots, plastiques divers, piles usées (qui sont des coktails chimiques émpoisonnés) et faire honte à ceux celles qui balancent tout par les portières, les fenètres aussi tout en se disant fier ’je suis pas payé pour ça", et en même temps affirment aimer leur île ! Vraiment, il faut changer de paradigme, ne plus faire comme avant, surtout quand les déchets ne sont pas bio dégradables. Comme j’ai bien entenduà la TV, il n’y a pas de planète "B" lorsqu’on aura fini de bouziller la nôtre !

    Je suis surpris de ne rien lire ausujet du projet de train TER-PEI ’St Benoît-St Joseph", pourquoi ? Les gens sont-ils trop égoistes, ignorants, résignés ? Arthur qui espère prendre le rail le plus tôt possible, en mieux qu’avant, électrique propre et rapide, 130 Km/h.


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