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Propositions de la CGPER pour l’avenir de la canne et l’autonomie énergétique de La Réunion
9 novembre 2020, par
Créé afin d’élaborer un nouveau modèle pour l’agriculture réunionnaise, le Comité de transformation agricole s’attache notamment à réfléchir sur l’avenir de la filière canne-sucre, soumise à la concurrence internationale en raison de la fin des quotas depuis 2017. Lors de la dernière réunion de cette instance, il a été notamment question de la production de canne-fibre. Samedi à la plate-forme de Stella Matutina, la CGPER a donné sa position et fait part de ses propositions pour l’intégration de la filière canne.
En raison de la ratification par la France de l’Accord de Paris sur le climat, les centrales thermiques du Gol et de Bois-Rouge ne pourront plus brûler du charbon à partir de 2013. La biomasse est prévue pour remplacer cette source d’énergie. La canne à sucre en fait partie. La bagasse est déjà traditionnellement utilisée pour faire fonctionner les usines sucrières, elle sert aussi à produire de l’électricité dans les centrales Albioma du Gol et de Bois-Rouge.
Du côté de la Chambre d’Agriculture et de la Région Réunion, l’idée est de pousser à la conversion de la canne à sucre vers la canne-fibre. Il s’agit notamment de construire une nouvelle usine à Saint-Benoît. Par ailleurs, pour maintenir le revenu des planteurs, la canne-fibre nécessite plus d’aides au moment où l’Union européenne présente un budget d’austérité.
Samedi à Stella, la CGPER a fait part de ses remarques sur la canne-fibre. Elles sont résumées en 10 points qui insistent notamment sur la localisation des sites industriels.
« Le modèle exposé tient compte d’une centralisation de canne fibre sur les sites industriels actuels donc dans les bas. C’est une hérésie que certains soutiennent en considérant leurs seuls intérêts. Que ce soit à Saint-Benoît comme le souhaite le secrétaire de la chambre d’agriculture, parce qu’il est élu à la Mairie de Saint-Benoît ? ou sur la cote ? le transport de la canne fibre pénalisera la rentabilité de la filière. Or celui-ci est essentiel si on veut que l’exploitation agricole vive dignement du travail de l’agriculteur. Nous pensons que la transformation de la canne fibre en énergie doit être faite à proximité des lieux de production pour éviter des coûts supplémentaires ».
Les lieux de production privilégiés sont les Hauts, où « la canne fibre peut être cultivée avec des bons rendements, rendements qui seraient médiocres si on cultivait la canne sucre dans les hauts ».
De plus à La Réunion, les besoins en chauffage se concentrent dans les Hauts. D’où l’intérêt de créer des petites structures de proximité capables de chauffer et d’apporter de l’électricité à des quartiers dans les Hauts.
Les planteurs des Hauts produisent un important tonnage mais ils sont très mal payés par leurs chargements ne comportent pas assez de sucre. La matière première pour la canne-énergie est donc là.
« Il faut donc privilégier un scénario ou la canne fibre occupe plutôt les terres en friches des hauts. Le bon sens, impose donc de revoir les modèles existants plutôt que de vouloir à toutes forces imposer le même modèle qui a déjà montré ses limites dans les bas, certains planteurs doivent de l’argent à l’usinier en fin de campagne », rappelle Jean-Michel Moutama, président de la CGPER, qui interroge : « Quel sera le prix payé par l’industriel pour la canne fibre ? Nous n’en savons rien. Qui seront les planteurs qui se risqueront à cultiver une variété fibreuse sans savoir à quelle sauce ils seront mangés ? »
Conclusion : « au vu des gains exprimés en Euros Par Ha ce modèle canne fibre sera intéressant uniquement pour les grandes exploitations et ne sera pas profitable aux petites et moyennes exploitations ».
M.M.
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