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Le point de départ d’une nouvelle ère
5 mars 2013, par
En 2008, ’Témoignages’ a publié une brochure intitulée ’Échéance 2014. Quelle menace sur la filière canne ?’ Le dossier publié hier en ’une’ du ’Quotidien’ vient conforter toute l’analyse développée dans ce document : le quota et le prix garanti du sucre vont finir, une nouvelle ère commence pour toute une filière, comment s’adapter ?
Le quota et le prix garantis du sucre : c’est sur cette base que s’est construite et maintenue une filière canne qui emploie plus de 10.000 personnes dans notre île.
Sérieusement ébranlée par les effets des accords de 1969, cette filière a connu depuis une grave crise structurelle. Plus de 20.000 planteurs ont cessé leur activité, et seulement deux usines continuent à produire du sucre. Quant à la récolte, elle peine à dépasser les 1,8 million de tonnes alors que dans les années 1960 à la fin des années 1980, il était exceptionnel que la campagne ne produise pas moins de 2 millions de tonnes.
En 2008, des facteurs conjoncturels ont accentué les effets de la crise structurelle : à peine 1,5 million de tonnes récoltées. C’est ce moment que "Témoignages" avait saisi pour alerter les planteurs sur les menaces à venir. Le règlement sucrier en cours prend fin en 2014. Quid du prochain qui détermine le prix de la canne pour 2014-2020 ?
Notre analyse, c’était un appel à la vigilance. Contrairement au discours ambiant, rien n’était acquis selon nous. La diffusion de la brochure a valu à "Témoignages" des critiques. Que s’est-il passé depuis ?
1) 2009 : la fin du protocole sucre
Tout comme La Réunion, Maurice bénéficiait d’un accord préférentiel avec quota et prix garanti. Mais en 2009, cet accord est tombé : l’Union européenne a décidé unilatéralement de le dénoncer.
Depuis 2009, les producteurs mauriciens sont donc confrontés directement au cours mondial, mais ils avaient anticipé l’échéance plusieurs années à l’avance. Ils ont totalement restructuré leur filière pour continuer à planter de la canne, et désormais ils ne produisent plus que du sucre blanc.
2) 2010 : la fin des usiniers réunionnais
Déjà depuis 2001, le Groupe Bourbon avait donné un signal : il avait cédé tous ses actifs dans l’industrie sucrière réunionnaise à Union SDA, une coopérative de planteurs de betteraves. Cette transaction permettait à des concurrents historiques du planteur réunionnais d’être les actionnaires majoritaires de l’usine de Bois-Rouge.
Le 7 janvier 2010, Union SDA devenue Tereos rachète le reste de l’industrie sucrière, avec dans la corbeille R’canne, anciennement le CERF, soit deux siècles de recherche et développement. Toute la filière est passée sous la coupe d’une coopérative de planteurs de betteraves. Il n’y a plus d’usinier réunionnais.
3) 2013 : l’annonce de la fin des quotas et du prix garanti
C’est l’article de la revue "Réussir Grandes cultures" (voir page ci-contre) qui confirme bien que le règlement sucrier 2014-2020 sera différent de tous ceux que nous avons connus.
La Commission européenne souhaite en effet un abandon des quotas et du prix garanti pour 2015, les planteurs de betteraves préconisent 2020, et 2018 pourrait être une date de compromis.
Au plus tard en 2020, il n’y aura plus de quota et de prix garantis. Tout se discutera cette année pour mise en application à partir de 2014.
L’échéance 2014 se précise, elle sera le point de départ d’un dernier sursis. Il restera alors très peu de temps pour tenter de s’adapter à une nouvelle donne : que faire des cannes plantées après 2014 ?
Manuel Marchal
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