
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
La recherche variétale ne doit pas faire oublier l’essentiel
3 septembre 2024, par
Depuis plus de 20 ans, l’industriel qui achète la totalité de la canne à sucre récoltée par les planteurs la paie à un prix qui n’a quasiment pas bougé. Ce sont les aides publiques de l’État et de l’Union européenne qui compensent la hausse du coût de production, pas l’acheteur. Dans ces conditions, comment s’étonner de la diminution de la superficie plantée en cannes et du nombre de planteurs. La création de nouvelles variétés plus productives ne doit pas faire oublier l’essentiel : le planteur doit vivre dignement de son travail en vendant son produit à un juste prix.
En 2022, l’industriel Tereos était l’unique responsable du retard pris dans la négociation de la Convention canne, document qui fixe le prix de vente de la canne à sucre des planteurs. Tereos est le seul acheteur des cannes plantées à La Réunion. Il est donc en monopole. Et pour lui, pas question d’augmenter un prix qui n’a pas changé depuis plus de 20 ans. Ce prix repose sur une formule de calcul qui date d’une époque où les pratiques culturales, la coupe et le rendement de l’industrie étaient bien différents d’aujourd’hui.
La CGPER mène la bataille pour remettre en cause cette formule de calcul source de bien des problèmes pour les planteurs. En effet, elle permet à l’industriel de payer quasiment à l’identique sa matière première. La hausse du coût de production est prise en charge par l’État et l’Union européenne.
La volonté de produire plus d’électricité à partir de la canne des planteurs a encore compliqué les choses. Ces nouvelles variétés contiennent plus de fibres pour plus d’énergie, mais ont un taux de sucre moins élevé. La quantité de sucre reste la même voire est supérieure, mais la masse livrée a beaucoup augmenté. Ainsi, l’industriel peut acquérir sa matière première encore meilleur marché.
La sécheresse qui s’installe fait baisser les rendements. Le coût de l’irrigation augmente. Celui des intrants connaît la même tendance. Dans ces conditions, les aides publiques servent juste à compenser. Mais le pouvoir d’achat du planteur n’augmente pas, bien au contraire.
Il n’est pas étonnant que ces conditions favorisent la diminution du nombre de planteurs et des surfaces plantées en cannes. Cela va à l’encontre de la volonté des pouvoirs publics de relancer la production dans la filière canne-sucre-alcools-énergie.
Pour remédier à cette situation, la transparence sur les profits tirés de la canne à sucre doit être faite. Ce qui est présenté par Tereos lors des négociations est loin d’être suffisant. Combien rapportent les valorisations tirées d’une tonne de canne à sucre ?
Ensuite, il importe que le planteur soit le principal bénéficiaire de ces valorisations. En effet, sans planteur, pas de canne à sucre et donc pas de profit.
Autrement dit, une remise à plat est nécessaire. Comme tout professionnel, un planteur doit pouvoir vivre dignement de sa production. Son acheteur doit payer le juste prix, qui intègre la hausse du coût de production. L’intervention des pouvoirs publics serait alors ponctuelle et ne constituerait plus la majorité du revenu des planteurs.
C’est pourquoi la communication autour de nouvelles variétés plus productives ne doit pas faire oublier l’essentiel : la crise de la filière découle d’une répartition opaque et donc injuste des profits tirés d’une production réunionnaise.
M.M.
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique « n’a toujours pas de cadre contraignant et ne prend toujours pas en compte les (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Dann in famiye néna touzour inn pou fèr lo gran. Li yèm okipe d’ shoz lé pa d’son az. Sé pou sa i di, li fé l’onm d’afèr. Mi rapèl in zour mwin (…)
La CGT exige un référendum pour "sortir par le haut" et "rassembler le pays" après l’échec du "conclave" pour "que les Françaises et les Français (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Le conclave des retraites initié par le premier ministre, François Bayrou, pour éviter la censure de son gouvernement, devait s’achever le 17 juin (…)
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Près de 12 millions de réfugiés ont trouvé protection dans les 46 États membres du Conseil de l’Europe.
Dans le cadre d’un partenariat avec l’Union européenne, le Département organise, le samedi 21 juin au Village Corail (L’Ermitage-les-Bains), un (…)