La demande sera examinée le 17 septembre
La demande de destitution d’Emmanuel Macron sur le bureau de l’Assemblée
13 septembre
La demande de destitution d’Emmanuel Macron a été déposée par les députés LFI, et sera le 17 septembre matin à l’ordre du jour du bureau de l’Assemblée nationale, où la gauche est en majorité et déjà sous la pression des Insoumis.
Convoqué le 17 septembre à 9H30, le bureau de l’Assemblée, principale instance exécutive de la chambre, doit examiner en fin de réunion "la recevabilité de la proposition de résolution" signée par les 72 députés LFI, ainsi qu’une petite dizaine d’autres élus rattachés aux groupes écologiste et communiste.
Cette étape sera un test pour le Nouveau Front populaire, en position de force depuis juillet avec 12 des 22 membres dudit bureau. Un nombre de membre assez important pour passer ce premier cap, à condition que pas une voix ne manque.
Clémence Guetté, vice-présidente de l’Assemblée et membre du bureau, a déclaré sur X : "Votez la recevabilité, ne balayez pas la volonté du peuple". De son côté, la cheffe des députés LFI, Mathilde Panot, a indiqué sur le même réseau social : "voter contre la recevabilité, c’est s’opposer au débat", estimant que "la dignité du Parlement est en jeu".
Des messages postés afin de faire presse sur leurs alliés de gauche, après que plusieurs personnalités dont l’ex-président socialiste, François Hollande, et la patronne des écologistes, Marine Tondelier, ont exprimé publiquement leurs réticences sur cette procédure de destitution. D’ailleurs, le Parti socialiste a décider de ne pas s’y associer.
En cas de demande acceptée, le texte serait transmis à la commission des Lois. Certains de ses membres, contactés par l’Agence France Presse, se demandent si le sujet sera à l’agenda tant que l’Assemblée ne siège pas.
Actuellement, la reprise des travaux est prévue le 1er octobre, sauf si Emmanuel Macron ne convoque une session extraordinaire fin septembre. Hypothèse suspendue à la nomination du gouvernement de Michel Barnier, auquel la gauche a déjà promis d’opposer une motion de censure.