
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
À 3 jours de la visite de George Pau-Langevin, Paul Vergès rappelle une question essentielle
22 avril 2015
À trois jours de la visite de la ministre des Outre-mer, Paul Vergès rappelle un enjeu essentiel pour La Réunion : l’avenir de la filière canne-sucre. Il a publié hier un communiqué rappelant l’importance de cette question. En voici le contenu, avec des inter-titres de Témoignages.
La situation de la canne à sucre est à un instant décisif. Tout va se jouer dans les semaines qui viennent.
Lors de la dernière assemblée plénière de la Région Réunion, le groupe Alliance a déposé une motion demandant à ce que se tienne très rapidement une réunion rassemblant l’ensemble des partenaires de ce dossier : la Région, le Département, la Chambre d’Agriculture et les syndicats agricoles. Le principe a été acté d’une rencontre avant le début de la coupe, c’est à dire avant début juillet.
En effet, dans deux mois, c’est le début de la coupe, et elle ne pourrait commencer sans que ne soit signée la convention canne. En tout état de cause, quelle que soit la durée demandée pour la convention (5 ans ou 6 ans), cette convention englobera l’année 2017, date à laquelle les quotas seront supprimés.
Lorsque le Conseil Européen a engagé les discussions sur la suppression des quotas, le gouvernement français était associé aux concertations, puis à la décision, en 2013. Néanmoins, la discussion entre le gouvernement et le secteur de la canne à sucre – notamment à La Réunion - n’a pas eu lieu. Il y a là une responsabilité évidente de l’Etat. Nous avons d’ailleurs bien en mémoire la position du Président de la République, à son passage à La Réunion, en août, qui a clairement affirmé que la suppression des quotas était définitive et qu’il n’y avait plus lieu de revenir dessus.
François Hollande, lors de ce même séjour, s’était engagé à verser aux planteurs une aide supplémentaire de 38 millions d’euros, cette mesure exigeant l’approbation de Bruxelles.
Mais, le gouvernement n’a pas transmis encore aux autorités de Bruxelles la demande d’aide. Or, la procédure européenne exige plusieurs mois avant le dépôt d’une demande et la décision de la Commission. En tout état de cause, la décision de Bruxelles arrivera après le début de la coupe.
La situation que connaît aujourd’hui la canne n’est pas sans rappeler celle que La Réunion a vécue avec le géranium. On se souvient qu’un ministre était venu dans l’île à l’occasion de la création de la coopérative, qu’il avait décoré son Président mais qu’il n’avait pas pris d’engagements formels. Et quelques mois plus tard, le secteur du géranium s’effondrait, devant la concurrence mondiale.
Si les planteurs, dans deux mois, commençaient la coupe, sans aucune garantie écrite, le schéma qui a prévalu à la disparition du géranium serait malheureusement reconduit.
Nous devons donc aujourd’hui tirer les leçons de la disparition de la vanille, du vétyver, du géranium. Car, au-delà des bonnes intentions, il y a l’impérieuse nécessité de prendre des engagements écrits, afin que tout doute soit levé, toute interprétation de manœuvre soit impossible.
Il y a donc nécessité de procéder d’urgence à la signature de la convention canne, et pour ce faire, avoir les garanties écrites de l’aide de 38 millions.
C’est seulement à l’éclairage de cette décision que pourront être entreprises les négociations sur le prix de la tonne de canne, sur le prix de la bagasse. Ces deux questions peuvent être abordées à La Réunion, entre professionnels, et avec l’Etat.
En conclusion, l’essentiel, c’est la signature, avant la coupe, de la convention canne avec l’engagement écrit du versement des 38 millions à la filière canne, pour 2017 et toutes les années suivantes.
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