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Sans trésorerie, comment les planteurs pourront-ils faire réparer les chemins qui leur permettent de travailler ?
14 mars 2024, par
Le Département a proposé une aide directe, sur ses fonds propres, aux planteurs pour financer à 100 % la réparation des chemins d’accès aux exploitations détruits par le cyclone Belal. Mais le délai pour monter les dossiers de demande d’aide était trop court pour de nombreux planteurs, et d’après le Département l’enveloppe prévue est épuisée.
Hier au Tampon, la CGPER a alerté sur les conséquences de cette situation. Si les chemins ne sont pas réparés, comment les planteurs pourront-ils préparer la coupe qui commence dans trois mois ? Pourquoi le Département n’accepte-t-il pas de prolonger le délai de dépôt des demandes d’aide ? Si la totalité de l’enveloppe est déjà dépensée, comment les planteurs pourront-ils travailler ?
Autant de questions qui demandent une rapide réponse.
Le passage du cyclone Belal a fait d’importants dégâts dans l’agriculture. De nombreux chemins d’accès aux exploitations sont détruits. Après le passage de Belal, le Département a proposé de financer sur ses fonds propres la réparation des chemins à hauteur de 100 %, à condition que le dossier soit présenté par un groupement de producteurs.
Cette aide est de 25 euros par mètre linéaire, avec un plafond à 450 000 euros par groupement, indique Jean-Michel Moutama, président de la CGPER.
La date butoir pour déposer les dossiers était le 29 février. Le délai était trop court pour de nombreux agriculteurs pris par d’autres problèmes liés aux conséquences du cyclone. Ces agriculteurs n’ont pas les moyens d’avoir l’accompagnement nécessaire pour monter les dossiers d’aide dans le délai imparti. « Chacun son métier, on est agriculteurs et pas administratifs », rappelle le président de la CGPER.
Le Département a refusé de prolonger ce délai et indiqué que l’enveloppe prévue pour la réparation des chemins d’exploitation était épuisée.
A trois mois du début de la campagne sucrière, de nombreux planteurs ne peuvent pas travailler.
La CGPER organisait hier une conférence de presse sur l’exploitation de Willy Leveneur, agriculteur à Berive au Tampon. Le producteur témoigne :
« Pas d’engrais, pas de désherbant, le tracteur monte pas. Si nous ne sommes pas aidés par des organismes, comment commencer la campagne ? Cette année ce ne sera pas possible. Si nou peu pas commencer travailler quand la campagne commence, nous va assise là-bas ».
Pour Willy Leveneur, c’est une section de 800 mètres qui a été détruite. Or, elle conditionne l’accès à d’autres parcelles. Plusieurs agriculteurs sont concernés.
Le président de la CGPER constate que cette aide est propre au Conseil départemental. C’est donc l’institution qui est seule maîtresse du calendrier, elle n’a pas de compte à rendre à l’UE sur ce point.
La solution proposée aux agriculteurs lésés est de faire une demande d’aide via le fonds européen FEADER. Mais, rappelle Jean-Michel Moutama, le planteur doit avancer l’intégralité de la somme pour payer les travaux, et il ne pourra être remboursé qu’à 75 %. Compte tenu des difficultés de trésorerie des planteurs, le recours au FEADER pour réparer les chemins d’exploitation n’est pas possible.
La CGPER interroge :
« Nous avons demandé d’allonger le délai de dépôt des dossiers d’une dizaine de jours, le Département a refusé, comment faire ? »
« Avec les dossiers déjà déposés, l’enveloppe est dépassée, alors comment les chemins vont-ils être réparés ? »
« Le début de la campagne sucrière approche, comment les planteurs pourront-ils travailler s’ils ne peuvent pas accéder à leurs champs ? »
Autant de questions sur lesquelles la CGPER attend des réponses rapides.
M.M.
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