
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Fermeture de la sucrerie d’Escaudœuvre
17 mars 2023
L’annonce de la fermeture en France d’une usine sucrière de Tereos inquiète la CGPER. La baisse du tonnage livrée invoquée par l’usinier pour justifier sa décision est un problème qui concerne aussi La Réunion, or à ce jour, Tereos n’a pas encore manifesté de propositions pour relancer la production de canne à sucre dans notre île. D’où ces interrogations de la CGPER : « si les tonnages récoltés continuent de diminuer à chaque campagne sucrière, Tereos ne serait-il pas tenté de regrouper sur un seul site au lieu de deux les opérations de transformation de la matière première que nous livrons ? De quelles garanties disposons-nous de la part de Tereos pour le maintien de l’activité durable de deux usines sucrières à La Réunion ? », indique un communiqué publié ce 16 mars sous la signature du président de la CGPER, Jean-Michel Moutama.
Un communiqué de Tereos annonce la fermeture d’une usine de production de sucre de betteraves à Escaudœuvre. Elle emploie 123 personnes où plus de 60 millions d’euros ont été investis en 5 ans, ainsi que d’une distillerie transformant un co-produit de la betterave comprenant 26 salariés. Tereos indique le motif de cette décision : baisse du tonnage de betteraves traitées. Il avance comme explication à cette baisse de nouvelles contraintes sanitaires, législatives et économiques ainsi que la sécheresse.
Sur le plan sanitaire, les planteurs de betteraves doivent faire face à l’interdiction de molécules sans qu’aucune alternative ne soit proposée. Ils sont également touchés par la hausse très importante des intrants. Ces facteurs font augmenter considérablement le coût de production, et entraînent une diminution de la quantité de matière première livrée aux usines de sucre de betteraves de Tereos.
À La Réunion, les planteurs de cannes sont touchés par les mêmes problèmes que les planteurs de betteraves. L’interdiction de molécules sans produits alternatifs et sans compensation financière de la hausse du coût de production, l’explosion du prix des intrants et la sécheresse sont les principales explications d’une chute très inquiétante de la production de cannes. Avec à peine 1,3 million de tonnes livrées l’an dernier, c’était un point bas historique. Il manque près de 500 000 tonnes pour atteindre la moyenne décennale.
L’annonce de la fermeture d’une usine de sucre de betterave par Tereos doit nous alerter. Nos usines sucrières appartiennent à une filiale, Tereos Océan Indien. Tereos rappelle que la recherche de bénéfice est sa principale préoccupation, malgré les conséquences sociales que cela peut entraîner.
La CGPER constate qu’à La Réunion, Tereos Océan Indien n’a pas encore annoncé quelle sera sa contribution à la relance de la production de cannes. Ceci interroge :
- si les tonnages récoltés continuent de diminuer à chaque campagne sucrière, Tereos ne serait-il pas tenté de regrouper sur un seul site au lieu de deux les opérations de transformation de la matière première que nous livrons ?
- de quelles garanties disposons-nous de la part de Tereos pour le maintien de l’activité durable de deux usines sucrières à La Réunion ?
Pour la CGPER, notre filière canne-sucre-alcools-énergie a besoin de ces deux usines pour que les discours sur l’augmentation de la production de cannes ne soient pas des illusions. Car avec une seule usine, notre production serait limitée aux alentours de 1 million de tonnes de canne par an.
Avec ces centaines de produits industriels commercialisés, la canne à sucre est notre or vert. Plus que jamais, il est essentiel que les planteurs qui fournissent cet or vert soit des acteurs de la stratégie de l’industriel afin que les intérêts de ces agriculteurs réunionnais soient respectés.
Le Président de la CGPER
Jean-Michel Moutama
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