
C’était un 30 juin
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21 novembre 2013
Mercredi, Victorin Lurel, ministre des Outre-mer, a répondu aux questions des sénateurs. Ses déclarations ont soulevé une vague de protestations à La Réunion. Pour la première fois, un ministre dit clairement envisager la fin de la canne à sucre. Cela fragilise une filière qui est actuellement en train de négocier son avenir.
En effet, à partir de l’année prochaine, l’Union européenne va adopter un nouveau règlement sucrier qui prévoit un changement capital : la fin du quota sucrier et donc du prix garanti pour la totalité de la production sucrière réunionnaise. La date est déjà fixée : ce sera 2017, autant dire demain pour n’importe quel chef d’exploitation.
Cette décision porte sur un produit de la canne, à savoir le sucre, ce qui relance la nécessité de développer d’autres valorisations de cette culture qui recouvre aujourd’hui 25.000 hectares, et de revoir la répartition des richesses de la canne à sucre.
La Réunion a accueilli récemment la visite de Dacian Ciolos, le Commissaire européen à l’Agriculture. Cela fait aujourd’hui une cinquantaine d’années que la France a transféré à l’Europe la responsabilité de définir les orientations et les règles dans l’agriculture. C’est la Politique agricole commune, la PAC, qui s’impose aux 28 États de l’Union européenne. Autrement dit, le Commissaire européen à l’Agriculture pèse bien plus que n’importe quel ministre français, car il est l’émanation des 28 ministres de l’Agriculture de l’Union européenne.
Aussi, quand Dacian Ciolos annonce à La Réunion qu’en 2017, ce sera la fin du quota sucrier, il est clair qu’il n’y a plus aucune échappatoire. Il ne reste donc que 4 campagnes sucrières, y compris celle-ci, pour se préparer à cette échéance.
La canne, c’est du sucre, mais pas seulement.
Dans une plaquette éditée par le Syndicat du sucre de La Réunion, voici quelques autres richesses, la liste n’est pas exhaustive : atout environnemental, production d’électricité, chimie verte, lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Ce sont autant de sources de revenus qui doivent être explorées.
En tenant compte de ces différents éléments, le PCR met dans le débat deux revendications :
- réaliser une étude d’impacts sur la fin du quota sucrier sur la filière canne, non pas pour préparer l’enterrement de la filière, mais pour déterminer tout de suite : va-t-on vers une perte de revenu ? Qui paiera le prix de la réforme ? Ce sont des questions qui doivent être tranchées dès maintenant,
- mettre toutes les données sur la table afin que soient connues de manière claire et concise toutes les richesses produites par la canne à sucre à La Réunion. Quelles peuvent être les nouvelles valorisations de la canne, et quels sont les revenus qui doivent échoir aux planteurs ? Ce sont des pistes à explorer sans attendre.
En effet, le planteur qui met cette année une souche de canne ne sait pas comment évoluera la situation dans trois ans, soit même pas à la moitié d’un cycle de plantation. En Europe, les planteurs de betteraves sont inquiets, ils sont pourtant actionnaires des usines sucrières à la différence des planteurs réunionnais…
Les planteurs doivent donc savoir où ils vont. C’est d’autant plus important que 3.800 livreurs de canne à sucre donnent du travail à 15.000 personnes, comme l’a rappelé Jean-Yves Minatchy lors de la dernière conférence de presse de la CGPER.
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