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Après la Coordination rurale, trois vice-présidents de l’UPNA et plusieurs membres de la FDSEA soutiennent la CGPER aux élections des Commissions mixtes d’usine
10 février 2021
Les élections des Commissions mixtes d’usine du 21 avril seront décisives pour l’avenir de la filière canne-sucre-alcool-énergie. Elles désigneront les représentants des planteurs aux négociations de la future convention canne, qui fixera le prix de la canne à sucre pendant plusieurs années. Face à cet enjeu, la CGPER appelle au rassemblement sur l’essentiel : augmenter le revenu du planteur. Hier au Gol, la conférence de presse de la CGPER a marqué une avancée concrète de ce rassemblement : le soutien de trois vice-présidents de l’UPNA, ainsi que de deux membres de la FDSEA, affirmant que la base est pour l’union. Rappelons que la Coordination rurale participe déjà à ce rassemblement.
La CGPER tenait hier matin une conférence de presse devant l’usine du Gol. Une vingtaine de planteurs participaient à cet événement. Il était question des élections aux Commissions mixtes d’usine. Jean-Michel Moutama, président de la CGPER, rappelle l’enjeu principal de ce scrutin : des Commissions mixtes d’usine découlera la désignation des délégués planteurs du CPCS qui auront la responsabilité de négocier la future Convention canne qui entrera en vigueur l’année prochaine.
Pour la CGPER, l’essentiel tourne autour d’une revendication : augmenter le revenu des planteurs. Jean-Michel Moutama souligne que ce mot d’ordre rassemble de plus en plus largement. Le syndicat a déjà le soutien de la Coordination rurale. Depuis plusieurs semaines, la CGPER multiplie les réunions d’information en insistant sur la nécessité de se rassembler autour de cette revendication essentielle. Outre les adhérents de la CGPER, ceux d’autres syndicats viennent y participer. Hier, le président de la CGPER a présenté plusieurs de ces soutiens : Isabelle Payet, Carole Leveneur et Jean-Paul Pajanaye, vice-présidents de Unis pour nos agriculteurs (UPNA) ainsi que Bertrand Dijoux, syndicaliste FDSEA.
Bertrand Dijoux constate que depuis que la FDSEA est à la tête de la Chambre d’agriculture, rien n’a été réglé pour les planteurs, bien au contraire. Pourtant, Bertrand Dijoux est membre de la FDSEA depuis son installation, c’est-à-dire voici plus de 20 ans, mais il déplore l’immobilisme qui préside à la Chambre verte, et a choisi de soutenir le rassemblement autour de la CGPER afin que les planteurs puissent avoir les meilleurs avocats pour les défendre lors des négociations de la prochaine Convention canne. Son intervention rappelle pourquoi au sein de la base de FDSEA-JA, la politique menée par les dirigeants de ces syndicats à la Chambre d’agriculture est très loin de faire l’unanimité.
Si FDSEA-JA contrôle la Chambre d’agriculture tout en étant minoritaire parmi les planteurs, c’est en raison de la division ayant amené à la création de l’UPNA. Or, unis, la CGPER et l’UPNA sont largement majoritaires. Sur la base de ce constat que nul ne conteste, la direction de la CGPER plaide pour rassembler toutes celles et tous ceux se reconnaissant dans « l’ADN de la CGPER », c’est-à-dire les luttes qui ont permis aux planteurs d’obtenir d’importantes avancées : aide au transport, création de la recette bagasse, abolition du colonat… C’est dans cet esprit que la CGPER a demandé à l’UPNA de faire liste commune lors de ces élections afin que la victoire soit assurée.
Cet appel à l’union rencontre un écho favorable chez des adhérents de l’UPNA. Trois vice-présidents de ce syndicat étaient hier au Gol ; Isabelle Payet, Carole Leveneur et Jean-Paul Pajanaye.
Isabelle Payet souligne une forte demande de la base pour que l’union soit faite afin que la CGPER négocie la prochaine Convention canne au nom des planteurs. Si la division a coûté la direction de la Chambre, elle doit être surmontée pour ne pas faire perdre les élections aux Commissions mixtes d’usine.
Carole Leveneur a rappelé plusieurs acquis des luttes menées sous la présidence de Jean-Yves Minatchy à la CGPER. « Je suis revenue à la CGPER, j’ai confiance en la CGPER pour défendre la canne, pilier de l’agriculture réunionnaise ». Car si rien ne change, la canne à sucre pourrait disparaître, ce qui entraînerait un effondrement général des autres filières agricoles, toutes liées à la culture de la canne à sucre et à la valorisation de ses co-produits.
Jean-Paul Pajanaye milite pour « que les camarades de l’UPNA et de la CGPER fassent l’union pour un syndicat fort ».
Après ces témoignages de soutien, Jean-Michel Moutama a rendu compte d’un échange de courrier avec le nouveau président de Tereos, afin de connaître l’évolution de la stratégie de l’industriel. Ce dernier a fait part de son attachement à la culture de la canne à sucre, et a souligné qu’à La Réunion, l’interlocuteur des planteurs n’est pas à rechercher au sein de la direction de Tereos en France, mais qu’il s’agit bien de Philippe Labro, président de la filiale Tereos Océan Indien.
Parallèlement à la poursuite de la campagne des élections des CMU, la CGPER compte donc rencontrer la direction de Tereos Océan indien au plus vite. En effet, pas question pour les planteurs de négocier à la dernière minute et de signer sous la pression un document qui ne correspond pas à leurs intérêts.
Ces dernières années ont en effet montré que le système actuel de paiement de la canne à sucre par l’usinier Tereos aux planteurs contribue à accentuer les difficultés. La sécheresse persistante ne peut justifier la crise qui oblige des planteurs à commencer la coupe 2021 en devant de l’argent à l’usinier au titre des campagnes précédentes.
La CGPER demande donc une remise à plat de la formule de calcul de ce prix, vieille de 35 ans. Cette formule ne prend pas en compte les gains de productivité de l’industriel, donc plus de profits, financés par des fonds publics, les variétés de cannes actuelles ne sont pas les mêmes que celles du siècle dernier, la coupe est de plus en plus mécanique d’où une richesse en sucre moindre alors que la quantité de cannes livrée à Tereos est plus importante.
A cela s’ajoute la revendication d’imposer la transparence à Tereos sur toutes les richesses tirées de la canne : combien sur les sucres spéciaux, combien sur la bagasse, combien sur la mélasse transformée en rhum ou en éthanol pour faire alimenter la turbine à combustion d’Albioma… ? Le syndicat demande à ce sujet à l’État l’envoi d’une mission d’expertise sur la prochaine campagne sucrière afin d’observer scrupuleusement son déroulement et la répartition de ces bénéfices.
Les planteurs veulent aussi faire partie du Conseil d’administration de eR’canne, afin d’être des acteurs de la recherche et ne pas simplement en subir les orientations décidées actuellement uniquement en fonction des intérêts d’un seul industriel : Tereos. Ils veulent aussi que la bagasse soit payée au même prix que la biomasse qui sera importée de pays lointains pour remplacer le charbon dans les centrales thermiques d’Albioma au Gol et à Bois-Rouge. L’État est donc également sollicité pour ces questions, afin d’aider les planteurs à reprendre pied à eR’Canne, mais aussi pour qu’ils puissent faire partie de la direction des usines sucrières afin d’être associés à la stratégie de l’industriel et ne pas la subir.
Et Jean-Michel Moutama de conclure, en appelant à faire fi des clivages pour rassembler autour de ces propositions : « peu importe qu’ils soient de l’UPNA, de FDSEA ou de JA, tous sont des planteurs, allons les voir ».
M.M.
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