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Les planteurs pénalisés par un calcul qui n’intègre pas les gains de productivité de l’industriel et la mécanisation de la coupe
31 juillet 2024, par
Hier, des planteurs ont bloqué l’usine sucrière Tereos de Bois-Rouge. C’était la conséquence d’un prix trop bas de la canne à sucre payé par l’industriel aux planteurs. Pour Jean-Michel Moutama, président de la CGPER, le problème vient de la formule de calcul du prix de la canne à sucre, vieille de 40 ans, et qui n’a pas intégré l’évolution des pratiques culturales et les gains de productivité de l’industriel. Par exemple, des variétés sont plus fibreuses, produisent plus d’énergie mais sont moins riches en sucre : le planteur est pénalisé alors que la masse de matière première achetée par l’industriel augmente.
L’usine de Bois-Rouge a été bloquée hier par une manifestation de planteurs avec la CGPER et l’UPNA. Selon la formule de calcul du prix de la canne à sucre, le prix payé à des planteurs est inférieur à l’avance de démarrage d’un montant de 30 euros par tonne versée par Tereos. Au final, ce sont des planteurs qui doivent de l’argent à l’industriel.
Jean-Michel Moutama, président de la CGPER, était hier présent à cette action. Pour la CGPER, pas question d’un prix plancher en dessous du coût de production. Mais ce prix plancher est difficile à déterminer, car les exploitations agricoles sont dans des situations très différentes.
Pour le président de la CGPER, l’essentiel du problème dans le paiement de la canne à sucre vient de la formule de calcul du prix.
« Cette formule date de 40 ans, et beaucoup de choses ont évolué depuis », précise-t-il. Tout d’abord, la coupe qui était alors quasiment que manuelle a été mécanisée. Les coupeuses de cannes longues diminuent la richesse en sucre. « Les variétés ont évolué. On nous demande de planter de la canne plus riche en fibre pour produire plus d’énergie, mais le planteur est ensuite pénalisé par un taux de fibre trop important. Dans la Convention canne, nous avons obtenu 3 euros par tonne, mais est-ce le juste prix ? », interroge le dirigeant syndical.
« Le process industriel a évolué. Le taux d’extraction du sucre est meilleur, l’écart technique qui nous pénalise est-il encore justifié », ajoute Jean-Michel Moutama.
« La CGPER demande que le ministère de l’Agriculture lance un audit de la situation des planteurs et de l’industriel pour faire toute la transparence sur la filière », poursuit le président de la CGPER, « l’État, neutre, peut élaborer une nouvelle formule prenant en compte toutes ces évolutions, notamment le gain de productivité de l’industriel ». Pour Jean-Michel Moutama, le discours des Directeurs régionaux de l’Agriculture qui se succèdent disant « mettez-vous d’accord au sein de la filière » n’est plus tenable. Il considère que l’État a le pouvoir d’agir pour « remettre de la clarté » dans la filière canne-sucre-alcools-énergie.
En attendant, la CGPER appelle à continuer la récolte. « Par rapport à l’an passé et en ayant commencé la campagne plus tôt, la richesse est supérieure d’un point. C’est maintenant qu’il faut couper avant que les pluies arrivent », conclut Jean-Michel Moutama.
M.M.
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