L’Interprofession interpelle l’État 11 jours après la rencontre avec le ministre Lecornu

Canne à sucre : pas de négociation de la nouvelle Convention Canne sans réponse de l’Etat

26 février 2022

Dans un communiqué diffusé hier, l’Interprofession de la canne et du sucre rappelle qu’elle est toujours dans l’attente de la décision de l’État au sujet de sa demande : 35 millions d’euros d’aides publiques supplémentaires. Sans réponse de l’État, les négociations de la nouvelle Convention fixant le prix de la canne payée aux planteurs ne débutera pas, affirme l’Interprofession regroupant l’industriel Tereos et les planteurs. Voici le contenu de son communiqué diffusé hier.

« Pas de sucreries sans cannes, pas de cannes sans sucreries. L’avenir des planteurs et des industriels est lié », rappelle l’Interprofession.

« Avenir de la filière canne-sucre : une réponse de l’Etat pour les planteurs comme pour les industriels attendue pour démarrer les négociations de la convention canne !

Au cours de plusieurs réunions, les professionnels de la filière canne-sucre ont pu apporter aux représentants de l’État les explications techniques et économiques justifiant le montant demandé pour l’accompagnement complémentaire à hauteur de 35 millions d’euros par an pour la filière canne-sucre de La Réunion c’est-à-dire 20 millions d’euros pour les planteurs et 15 millions d’euros pour les industriels.
Au niveau des réunions avec l’État local, ces explications n’ont fait l’objet d’aucune critique particulière. Ce soutien doit permettre de se projeter sur la période 2022-2028.

L’État dispose des éléments complémentaires lui permettant, conformément aux engagements pris par le ministre des Outre-mer, lors de sa rencontre avec les professionnels de la filière le 14 février, de prendre une décision politique forte en apportant des soutiens supplémentaires à toute la filière, planteurs comme industriels, condition indispensable pour démarrer les négociations de la Convention canne.

Tous les regards du territoire sont maintenant tournés vers Paris où pourrait se jouer l’avenir de la filière qui, rappelons-le, forme un tout : pas de sucreries sans cannes, pas de cannes sans sucreries. L’avenir des planteurs et des industriels est lié. Il n’y a pas d’avenir pour les uns s’il n’y a pas d’avenir pour les autres. »

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