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Appel à l’ouverture immédiate des négociations du prix de la canne pour la campagne sucrière qui débute dans 3 mois
7 avril 2022
A trois mois de la prochaine campagne sucrière, le prix de la canne n’est toujours pas fixé. La CGPER appelle à ouvrir les négociations de la Convention canne sans attendre la réponse de l’Etat à la demande d’aide supplémentaires de Tereos, l’industriel producteur de sucre. D’autres aspects essentiels de la Convention canne peuvent être discutés : prix de la mélasse et de la bagasse notamment. Pour la CGPER, pas question de débuter les discussions sous la pression, alors que les planteurs ont déjà d’importants problèmes de trésorerie. Voici la tribune libre adressée hier à la presse à ce sujet par Jean-Michel Moutama, président de la CGPER.
Tereos a fait part de sa volonté de ne pas commencer à débuter les négociations de la prochaine Convention canne tant que l’État n’a pas donné sa réponse vis-à-vis de sa demande de 15 millions d’euros d’aides supplémentaires par an. L’État a néanmoins fait part de sa volonté de pérenniser jusqu’en 2017 l’aide compensatoire liée à la suppression du quota sucrier, d’un montant de 28 millions d’euros.
Tereos ne paie-t-il pas les conséquences d’un manque de transparence qui était sa politique dans le passé ? Ceci n’explique-t-il pas l’attitude de l’État qui tarde à se prononcer sur cette demande d’aide supplémentaire de Tereos ? Les planteurs doivent-ils être les victimes d’une affaire dans laquelle ils n’ont aucune responsabilité ?
Nous sommes à trois mois du début de la campagne sucrière et aucune discussion sur des points essentiels de la Convention canne n’a été abordé.
Pour la CGPER, il n’est pas question de tarder pour encore pour au final débuter des négociations dans l’urgence alors que de nombreux planteurs ont déjà des problèmes de trésorerie. Pas question de s’engager sur 5 ans sous la pression comme cela a été toujours le cas par le passé. Le temps joue contre nous. Comment, nous planteurs, pouvons-nous réagir face à une telle situation ? Devrons-nous descendre dans la rue ? Est-ce une solution alors que nous avons toujours montré notre volonté à discuter ?
Ces discussions sont d’autant plus urgentes que les 14 millions d’euros d’aides supplémentaires par an obtenus par la mobilisation unitaire des syndicats de planteurs risque bien d’être en grande partie absorbée par les conséquences de la crise COVID et la hausse galopante des prix des intrants liés à la guerre en Ukraine.
Ces 14 millions ont été calculés avant l’envolée des prix du fret, du carburant, des engrais… Dans le contexte actuel, ces 14 millions permettent juste la survie.
Mis à part le sucre, il est d’ores et déjà possible de discuter de tous les autres points de la Convention canne.
Tout d’abord, il est nécessaire de faire bénéficier aux planteurs d’un juste partage des richesses tirées de la mélasse. Dans sa décision n°21-D-25 du 2 novembre 2021 relative à « des pratiques mises en œuvre dans le secteur de l’approvisionnement en mélasse à La Réunion », l’Autorité de la concurrence donne des informations sur les recettes tirées de la mélasse par Tereos : « En valeur, les ventes annuelles de Tereos Océan Indien entre 2011 et 2019 ont été comprises entre [5-6] et [7-8] millions d’euros. Les ventes annuelles de Tereos Océan Indien aux distilleries ont été comprises entre [4-5] et [6-7] millions d’euros. »
L’État peut avoir en sa possession les valeurs exactes qui sont couvertes par le secret des affaires. Les planteurs revendiquent une part substantielle de ces recettes.
Pour la bagasse, il n’est pas concevable qu’elle ne soit pas payée au moins au prix de la biomasse importée pour alimenter les centrales du Gol et de Bois-Rouge. L’État, via la Commission de régulation de l’énergie (CRE), connaît le montant payé par EDF à Albioma pour l’électricité produite à partir de la bagasse de nos cannes. La CGPER demande une revalorisation de cette recette.
Enfin, la méthode de calcul du paiement de la canne n’est plus adaptée à la réalité de la filière, marquée par un important développement des valorisations autres que le sucre.
La CGPER le répète : le temps joue contre nous, pas question de discuter sous la pression, négocions dès maintenant ce qui est négociable. L’État a toutes les clés en main pour commencer les discussions de la prochaine Convention canne.
Le Président de la CGPER
Jean-Michel Moutama
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