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Convention canne
21 mars 2006
La CGPER proteste, par la voix de son président Jean-Yves Minatchy, contre la proposition d’une Convention sur 9 ans - au lieu de 5 - émise lors de l’installation de la CPCS, le 16 mars dernier. ’Il y aura une nouvelle baisse du prix du sucre en 2009 et on voudrait nous faire signer jusqu’en 2014 ?’, a-t-il dit hier devant une assemblée de planteurs réunis au Foirail (Saint-Leu).
Le 16 mars dernier, lors de la 1ère Commission paritaire de la Canne et du Sucre (CPCS) tenue après les élections du 10 mars aux commissions mixtes d’usines, les partenaires sociaux, le préfet et le chargé de mission pour la canne au ministère de l’Agriculture ont procédé à l’installation de la Commission et ont défini, dans les allocutions d’ouverture, le cadre à donner, selon eux, aux négociations pour la prochaine Convention canne. Habituellement de 5 ans, ce cadre est porté à 9 ans par une proposition sur laquelle se retrouvent l’administration et les usiniers. Mais la CGPER, syndicat majoritaire chez les planteurs, ne l’entend pas de cette oreille et a argumenté les raisons de son désaccord.
Pour la CGPER, étendre la Convention canne de 5 à 9 ans - jusqu’en 2014 - pour la faire coïncider avec d’autres documents d’orientation ou de planification (DOCUP, Contrat de Plan État/région ou Schéma d’aménagement régional), c’est lâcher la proie pour l’ombre. "Ces documents n’apportent que des propositions. Nous ne voulons pas d’une Convention qui soit une coquille vide", a martelé plusieurs fois le président de la CGPER au cours de la rencontre. "Les planteurs veulent pouvoir discuter du moyen de faire baisser les coûts de production", a-t-il ajouté, en rappelant que ces coûts ont beaucoup augmenté dans les 5 dernières années et que les discussions sur les coûts doivent pouvoir être menées sur 2 fronts : avec l’État pour ce qui concerne l’aide à la production ou l’aide au transport ; avec les usiniers pour ce qui concerne les prix des produits dérivés de la canne. Le syndicaliste a rappelé que cela s’était pratiqué ainsi en 1996 et en 2001.
"Alerte n°1"
Il s’est, cette fois-ci, inquiété d’une certaine collusion entre le représentant de l’État et les usiniers. "L’État est complice des usiniers", a-t-il dit sans détour, après avoir écouté les discours de Xavier Thiéblin, co-président de la Commission paritaire, du préfet Laurent Cayrel et de Bernard Chaud, du ministère. "Nous ne sommes pas prêts à laisser faire. Est-il dans l’intérêt du gouvernement ne voir la filière canne s’affaiblir tandis que les usiniers investissent à l’étranger ?".
Les planteurs cherchent à faire comprendre qu’ils n’accepteront pas une convention signée à leur détriment. Ils veulent pouvoir discuter sérieusement des prix, pour arriver à un équilibre et pensent qu’une durée de 9 ans, dans le contexte actuel, risque de s’avérer être un cadre trop rigide. La CGPER demande pour le moins une “révision” à mi-course. "Il y aura un nouvel OCM en 2009 et on voudrait nous faire signer jusqu’en 2014 ?", a demandé Jean-Yves Minatchy. "On veut une convention solide, durable, où chacun trouvera son compte. Il faut que les responsables de l’État comprennent que les planteurs n’accepteront pas de se faire marcher sur les pieds". Voilà qui est dit.
Les négociations proprement dites commenceront le 31 mars prochain, à la Préfecture. La CGPER y vient avec des revendications : une augmentation de l’aide à la production et de l’aide au transport, et des augmentations sur l’ensemble des sous-produits. Mais le sentiment exprimé hier est que cette convention serait "plus difficile" à négocier que les précédentes et qu’on est globalement "mal parti", ce qui motive cette "alerte n°1" alors que les négociations n’ont pas vraiment commencé. Les partenaires sociaux entreront dans le vif du sujet à la fin du mois.
P. David
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