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Nouveau retard dans le démarrage de la coupe dans le Nord et l’Est
3 août 2023, par
La campagne sucrière a déjà été reportée d’un mois pour des causes indépendantes des planteurs. Son démarrage est encore retardé dans l’Est. Tereos bénéficie d’importantes aides publiques forfaitaires et n’est donc pas pénalisé sur ce point, tandis que les planteurs sont perdants car leurs revenus dépendent entièrement du volume de leur production. Quelles qu’en soient les raisons, la défaillance de l’industriel est un fait. Les pertes prévisibles des planteurs doivent être compensées par le responsable de la défaillance. A cause de problèmes entre Tereos et Albioma, les importants soutiens de l’État à la filière ne pourront pas atteindre l’objectif de relancer la production de canne à sucre à La Réunion.
Dans l’Est et le Nord, la campagne sucrière 2023 connaît un nouveau retard. L’usine sucrière de Bois-Rouge ne peut pas fonctionner comme prévu ce 3 août. L’explication est l’impossibilité de recevoir la vapeur nécessaire de la part de la centrale thermique voisine d’Albioma.
Habituellement, la campagne sucrière commence à La Réunion fin juin, début juillet. L’an dernier, elle avait débuté avec plusieurs semaines de retard en raison de l’instransigeance de Tereos lors des discussions de la Convention canne, document fixant le prix payé par l’industriel pour acheter les cannes des planteurs. Ceci a contribué au résultat historiquement bas relevé l’an dernier : à peine 1,3 million de tonnes de cannes à sucre récoltées.
En 2023, les planteurs ne sont encore en rien responsables du retard dans le démarrage de la campagne sucrière. La cause officielle est l’adaptation des centrales thermiques de Bois-Rouge et du Gol pour faire brûler de la biomasse importée d’Amérique du Nord à la place du charbon venu d’Afrique du Sud. Résultat : le début de la campagne sucrière retardée à fin juillet pour le Sud et l’Ouest, et début août pour l’Est et le Nord. Manifestement, tous les problèmes entre Tereos et Albioma ne sont pas réglés, car la coupe est encore reportée pour les planteurs qui livrent pour l’usine de Bois-Rouge.
Ceci risque encore de contribuer à une mauvaise récolte. Or, ce sont les planteurs qui seront les premiers pénalisés. Leur revenu dépend du volume de leur production. Moins ils récoltent, moins ils reçoivent d’argent de la part de Tereos, et d’aides de l’État.
En effet, pour sa part, Tereos bénéficie d’importantes aides forfaitaires de l’État. Elles sont indépendantes du volume de cannes traitées par les deux usines sucrières : la même aide est perçue pour 1,3 million et 2 millions de tonnes de cannes transformées.
Cette situation découle de l’organisation de la filière canne-sucre-alcools-énergie. C’est le propriétaire des outils de transformation de la canne à sucre qui détient le pouvoir. La fin des quotas et du prix garanti depuis 2017 a renforcé ce déséquilibre. Dacian Ciolos, ancien Commissaire européen à l’Agriculture, indiquait en effet à l’époque que l’avenir de la filière allait dépendre de la stratégie de l’industriel.
Les reports successifs du démarrage de la campagne sucrière doivent donner lieu à une indemnisation des planteurs lésés. Leur partenaire industriel est en effet le seul responsable de la situation. C’est à lui de créer les conditions pour que son outil de transformation soit opérationnel au moment où les planteurs doivent commencer à couper leurs cannes. Faute de quoi, les importants soutiens de l’État à la filière ne pourront pas atteindre l’objectif de relancer la production de canne à sucre à La Réunion.
M.M.
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