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LA CGPER demande une Convention canne allant au moins jusqu’en 2020
2 février 2015, par
La CGPER a tenu hier une conférence de presse devant près de 200 agriculteurs. Pour le syndicat, 2015 sera l’année décisive pour toute l’agriculture réunionnaise. C’est en effet d’ici le début de la coupe que doit être fixé le prix de la canne. La CGPER veut que la « Convention canne » aille au-delà de 2017, date de la fin des quotas, et donc demande qu’elle dure au moins 5 ans.
Hier à la Plaine des Cafres, près de 200 agriculteurs ont participé à une conférence de presse de la CGPER. À l’ordre du jour : bilan 2014 et perspectives 2015.
La visite du président de la République accompagné du ministre de l’Agriculture et de la ministre des Outre-mer montrent que le gouvernement commence à comprendre que la filière canne est incontournable, estime Jean-Yves Minatchy. Cette filière est le pivot d’une agriculture forte de 23.000 emplois.
Autrement dit, si la filière canne s’ecroule, rien ne peut la remplacer. « La canne est incontournable pour l’économie réunionnaise, d’autant plus qu’il n’y a plus les grands travaux », ajoute le président de la CGPER.
C’est pourquoi l’année qui s’annonce est décisive. Dans les mois qui viennent, planteurs, usinier et État devront s’entendre sur une nouvelle Convention canne qui fixera le prix de la canne à sucre vendue par le planteur à l’usinier. En 2017, c’est la fin du quota sucrier et donc de l’assurance pour l’usinier d’écouler en Europe tout le sucre produit à La Réunion.
Cette échéance ne doit pas être celle de la fin de la Convention canne qui sera signée cette année. La CGPER ne veut pas de « Convention canne au rabais », ce sera « 5 ans minimum » donc au moins jusqu’en 2020.
Jean-Yves Minatchy déclare que « l’État doit faire son travail pour la compensation intégrale. Il manque encore 38 millions d’euros ». Le président de la CGPER met cette revendication en rapport avec celle des professionnels du BTP : « ils demandent 600 millions d’euros, nous c’est 38 millions ».
Pour le syndicat, les 38 millions ne doivent pas dépendre du résultat d’une étude du gouvernement. La CGPER dit que quand l’État soutient le BTP, il ne fait pas d’étude préalable, les agriculteurs doivent donc bénéficier du même traitement.
Parmi les pistes pour augmenter les revenus des planteurs, la CGPER regarde du côté de la recette bagasse. Elle constate que le prix de rachat du kilowattheure issu de ce produit de la canne est inférieur à celui du fioul. Or, le fioul est plus polluant. Le syndicat demande donc que la bagasse soit valorisée au même prix que le fioul. Cela permettra de faire passer la recette bagasse de 11 à 17 euros la tonne.
Cette année, la CGPER sera donc vigilante. « Tout va dépendre de la façon dont le gouvernement tiendra ses promesses », dit Jean-Yves Minatchy.
Concernant le bilan 2014, la CGPER a d’abord retenu la sécheresse qui a lourdement pénalisé de nombreux paysans. Elle a fait part des démarches entreprises avec succès pour élargir le périmètre de l’état de catastrophe naturelle.
2014 a été aussi marquée par l’affaire de la SICALAIT qui a remis en lumière les difficultés des éleveurs. Ils ne sont plus que 74 éleveurs laitiers, dont 48 en grandes difficultés.
L’an passé, la CGPER a aussi mobilisé pour que les producteurs fruitiers puissent avoir suffisamment de place dans les avions pour exporteur leur production. Jean-Yves Minatchy met aussi en garde contre la concurrence venue de Madagascar et, c’est nouveau, de Maurice.
En conclusion, la CGPER insiste sur un point : l’année 2015 sera décisive pour l’agriculture réunionnaise.
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