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10 septembre 2007
Le secrétaire d’État à l’Outre-mer recevra mardi 11 les élus ultramarins afin d’aborder avec eux la création de zones franches globales. Cette proposition de campagne de Nicolas Sarkozy devrait devenir une réalité l’an prochain. Au cours de la rencontre avec le ministre, Région Guadeloupe, conseil général et socioprofessionnels entendent parler d’une même voix.
Sur la question des zones franches globales voulues par le Président de la République, les Présidents des Conseils Régional et Général, des Chambres de Commerce de Pointe-à-Pitre et Basse-Terre, de la Chambre d’Agriculture, du MEDEF-Guadeloupe, de la CGPME, de la Chambre de Métiers ainsi que les organisations professionnelles du BTP, de l’hôtellerie, des PME et PMI sont unies.
Avant la rencontre avec le secrétaire d’État à l’Outre-mer, mardi 11, ils ont tenu une réunion de travail. Chacun souhaite que le nouveau dispositif vienne en complément de ceux déjà présents dans la Loi d’Orientation pour l’Outre-Mer (LOOM) et dans la loi-programme pour l’outre-mer (LOPOM) comme le nouveau dispositif incitatif à l’investissement et à l’emploi.
Une série de propositions
Collectivités et socioprofessionnels souhaitent également que la future zone franche s’étende à l’ensemble de l’archipel guadeloupéen (îles de l’archipel comprises) et incluant tous les secteurs économiques en particulier les services. Les décideurs guadeloupéens ne comptent pas arriver les mains vides à Paris. Plusieurs propositions seront remises à Christian Estrosi. Ainsi, le maintien des zones franches urbaines existantes au cas où les nouvelles mesures pour les entreprises resteraient plus avantageuses. Ou encore une exonération d’impôt sur les sociétés pour les entreprises de moins de 50 salariés, une exonération de 50 % de la taxe professionnelle en faveur des entreprises de moins de 50 salariés et les artisans avec obligation d’investir la part exonérée dans l’entreprise.
Parmi les propositions, collectivités et socioprofessionnels guadeloupéens souhaitent une exemption de la taxe foncière pour les terres polluées par le chlordécone, une TVA à taux zéro pour la restauration et l’hôtellerie ainsi que des mesures spécifiques en faveur de certains secteurs de transformation, les technologies de l’information et des communications (TIC), les énergies renouvelables ou l’hôtellerie.
Soumise à une double insularité, les îles de l’archipel (Marie-Galante, les Saintes et la Désirade) doivent bénéficier, selon les décideurs, de mesures spécifiques. Des mesures que les élus et les socioprofessionnels souhaitent également voir étendues aux territoires souffrant de retards de développement comme la côte Sous-le-Vent (ouest de la Basse-Terre).
Chacun doit bénéficier des mesures
Intervenant au cours de la réunion de travail, Victorin Lurel a souhaité que l’ensemble de la population guadeloupéenne bénéficie du dispositif par la baisse des prix de certains produits et services de consommation courante et donc participer à la relance de l’économie locale par le développement du pouvoir d’achat. Il souhaite en outre que les employés bénéficient de la baisse des charges sous forme d’augmentations de salaire. En clair, selon Victorin Lurel, “le dispositif doit particulièrement profiter à la création d’emplois afin de réduire de manière significative le chômage”.
Rattraper les investissements structurels
Parallèlement à ces propositions, le président de la Région Guadeloupe a souhaité joindre la création d’un fonds de rattrapage des investissements structurels afin de régler les carences en infrastructures ou leur renouvellement comme des usines de traitement des déchets, des ouvrages routiers, l’assainissement ou les hôpitaux.
La collectivité régionale guadeloupéenne attend également une défense “unitaire”, parallèlement à ce projet, de la mise en place d’un dispositif de compensation des recettes des collectivités après la mise en œuvre des différentes exonérations.
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