
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Un million de tonnes de cannes à sucre récoltées à deux semaines de la fin de la campagne sucrière 2024
21 novembre 2024, par
Les derniers chiffres de la récolte de canne à sucre à La Réunion confirment une campagne sucrière 2024 à un bas niveau historique. À peine 1 million de tonnes ont été récoltées à deux semaines de la fin de la coupe. Cela tend vers un résultat final aux alentours de 1,2 million de tonnes de cannes à sucre. C’est une baisse de 500.000 tonnes par rapport à la moyenne observée avant 2017, date de mise en application de la suppression du quota sucrier et du prix garanti par l’Union européenne autour desquels s’organisait toute la filière. Cela représente une différence de près d’un tiers du tonnage livré par les planteurs aux deux usines de Tereos. Pour la CGPER, la principale cause de ce résultat catastrophique est le revenu insuffisant tiré par le planteur de la vente de ses cannes à sucre à Tereos, seul acheteur de l’île. D’où la revendication d’une révision du mode de paiement de la canne à sucre par Tereos pour faire évoluer à la hausse un prix qui n’a augmenté que de 2,5 % depuis 2001. L’engagement de l’État de réaliser une étude sur le prix de la canne à sucre va dans le sens de cette revendication désormais largement partagée.
La culture de la canne à sucre, symbole de l’économie et de l’identité réunionnaises, traverse une crise majeure. Selon Jean-Michel Moutama, président de la CGPER, le principal problème est clair : les revenus insuffisants des planteurs. Ce manque à gagner rend difficile l’entretien des exploitations, limite les investissements et empêche l’achat d’intrants essentiels comme les engrais et diminue la trésorerie disponible pour payer l’eau d’irrigation en quantité suffisante. À cela s’ajoute des normes européennes qui augmentent le coût de production alors que ces normes ne s’appliquent pas aux producteurs concurrents de canne à sucre. Résultat : de nombreux planteurs, découragés, abandonnent cette culture. En quelques années, près de 2 000 hectares de canne ont été perdus, soit une diminution de 10 % des surfaces cultivées.
En 2024, la production chute encore. À la semaine 46, à 15 jours de la fin de la récolte de canne à sucre, seulement 1 015 848 tonnes de canne avaient été récoltées, soit 8,9 % de moins qu’en 2023 et presque 28 % de moins que la moyenne des dix dernières années.
Certes, la météo défavorable et l’augmentation de la mécanisation ont joué un rôle, mais la véritable cause reste le revenu insuffisant des planteurs. Avec si peu de moyens, il est impossible de maintenir un bon niveau de production
Une note positive toutefois : la richesse en sucre, qui mesure la qualité des récoltes, progresse légèrement en 2024 avec une moyenne de 13,14 % contre 12,88 % en 2023. Certains secteurs comme Le Gol ont un taux de 13,42 %, tandis que d’autres, comme Bois Rouge, stagnent à 12,62 %. C’est insuffisant pour compenser la baisse des volumes. Cela signifie que les revenus des agriculteurs concernés vont encore diminuer.
Le taux de fibres dans les cannes à sucre, essentiel pour la production d’énergie, reste un handicap pour les planteurs. C’est la conséquence d’une formule de calcul qui privilégie la richesse en sucre
En 2024, le taux de fibre atteint 18,44 %, un record par rapport aux années précédentes. Cependant, un taux de fibre élevé diminue la rémunération des planteurs, car celle-ci est basée principalement sur la richesse en sucre au détriment de l’apport énergétique des cannes livrées par les planteurs.
Cela signifie que pour une quantité égale de sucre dans deux chargements, celui qui a la masse la plus importante de canne à sucre sera moins payé par Tereos. Pendant ce temps, l’aide à la production est calculée selon la masse de canne à sucre livrée, pas selon la proportion de sucre dans le chargement.
Pour Jean-Michel Moutama et la CGPER, il est indispensable de réviser ce système pour garantir une rémunération juste susceptible de redonner espoir aux agriculteurs réunionnais.
« Depuis plusieurs années, la CGPER revendique une révision du mode de paiement de la canne à sucre par l’industriel. La CGPER est satisfaite de voir cette idée reprise plus largement dans le monde agricole ce qui a permis un vote unanime à la Chambre d’Agriculture le 2 octobre dernier, et l’engagement de l’État à réaliser une étude donnant des éléments concrets pour débattre de cette question. »
La CGPER, avec Jean-Michel Moutama à sa tête, appelle à une mobilisation générale pour sauver la filière sucrière. Quelques solutions indispensables sont proposées :
Revoir le système de paiement pour mieux rémunérer la qualité et non seulement la quantité.
Soutenir les planteurs financièrement pour leur permettre d’investir dans leurs exploitations (engrais, irrigation, matériel).
« La canne à sucre, au cœur de l’économie et de l’histoire réunionnaise, ne peut être laissée à l’abandon. Il est temps d’agir pour garantir un avenir à cette culture essentielle et redonner espoir aux planteurs », conclut Jean-Michel Moutama.
M.M.
Le taux de fibre en augmentation |
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