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A la veille de l’arrivée de François Hollande, les planteurs passent à l’action
24 juillet 2014
Ce matin à 5 heures, les planteurs de cannes à sucre ont répondu à l’appel de la CGPER. Aucune livraison de canne aux usines, ces dernières sont à l’arrêt. Des piquets sont installés à l’entrée des usines, rien n’entre ni ne sort. Les planteurs rencontrent des conseillers de François Hollande et de George Pau-Langevin. La suite du mouvement dépend des réponses apportées. Les planteurs veulent être écoutés et respectés par tous les partenaires de la filière canne.
Ce matin à l’entrée de l’usine sucrière de Bois-Rouge, deux camions de policiers filtraient l’entrée. Dans la cour de l’usine, on s’affaire pour préparer le chapiteau qui accueillera demain François Hollande en visite officielle à La Réunion. Derrière cette activité, l’usine sucrière est à l’arrêt. Elle ne reçoit plus de cannes à sucre, et le sucre ne sort plus. C’est la conséquence d’un mouvement des planteurs.
A 5 heures, des planteurs sont partis occuper toutes les plates formes. Depuis ce matin, aucune tige de canne à sucre n’est livrée. Par conséquent, toute la filière canne est à l’arrêt, tout comme les deux usines de transformation au Gol et à Bois-Rouge. De plus, les points de livraison des deux usines sont barrés par les planteurs. A Bois-Rouge, un tracteur et une remorque empêche toute entrée de matière première et les sorties de produits finis. C’est précisément dans la cour de cette usine que le chef de l’Etat s’exprimera demain.
Sur le front, Jean-Yves Minatchy, président de la CGPER, rappelle les revendications des planteurs. C’est par voie de presse que ces derniers ont appris la menace de la fermeture de Bois Rouge, ils attendent donc toujours un démenti qui tarde à venir. Ils estiment que l’intervention du président de Téréos Océan Indien la veille dans le Quotidien n’est pas un démenti.
Ils s’élèvent également contre le fait qu’avant de partir exposer le point de vue de la filière canne, les industriels ne se sont pas concertés avec les planteurs. C’est ainsi que c’est encore par voie de presse que ces derniers ont découvert la stratégie de leur partenaire face à la fin du quota sucrier de 300.000 tonnes et la suppression du prix garanti. Jean-Yves Minatchy constate également que les planteurs ont été tenus à l’écart d’une réunion entre l’industriel Tereos, propriétaire des deux dernières usines sucrières de La Réunion, les députés et le gouvernement.
Il existe pourtant des instances paritaires, comme les Commissions mixtes d’usine ou l’Interprofession, où il est possible de se rencontrer et d’échanger avant de prendre des positions qui engagent la filière canne.
Les planteurs veulent être consultés avant toute déclaration, car ils sont ceux qui fournissent la matière première indispensable au fonctionnement des deux usines sucrières. Sans les planteurs, les 30.000 emplois directs et indirects de la filière ne peuvent exister.
La seconde revendication est liée à la visite de François Hollande demain à La Réunion. « Les planteurs sont désabusés, démoralisés », souligne Jean-Yves Minatchy, « ils en ont assez d’être roulés dans la farine ». La fin du quota et du prix garanti en 2017 menace l’existence de toute la filière si elle doit affronter la concurrence mondiale sans aucune protection.
C’est pourquoi les planteurs demandent que les subventions soient revalorisées. Une marge de manœuvre de plus de 30 millions d’euros existe, souligne la CGPER. Elle doit servir à soutenir la filière canne et ses dizaines de milliers d’emplois.
Demain, les planteurs attendent donc de François Hollande des engagements fermes et des garanties pour que les planteurs puissent voir l’avenir avec plus de sérénité.
Tous ces points ont été exposés lors d’une rencontre à la Direction de l’agriculture et de la forêt de La Réunion. Un conseiller du président de la République et un de la ministre des Outre-mer y participent. En fonction des réponses qui leur seront donnés, les planteurs décideront des suites à donner au mouvement lancé ce matin.
Manuel Marchal
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