
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Encore un niveau historiquement bas, la filière s’organise autour d’un plan de relance de la production de cannes à sucre
23 décembre 2023, par
Les derniers chargements de la campagne sucrière 2023 ont été livrés vendredi à l’usine de Bois-Rouge. Cette année, ce sont 1,430 million de tonnes de cannes à sucre qui ont été récoltées. C’est encore un niveau historiquement bas.
Les planteurs et les industriels s’organisent. Ils ont voté le 5 octobre un plan de relance de la production de cannes à sucre. D’ici la fin de la Convention canne en 2027, l’objectif partagé par l’Etat est de récolter à nouveau 1,7 million de tonnes de cannes à sucre.
Ceci reste très éloigné des plus de 2,5 millions de tonnes de cannes qui étaient coupées à La Réunion voici une cinquantaine d’années, et qui était encore l’objectif fixé pour le filière canne-sucre-alcools-énergie avant la fin des quotas sucriers et du prix garanti appliquée par l’Union européenne depuis 2017.
En termes de cannes à sucre récoltées, la campagne sucrière 2023 atteint de nouveau un bas niveau historique : 1,430 millions de tonnes. Cela représente à peine plus que 2022. L’an dernier, la sécheresse et l’explosion du prix des intrants avaient expliqué le résultat catastrophique. Cette année, la campagne débuta avec plusieurs semaines de retard en raison de travaux dans une centrale thermique alimentant en vapeur une usine sucrière. Les aides de l’État prévues dans la Convention canne signée l’an dernier par tous les syndicats ont permis d’amortir le choc. Ces aides ont été grandement absorbées par l’inflation.
Le maintien de la production à ce niveau plancher résulte donc aussi de causes structurelles. Tout d’abord, c’est le problème des prix. Les planteurs utilisent des intrants comme les engrais. Suite à la conjoncture internationale, les prix des engrais ont considérablement augmenté. La trésorerie manque, les factures s’accumulent, l’irrigation est réduite, les rendements baissent et les revenus aussi.
Les canniers font également état d’un manque de main d’oeuvre. La moyenne d’âge des coupeurs augmente chaque année. Des contrôles de l’administration visaient également à décourager ceux qui voulaient compléter un minima social par des journées de travail informel. L’inflation touche tous les travailleurs, elle a des répercussions aussi dans l’agriculture avec pour conséquence une trésorerie très tendue. Une mesure d’urgence a été mise en œuvre pour faire face à l’accélération des problèmes : verser de manière anticipée la recette bagasse énergie calculée en fonction du poids des cannes à sucre livrées.
Face à ce phénomène structurel, Albioma, producteur d’électricité et fournisseur de l’énergie des sucreries, s’organise. La société a récemment annoncé avoir fait des acquisitions en Australie. La perspective est d’y exploiter des forêts pour couper chaque année 300 000 tonnes d’arbres à terme. D’ores et déjà, ce sont 70 000 tonnes de cette biomasse d’Australie qu’Albioma peut importer annuellement pour alimenter les centrales thermiques de Bois-Rouge et du Gol. Cette biomasse importée remplace le charbon dont l’utilisation doit diminuer pour lutter contre le changement climatique. Pour Albioma, ces importations d’Australie sont une diversification des approvisionnements. En effet, au moment de cette annonce, ce sont des pellets de bois importés d’Amérique du Nord qui constituent le substitut au charbon pour les centrales Albioma de Bois-Rouge et du Gol.
Pendant la campagne sucrière, ces deux centrales utilisent également la bagasse de la canne à sucre comme source primaire d’énergie. Mais avec une récolte de 1,430 million de tonne, ce sont environ 850 000 tonnes de bagasse qui ont été produites. Albioma pense que l’intérêt est d’investir en Australie. Conséquences : les centrales Albioma seront moins dépendantes de la production locale de biomasse. Les approvisionnements d’Australie correspondent en effet à l’écart entre la production de bagasse en 2023 et celle d’une campagne sucrière récoltant 1,8 million de tonnes de cannes, ce qui était la norme voici une dizaine d’années.
Retrouver un niveau de production de 1,7 million de tonnes de cannes à sucre récoltées lors d’une campagne sucrière d’ici 2027 : tel est l’objectif principal de l’État qui s’est fortement impliqué financièrement dans la Convention canne.
Pour leur part, les professionnels s’organisent également. Les représentants des planteurs et de l’industriel Tereos ont voté un plan de relance de la production de canne à sucre. C’était le 5 octobre lors du CPCS. L’interprofession a négocié avec les banques une ligne de crédit comprise entre 16 et 23 millions d’euros pour accompagner les planteurs dans la préparation de la campagne sucrière 2024.
Face à la crise, planteurs et industriels se sont entendus sur l’essentiel : trouver des moyens pour que les planteurs puissent produire dans de meilleures conditions. L’augmentation de la production de canne à sucre n’aura pas seulement des répercussions pour environ 2500 livreurs de cannes et Tereos, propriétaire des outils de transformation. Elle permettra notamment à La Réunion d’augmenter la matière première de biomasse locale pour produire de l’électricité.
M.M.
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