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Les planteurs revendiquent 20 millions d’euros pour survivre, le ministre en visite à La Réunion refuse de recevoir les représentants de la filière
13 février 2022, par
Le ministre Lecornu est arrivé ce matin à La Réunion. Alors que les élus locaux et nationaux ainsi que l’Interprofession ont adressé vendredi un courrier au président de la République l’alertant sur la gravité de la situation et l’importance d’un engagement politique fort de l’Etat, contre toute attente, Sébastien Lecornu refuse de recevoir les représentants de la filière. Paris veut en effet reconduire à l’identique et pour seulement deux ans les fonds publics pour la filière canne, alors que rien que pour les planteurs, la survie nécessite 20 millions d’euros supplémentaires de manière pérenne. Sinon, « les dégâts seront plus forts qu’un cyclone », affirme le président de la CGPER, Jean-Michel Moutama. Il ajoute que « s’il faut descendre dans la rue avec nos tracteurs, nous sommes prêts ».
Ce dimanche à Saint-Leu, la CGPER a tenu une conférence de presse pour appeler à la mobilisation générale face à l’attitude de l’État. Était également présent Jean-Bernard Maratchia, élu délégué à l’Agriculture de la Région.
« L’Interprofession, les syndicats, les présidents du Département et de la Région ainsi que les parlementaires et tous les maires ont adressé vendredi une lettre au président de la République insistant sur la gravité de la situation de la filière canne et la nécessité d’un engagement politique fort de l’État. Mais le ministre Sébastien Lecornu ne trouve même pas une heure dans son emploi du temps pour discuter avec les représentants de la filière, c’est inadmissible », souligne Jean-Michel Moutama, président de la CGPER.
Si l’État persiste dans son attitude, « les dégâts seront plus forts qu’un cyclone », rappelle Jean-Michel Moutama, président de la CGPER. En effet, la filière fait vivre 30.000 personnes à La Réunion, en prenant en compte tous les fournisseurs, les transporteurs…
« La profession a mis les chiffres sur la table, les 20 millions demandés par les planteurs de manière pérenne sont nécessaires pour leur survie. Et sans les planteurs, il n’y a plus de filière canne », souligne Jean-Michel Moutama. « Ce n’est pas en reconduisant sur 2 ans les montants actuels que nous pourrons nous en sortir », rappelle-t-il.
« Les contingents de rhum, les droits de douane sur les sucres importés de pays à bas coût de main d’œuvre, la recette bagasse découlant de la Commission de régulation de l’énergie, tout cela sont des décisions qui dépendent de l’Etat », précise la CGPER. Pour toutes ces demandes, tout est donc dans la main de l’État.
« L’État doit se positionner clairement sur ces demandes, nous avons besoin d’un engagement politique fort, d’un soutien fort et durable de l’État pour la filière », poursuit Jean-Michel Moutama. « S’il n’y a pas de décisions fortes de l’État dans ce sens, de quoi allons-nous discuter avec les industriels ? », ajoute le dirigeant syndical. « Nous attendons aussi des collectivités qu’elles se positionnent sur l’attitude du ministre », indique le président de la CGPER.
Pour les planteurs, il est donc plus que temps que l’État prenne véritablement en compte la gravité de la situation et les engagements nécessaires pour y faire face. Et cela d’autant plus que les décisions dépendent uniquement de lui sur des points essentiels.
« Il est hors de question de laisser traîner les choses pour nous obliger à signer une Convention canne sous la pression à la veille de la campagne sucrière comme en 2015. Nous ne signerons pas la Convention si l’État ne donne pas un engagement politique fort pour la filière ».
« A la CGPER, nous préparons la mobilisation. S’il faut descendre dans la rue avec nos tracteurs, nous sommes prêts », conclut-il.
M.M.
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