
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Fermeture de la sucrerie d’Escaudœuvre
17 mars 2023
L’annonce de la fermeture en France d’une usine sucrière de Tereos inquiète la CGPER. La baisse du tonnage livrée invoquée par l’usinier pour justifier sa décision est un problème qui concerne aussi La Réunion, or à ce jour, Tereos n’a pas encore manifesté de propositions pour relancer la production de canne à sucre dans notre île. D’où ces interrogations de la CGPER : « si les tonnages récoltés continuent de diminuer à chaque campagne sucrière, Tereos ne serait-il pas tenté de regrouper sur un seul site au lieu de deux les opérations de transformation de la matière première que nous livrons ? De quelles garanties disposons-nous de la part de Tereos pour le maintien de l’activité durable de deux usines sucrières à La Réunion ? », indique un communiqué publié ce 16 mars sous la signature du président de la CGPER, Jean-Michel Moutama.
Un communiqué de Tereos annonce la fermeture d’une usine de production de sucre de betteraves à Escaudœuvre. Elle emploie 123 personnes où plus de 60 millions d’euros ont été investis en 5 ans, ainsi que d’une distillerie transformant un co-produit de la betterave comprenant 26 salariés. Tereos indique le motif de cette décision : baisse du tonnage de betteraves traitées. Il avance comme explication à cette baisse de nouvelles contraintes sanitaires, législatives et économiques ainsi que la sécheresse.
Sur le plan sanitaire, les planteurs de betteraves doivent faire face à l’interdiction de molécules sans qu’aucune alternative ne soit proposée. Ils sont également touchés par la hausse très importante des intrants. Ces facteurs font augmenter considérablement le coût de production, et entraînent une diminution de la quantité de matière première livrée aux usines de sucre de betteraves de Tereos.
À La Réunion, les planteurs de cannes sont touchés par les mêmes problèmes que les planteurs de betteraves. L’interdiction de molécules sans produits alternatifs et sans compensation financière de la hausse du coût de production, l’explosion du prix des intrants et la sécheresse sont les principales explications d’une chute très inquiétante de la production de cannes. Avec à peine 1,3 million de tonnes livrées l’an dernier, c’était un point bas historique. Il manque près de 500 000 tonnes pour atteindre la moyenne décennale.
L’annonce de la fermeture d’une usine de sucre de betterave par Tereos doit nous alerter. Nos usines sucrières appartiennent à une filiale, Tereos Océan Indien. Tereos rappelle que la recherche de bénéfice est sa principale préoccupation, malgré les conséquences sociales que cela peut entraîner.
La CGPER constate qu’à La Réunion, Tereos Océan Indien n’a pas encore annoncé quelle sera sa contribution à la relance de la production de cannes. Ceci interroge :
- si les tonnages récoltés continuent de diminuer à chaque campagne sucrière, Tereos ne serait-il pas tenté de regrouper sur un seul site au lieu de deux les opérations de transformation de la matière première que nous livrons ?
- de quelles garanties disposons-nous de la part de Tereos pour le maintien de l’activité durable de deux usines sucrières à La Réunion ?
Pour la CGPER, notre filière canne-sucre-alcools-énergie a besoin de ces deux usines pour que les discours sur l’augmentation de la production de cannes ne soient pas des illusions. Car avec une seule usine, notre production serait limitée aux alentours de 1 million de tonnes de canne par an.
Avec ces centaines de produits industriels commercialisés, la canne à sucre est notre or vert. Plus que jamais, il est essentiel que les planteurs qui fournissent cet or vert soit des acteurs de la stratégie de l’industriel afin que les intérêts de ces agriculteurs réunionnais soient respectés.
Le Président de la CGPER
Jean-Michel Moutama
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
L’ancien chef de la diplomatie européenne a déclara qu’« en un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains ». Une (…)
Après l’opération militaire d’Israël « Rising Lion » (« Lion dressé ») contre l’Iran dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, et celle (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)