
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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26 septembre 2007
À partir du 1er janvier 2008, les Accords de Partenariat Économique vont régler les échanges commerciaux entre l’Union européenne et les pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique). Pour préparer ces accords, de difficiles négociations ont été engagées. Une récente proposition de la Commission de Bruxelles à propos du sucre complique les choses et, indirectement, interpelle La Réunion.
Le commissaire Peter Mandelson chargé de conduire les négociations pour l’Europe, a annoncé un démantèlement du Protocole sucre plus tôt que prévu - en 2009 plutôt qu’en 2014 - et l’intégration du sucre dans les APE.
Le Protocole sucre conditionne le marché sucrier entre l’UE et les pays ACP producteurs de cette matière. Le Règlement sucre, lui, fixe les conditions de production et de vente du sucre à l’intérieur de l’Europe. Cela concerne La Réunion. Le Règlement et le Protocole constituent les deux volets de l’Organisation Communautaire du Marché du Sucre (OCM-Sucre). Depuis l’année dernière et jusqu’en 2013, celle-ci est en phase de réforme. Le démantèlement plutôt que prévu du Protocole ne signifie pas qu’il en sera de même pour le Règlement. Mais il laisse peu d’illusions quant à l’avenir du second après 2013. Lorsque la réforme de l’OCM-Sucre arrivera à échéance, il y a fort à parier que le système d’aides européens mis en place risque de disparaître.
La volonté européenne de dénoncer le Protocole et d’intégrer le sucre dans le cadre des négociations APE ne satisfait pas tous les ACP et ouvre un débat entre eux. Des positions nuancées se font sentir note le Mauricien du 20 septembre qui écrit que, pour certains pays, « l’on n’hésite pas, (...) à dresser un parallèle entre le Protocole Sucre et le naufrage du Titanic. »
C’est le cas de Maurice. Pays ACP plus gros fournisseur de sucre pour l’Europe, notre voisine est inquiète. Avec la fin du Protocole Sucre, elle voit se profiler la concurrence sur le marché mondial de gros producteurs comme le Brésil ou Cuba. L’intégration dans les APE va la mettre sous la menace de pays producteurs comme le Zimbabwe. C’est ce que le ministre mauricien Madan Dulloo, a dit à Peter Mandelson, le 19 septembre dernier écrit la presse mauricienne.
Or, Bruxelles a décidé d’aller jusqu’au bout de la réforme de l’OCM-sucre. Les 28 et 29 septembre se tient une réunion des ministres européens de l’Agriculture qui décidera d’une “réforme de la réforme” sucre avec des baisses de quotas de production plus contraignantes.
Prenant prétexte que les négociations APE ont du retard, Maurice a proposé à Bruxelles de trouver “une voie rapide” pour elle. L’île-sœur souhaite, selon l’agence Pana, la signature d’un APE entre l’UE et un regroupement régional comprenant Maurice, Madagascar, les Seychelles et les Comores. Une sorte de COI-bis mais sans La Réunion. Par ce biais, Maurice pourrait, dans le domaine du sucre comme ceux des autres productions, échapper à la concurrence de pays africains. Elle serait aussi le pivot du nouveau regroupement régional où, pour l’heure, La Réunion n’aurait pas son mot à dire. Et, en ce qui concerne plus particulièrement le sucre, elle subirait la concurrence mauricienne. On ne peut accuser Port-Louis d’avoir en tête cette intention. C’est cependant le résultat qu’entraînerait sa proposition.
Marc Salmon
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