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Une revendication de longue date de la CGPER proche d’être satisfaite
20 novembre 2024, par
Le 2 octobre dernier, la Chambre d’agriculture a fait suite à une demande de longue date de la CGPER : interpeller l’État pour étudier comment réviser le mode paiement de la canne à sucre responsable de revenus insuffisants pour les planteurs. Une motion avait été votée. Hier, la chambre consulaire a annoncé par voie de communiqué que le préfet de La Réunion a saisi le Conseil Général de l’Alimentation, de l’Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER) du Ministère de l’Agriculture pour « pour la réalisation d’une étude portant notamment sur le mode de paiement de la canne à La Réunion par l’industriel et par les aides publiques ». Cette étude devrait être réalisée avant le début de la récolte 2025 de cannes à sucre.
Le 2 octobre, lors d’une séance plénière, la Chambre d’Agriculture de La Réunion a adopté à l’unanimité une motion importante concernant l’avenir de la filière canne à sucre. Les élus consulaires ont appelé à l’organisation d’États Généraux.
Parmi les points mis en avant : la réalisation d’une étude approfondie sur les conditions d’achat de la canne. Cette dernière inclurait une révision des formules de calcul de la richesse sucrière et une analyse de chaque étape du processus de mesure. C’est une revendication de longue date de la CGPER qui était inscrite dans cette motion. En effet, la principale cause de la crise de la filière canne-sucre-alcools-énergie n’est pas le changement climatique. C’est un revenu trop faible tiré de la production de canne à sucre qui amène des agriculteurs à abandonner cette culture, ou à limiter les investissements nécessaires à l’obtention de rendements intéressants.
La CGPER ne cesse de rappeler que le mode de paiement de la canne à sucre par à La Réunion se base sur une formule de calcul vieille de 20 ans qui n’inclut pas les gains de productivité de l’industriel permis par l’évolution technologique. A La Réunion, toutes les cannes à sucre récoltées sont achetées par un seul industriel, Tereos.
Cette formule de calcul ne prend pas non plus en compte l’évolution des variétés de cannes à sucre plantées. Ces dernières visent à produire plus d’électricité. Elles contiennent donc une proportion de fibres plus importante au détriment de la richesse en sucre pour une masse supérieure. Le planteur est donc pénalisé alors que la quantité de sucre contenue dans sa récolte ne diminue pas et que la masse livrée augmente.
Les conditions drastiques de la législation française et les contrôles inopinés découragent le travail informel dans les plantations. En conséquence, les coupeurs de canne à sucre sont de plus en plus rares. Les planteurs sont toujours plus nombreux à mécaniser la récolte. Ceci a pour conséquence une diminution de la richesse en sucre des chargements, et donc du revenu des planteurs.
Enfin, cette formule de calcul ne prend pas en compte la proportion bien plus forte de sucres spéciaux produits par l’industriel à partir de la canne des planteurs. Ces sucres spéciaux permettent des bénéfices plus importants que le sucre en vrac qui était la base de la formule de calcul.
En réponse à la motion votée le 2 octobre par la Chambre d’agriculture, le préfet de La Réunion a fait savoir qu’il soutenait cette démarche. Dans un courrier adressé à la Chambre d’Agriculture, il a indiqué avoir sollicité le Conseil Général de l’Alimentation, de l’Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER), un organisme du ministère de l’Agriculture, pour conduire une étude. Elle portera notamment sur les modes de rémunération de la vente de la canne à sucre, aussi bien par l’industriel que par les aides publiques.
Cette étude est attendue d’ici la fin du premier semestre 2025. Un objectif affiché est de fournir des pistes concrètes pour débattre lors d’États Généraux de la filière, ouvrant la voie à la remise à plat nécessaire de ce secteur économique essentiel pour les exportations à La Réunion.
M.M.
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