
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Communiqué de la CGPER
8 août 2024, par
"Nous sommes en 2024, et pourtant la rémunération des planteurs de canne à sucre est toujours basée sur une formule de richesse vieille datant de 1984. Les Conditions économiques ont changée depuis 1984. Le revenu de nos planteurs repose principalement sur une formule en vigueur depuis 1984, soit depuis 40 ans", a assuré Jean Michel Moutama, président de la CGPER.
Les conditions économiques ont changé, de même que les conditions agronomiques et les conditions climatiques. Cette formule consacrée à l’époque tenait compte de deux réalités :
- L’écart technique lié aux industriel ( 2.8 Point de richesse)
- Une marge industrielle des canniers comparable à celle des betteraviers.
La formule utilisée R- 5,8/8 soit R-(2.8+3)/(13.8-3-2.8). Le chiffre 3 correspond au coût de transformation supposé le rendre comparable à celui de la Betterave à sucre dont la richesse standard est de 16.8 ( 13.8+3) et ou le chiffre 5.8 ( 3+ 2.8) est supposé prendre en compte l’écart technique soit 2.8 point que l’industriel di ne pas pouvoir extraire sur une richesse standard 13.8.
Depuis plusieurs années, les technologies ont considérablement évolué aussi bien chez les betteraviers que chez les industriels canniers. À La Réunion, l’adoption de la technologie de diffusion en 1991 a marqué un tournant, bien qu’elle ait été pratiquée depuis longtemps par les producteurs de betteraves sucrières.
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Cependant, en 2017, la filière sucrière a adopté le fait que l’écart technique de 2,8 serait à 2,6 (R-5,6/8,2) soit R-(2.6+3)/(13.8-3-2.6) sans qu’aucune expertise neutre et scientifique n’ait pu justifier ce changement mineur.
Nous pensons que cet écart technique appliqué par les sucriers est obsolète et qu’il devrait être examiné par des experts indépendants.
Ce qui entraîne indéniablement des problèmes de Rémunération et d’Équité.
En 2001, le prix de référence de la canne standard était de 256,40 francs (soit 39,09 euros), et il est aujourd’hui de 40,07 euros, représentant une augmentation de seulement 2,51 % en 23 ans.
Alors que, l’inflation a atteint plus de 47,3 % sur la même période (source : Calculateur d’inflation depuis 1901 jusqu’à fin 2025/de France-INFLATION.COM).
D’une part, prix de la canne sous-évalué : En 20 ans, le prix de la canne payé par les industriels n’a augmenté que de 2,5 %, tandis que l’inflation a fait grimper les prix de près de 50 %.
D’autre part, les industriels ont fait en sorte que la formule de Richesse prenne en compte le taux de fibre. Plus la fibre est élevée et moins la canne est payée.
Cela signifie que pour deux lots de cannes à sucre ayant la même quantité de sucre, un taux de fibre plus élevé dans un des lots fera que la même quantité de sucre sera moins bien rémunéré.
Pourtant, la fibre est aujourd’hui très bien valorisée par les industriels en tant que source d’énergie électrique.
Force est de constater que, les sucriers, maîtrisant la sélection variétale, ont délibérément favorisé l’introduction et la commercialisation de nouvelles variétés de canne à sucre spécialement développées pour leur taux de fibre élevé.
Alors que, ni la fibre valorisée en énergie, ni la mélasse utilisée dans la production de rhum, ne sont rémunérées à leur juste valeur aux planteurs.
Lors de chaque négociation de la convention Canne, tous les acteurs industriels expliquent qu’ils ne peuvent pas augmenter les rémunérations pour la canne et les coproduits, affirmant qu’ils sont financièrement incapables de le faire.
- Pour la valorisation de la Bagasse, Albioma, principal acheteur de bagasse, affirme qu’il ne peut augmenter la prime bagasse sans autorisation de la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie), car cela nécessiterait une augmentation du prix de vente de l’électricité à EDF.
- Alors qu’Albioma achète sa biomasse importée d’Amérique du Nord à 185 euros la tonne, il ne verse aux planteurs que 12 euros de prime bagasse par tonne de canne, bien que la même quantité d’énergie électrique soit produite.
- Les "rhumiers" prétendre qu’ils ne peuvent pas rémunérer les coproduits de mélasse pour leur fabrication de l’alcool, alors qu’ils achètent la mélasse à 120 euros la tonne. Les planteurs, qui sont les véritables propriétaires de cette ressource, ne reçoivent pourtant aucune part des revenus générés par cette vente.
- Téréos le seul sucrier de l’île, explique que l’augmentation de l’inflation l’empêche de payer la canne à son juste prix. Cependant, les calculs présentés sont opaques et ne révèlent pas comment les flux financiers entre Téréos Réunion (entreprise privée à La Réunion) et Téréos France sont gérés, alors même que le sucre réunionnais est vendu sur le marché européen et international.
- Un paiement équitable des coproduits : Les coproduits de la canne doivent être rémunérés aux planteurs à leur juste valeur.
- Une révision de la formule de paiement : La formule de paiement, devenue obsolète et appliquée depuis près de quarante ans (1984), doit être révisée.
- Pour garantir un dialogue constructif et équitable, nous demandons que les négociations se déroulent avec une transparence totale car :
*Comment peut-on discuter du revenu des planteurs si nous n’avons pas accès à la valeur économique générée par la canne livrée à l’industriel Téréos, dont la bagasse est ensuite rétrocédée à l’industriel ALBIOMA ?
*Comment évaluer correctement la valorisation de la mélasse sans connaître les flux financiers entre les rhumiers et Téréos, qui valorise la mélasse sans en rémunérer les planteurs ?
* Comment pouvons-nous avoir confiance dans les calculs de l’indice d’inflation fournis par Téréos si les formules utilisées pour ces calculs ne sont pas communiquées ?
Il est impératif que les chiffres avancés par l’industriel Téréos soient évalués par un comité d’experts indépendants, désignés par Monsieur le Premier Ministre, afin d’assurer une équité et une transparence totales dans la filière canne à sucre à La Réunion.
Jean Michel MOUTAMA
Président de la CGPER
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