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La canne c’est le sucre, mais pas seulement -29-
23 décembre 2014, par
Les lecteurs de Témoignages peuvent considérer ce qui suit comme du déjà vu, du réchauffé. Il n’y aurait là rien d’étonnant puisque notre journal s’est toujours efforcé d’informer ses lecteurs sur les progrès du développement durable de par le monde, ainsi que sur les énergies propres. Ceci faisant partie des propositions du Parti sur ce que l’on a appelées « l’autonomie énergétique ». Les informations, nous les puisons à toutes les sources depuis un bon nombre d’années. C’est ainsi que nous avons été amenés à évoquer, à plusieurs reprises les centrales électriques cent pour cent biomasse… notamment à Cuba depuis l’année 2012 où un plan global de remplacement des énergies fossiles par les énergies propres a été lancé.
Ainsi, en 2012, Cuba a ouvert sa première centrale cent pour cent biomasse : cette centrale a été construite à 400 kilomètres dans le nord de La Havane, capitale du pays, dans la province de Ciego de Avila juxtaposée à une usine sucrière. La centrale utilise de la bagasse et des résidus forestiers dont les bois de Marabu, une espèce envahissante produisant un bois très dur et du charbon d’excellente qualité. Plus de pétrole, plus de gaz, plus de charbon de terre, de la biomasse à quasiment cent pour cent.
Angel Mandez, un des responsables du groupe Azcuba qui comprend tout le secteur sucrier public a expliqué devant une commission parlementaire que le but est d’accroître la production de sucre et d’électricité de manière à couvrir 30 % des besoins du pays en électricité et d’économiser ainsi une bonne partie du pétrole importé avec pour horizon l’indépendance énergétique.
D’autres centrales dont la plus grande se trouve dans la province de l’Ontario au Canada fonctionnent aussi maintenant à cent pour cent avec de la biomasse. Il s’agit de la centrale d’Atikokan fonctionnant maintenant à la biomasse et dont le rôle est de servir de centrale d’appoint en cas d’insuffisance de courant. Jusqu’il y a quelque temps la centrale fonctionnait au lignite qui est un charbon pauvre et elle a été convertie à la biomasse : essentiellement des billes de bois venant des forêts canadiennes. La capacité de la centrale est de 205MW, ce qui fait d’elle la plus grande centrale électrique à biomasse d’Amérique du Nord.
La conversion de la partie thermique a été confiée à l’entreprise sud-coréenne Doosan, cette même entreprise qui est en train de convertir la centrale Provence 4 de Gardanne au charbon au bois. Doosan intervient à Atikokan sur une chaudière Babcock, société américaine à l’origine dont, pour la petite histoire, elle a pris le contrôle en 2006 à la suite du japonais Mitsui.
La branche énergie de Doosan a d’ailleurs été renommée Doosan Babcock Ltd en 2013. Doosan a donc installé 15 nouveaux brûleurs sur la chaudière (des Doosan Mark IV), équipés chacun d’un système anti-explosion (injecteur de bicarbonate de sodium dans le foyer) et un nouveau système de décendrage. L’entreprise a ainsi réussi à convertir une puissance de centrale de 227 MWé au lignite, en une centrale de 205 MWé au granulé de bois, avec la même chaudière.
Au début des années 80, la construction de la centrale avait coûté 800 millions de dollars canadiens (560 millions d’euros). Le coût de cette conversion a été de 120 millions d’euros- le charbon n’a pas complètement disparu de la centrale. Il est gardé en réserve pour les cas de pénurie de biomasse.
(à suivre)
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Messages
29 décembre 2014, 11:50, par Yannick
Bonjour
Bonne nouvelle effectivement encore un peu moins de gaz à effet de serre.
J aimerais attirer votre attention sur les réalisations qui ont été faites par veolia qui a l époque s appelait encore vivendi environnement . Il s’agit des premières centrales thermoélectrique de 10mw unitaires fonctionnant a 100% au biogaz dont l effet de serre est bien pire que les gaz issus de combustion. Les mises en service industrielles ont été prononcées avant 2000.