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Partage des richesses de l’agriculture réunionnaise
26 octobre 2009
La CGPER a rappelé que la totalité des 13 euros par tonne de cannes correspondant à la valorisation de la bagasse en électricité soit versée aux planteurs. Tout autre éventualité signifierait alors un partage de tous les produits de la canne, à commencer par le rhum.
Lors de sa visite à La Réunion en juillet dernier, François Fillon, Premier ministre, avait annoncé une revalorisation du prix de la bagasse. Son montant pour 2009 sera de 13 euros par tonne de cannes livrée au bénéfice de la filière, dont 10 euros pour le planteur. Reste donc à négocier la répartition des 3 euros par tonne restants.
Mais à l’approche d’une possible visite de Marie-Luce Penchard, secrétaire d’État à l’Outre-mer, fin novembre, des voix se font entendre à Paris pour demander à la filière de se mettre d’accord sur la répartition des trois euros.
Jean-Yves Minatchy rappelle la revendication : les 3 euros appartiennent aux planteurs, car « c’est nous qui fournissons la matière première ». Autrement dit, « il est hors de question de partager avec l’usinier ». Le président de la Chambre d’agriculture rappelle que ces trois euros sont une juste compensation des investissements des petits et moyens planteurs en termes d’achat de terres, de matériels et d’installation de systèmes irrigués. En outre, le combat de la hausse du prix de la bagasse est un combat qui a été mené uniquement par les planteurs, pas par les usiniers, poursuit Jean-Yves Minatchy. C’est également une nouvelle source de revenus bienvenue au moment où le coût de production augmente, précise-t-il.
« En 1969, les sous-produits ont été donnés aux usiniers »
Le président de la CGPER rappelle que ce combat dure en effet depuis des années. Il doit être récompensé. « On a perdu les sous-produits en 1969. En 1969, les sous-produits ont été donnés aux usiniers, on s’est battu pour récupérer 5 francs par tonne de cannes, devenus 1,80 euro ». L’annonce de François Fillon, confirmée par un courrier est donc une victoire à concrétiser.
Lorsque les usiniers réclament une part de cette prime bagasse, Jean-Yves Minatchy leur répond qu’ils ont des sources de revenus que les planteurs n’ont pas. « Les usiniers peuvent se délocaliser et s’installer en Tanzanie, au Mozambique, au Viet-Nam et ailleurs. Les usiniers ont le bras long, quel que soit le gouvernement, ils vont souvent à Paris. Nous, nous sommes dans notre exploitation, nous ne pouvons pas faire comme eux ».
Il rappelle aussi que « grâce à notre bagasse, les usines ont leur électricité gratuitement. Nous ne pouvons pas partager les trois euros, même céder un 1/2 centime est matériellement impossible ».
Mais si l’État insiste pour aller vers une répartition des 3 euros restants par tonne de cannes pour la revalorisation de la bagasse, alors « il faudra un partage équitable de toutes les richesses tirées de la canne », déclare Jean-Yves Minatchy.
Il cite l’exemple de l’alcool, sur lequel les planteurs ne touche pas un euro alors qu’il est extrait de la canne livrée par les planteurs. Les deux usines produisent 300.000 hectolitres de rhum pur, indique le président de la Chambre d’agriculture, cela représente 600.000 hectolitres de "Rhum charrette". Si les trois euros sont partagés avec les usiniers, « alors on demande 20% des 600.000 hectolitres ».
Faire la transparence
Jean-Yves Minatchy appelle à « faire comprendre à l’État comment vivent les usiniers ». Et de citer les propos d’un ancien directeur d’usine qui affirmait que « dans la canne tout est bon ».
Quelle que soit la décision qui sera prise, Jean-Yves Minatchy demande aux usiniers de faire la transparence sur ce qu’ils gagnent avec la canne. « Nous, planteurs, nous faisons la transparence sur ce que nous gagnons, tout est affiché. Tout le monde peut savoir combien de tonnes livre un planteur, quel est le montant de l’aide économique perçue, celui de l’indemnité compensatrice de handicap naturel (ICHN), de la prime transport », précise le président de la CGPER.
Mais « qui a pu avoir connaissance du contenu de l’accord entre la centrale thermique et l’usinier pour la bagasse ? ». Et de poursuivre : « combien le sucre est-il vendu ? Combien la mélasse ? Combien le rhum ? ». « C’est un message fort que nous voulons faire passer au gouvernement. Depuis 1848, c’est terminé », conclut Jean-Yves Minatchy.
Manuel Marchal
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